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Manuel du savoir-faire à l'usage des geeks et des curieux
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samedi 29 octobre 2011

20 choses à savoir sur Google (partie 1)

Publié par Infinite Loop, à 10 h 18 0 commentaire

Après avoir lu l'excellent livre Hackers de Steven Levy (magazine Wired), le plus récent ouvrage de l'auteur semblait tout à fait prometteur puisqu'il offrait une incursion privilégiée dans le monde de Google avec In The Plex: How Google Thinks, Works, and Shapes Our Lives (2011). N'ayant fait qu'une bouchée des anecdotes de la 1ère section, je surlignais tellement de passages intéressants que j'ai jugé bon vous faire un premier compte rendu ici.

Voici donc 20 anecdotes que vous ne connaissiez peut-être pas sur Google :

  1. À l'université, Larry Page avait décidé de travailler dans le département Human-Computer Interaction Group. Il a lu le livre "The Psychology of Everyday Things" du gourou des interfaces d'Apple, Donald Norman dont l'argument principal est "l'utilisateur a toujours raison".Link
  2. Larry Page rencontra Sergey Brin alors que ce dernier travaillait comme guide dans des tours guidés de la ville San Francisco. Sa première impression : il le trouvait insupportable.
  3. Sergey se promenait constamment à l'université Stanford avec des Rollerblades et avait un intérêt pour le trapèze.
  4. Curieusement, Google a pris naissance dans le Gates Computer Science Building de Stanford (nommé en l'honneur de Bill Gates de Microsoft, qui n'a jamais fréquenté l'institution).
  5. Le programme initial de Page comptait beaucoup de bugs, en partie parce qu'il a utilisé le tout nouveau langage Java pour construire son ambitieux projet et que Java plantait continuellement.
  6. Le programme (spider) fût ensuite traduit en Python.
  7. Une seule machine exécutait 1000 threads (processus indépendants qui ne se pilent pas sur les orteils un de l'autre)
  8. En 1995, DEC, qui avait conçu Altavista, croyait le contraire de Google et qu'il était impossible de faire de l'argent avec un engin de recherche. Les travaux d'un réfugié de l'Allemagne Nazie, Gerard Salton, qui a créé des algorithmes sur la recherche d'information, ont grandement influencé les moteurs de recherche modernes.
  9. À Stanford, BackRub avait accès uniquement à la bande passante du Gates Building (10 megabits de trafic par seconde, alors que l'université entière était sur une ligne T3 à 45 megabits). L'équipe trouva comment modifier la switch pour avoir accès à la totalité de la bande passante du réseau. À l'époque, une seule machine s'occupait d'analyser la totalité du web et elle était hébergée directement dans le dortoir.
  10. Avant d'être rebaptisé Google, le nom original était BackRub. Lorsqu'ils ont voulu le renommer, le nom The Whatbox avait été considéré mais ils trouvaient que ça sonnait trop comme Wetbox. Le colocataire de Page suggéra alors Googol, un terme mathématique faisant référence au chiffre 1, suivi de 100 zéros et qui était à la hauteur des objectifs qui s'étaient donnés (parfois le terme googolplex était utilisé génériquement pour parler d'un nombre incroyablement grand). Page changea l'orthographe pour Google car le nom de domaine épelé correctement était déjà utilisé.
  11. Brin et Page ont rencontré les fondateurs du portail Yahoo!, Jerry Yang et David Filo (anciennement de Stanford aussi) et ils ne voyaient pas l'utilité d'acheter une technologie d'engin de recherche. Par contre, Altavista semblait plus intéressé à BackRub.
  12. Comme la technologie PageRank (importance du contenu selon le nombre de liens qui y réfèrent) avait été développée durant les années d'études du duo à Stanford, l'université détenait le brevet et la propriété intellectuelle. Un arrangement s'est conclut alors que Google donna 1,8 millions de parts pour avoir la propriété exclusive.
  13. Les utilisateurs vantaient le design Zen de la page de recherche de Google où prédominait la couleur blanche. Dans les faits, Page déclara que c'était simplement parce qu'ils n'avaient pas de webmestre pour designer le tout et qu'ils avaient du le faire eux-même.
  14. Le logo de Google a été créé par Sergey en utilisant le logiciel d'édition graphique open-source GIMP. Initialement, un point d'exclamation avait été ajouté pour faire comme Yahoo!. Le logo voulait utiliser des couleurs qui rappelaient les blocs pour enfants afin de donner une impression jeune et enjouée.
  15. Pour stocker des millions de pages analysées, ils avaient besoin de beaucoup d'espace disque. Pour que ça soit économique, Page achetait des disques réusinés à une fraction du prix original (10%). Sachant qu'ils avaient une défectuosité, il découvrit qu'il pouvait les fixer à condition de remplacer le système d'exploitation du disque. Il acheta alors 120 disques de 9 Go pour avoir une capacité d'un tera de données.
  16. Pour démarrer l'entreprise, le duo avait besoin de capitaux. C'est Andy Bechtolsheim (co-fondateur de Sun Microsystems) qui le premier remetta un chèque de 100 000$ pour financer leurs activités. Pour célébrer leur réussite, Brin et Page allèrent déjeuner au Burger King. Ne pouvant encaisser le chèque faute de compte de banque, il demeura dans la chambre de Page pendant 1 mois.
  17. Parmi les investisseurs initiaux de Google, on pouvait compter Jeff Bezos d'Amazon.
  18. Un des premiers employés de Google fut Amit Patel, un étudiant au doctorat en théorie du langage de programmation. Sur sa carte d'affaires, on pouvait y lire : "fauteur de troubles".
  19. Le moteur de recherche de Google cherche des mots mais est assez intelligent pour trouver des synonymes et faire des associations de mots. Ainsi, le mot "dog" était similaire à "puppy" et "boiling water" était associé à "hot". Un des problèmes initiaux était que le système considérait que "hot dog" équivalait à "boiling puppy".
  20. L'ingénieur engagé pour combattre le spam était Matt Cutts. Suite à une entente commerciale où Google devait fournir des résultats de recherche "sécuritaires pour la famille", il devait regarder les sites pour adultes afin de savoir quoi considérer comme était indésirable. Étonnamment, aucun de ses collègues ne voulait l'aider! Un soir, une fois retourné à la maison, il s'en plaigna à sa femme et elle se porta volontaire pour faire cuire des biscuits aux brisures de chocolat pour récompenser les Googlers qui allaient aider Matt à dénicher des sites à insérer dans son système de blocage. Il organisa une journée "Look for Porn Day" qui connu du succès puisque depuis, sa femme s'est fait surnommer la "porn cookie lady at Google".
Je n'ai pas encore eu le temps de tout transcrire alors je vous offrirai la suite prochainement dans un autre billet. En attendant, si j'ai piqué votre curiosité, n'hésitez pas à vous le procurer les yeux fermés, il vaut amplement son prix.

Lire la suite : 20 choses supplémentaires à savoir sur Google (partie 2)


Tags: Le coin du geek, Livres, Saviez-vous que

lundi 24 octobre 2011

3 chandelles à souffler

Publié par Infinite Loop, à 21 h 50 2 commentaires

Eh oui, déjà 3 années se sont écoulées depuis le lancement de mon blogue. Mon tout premier billet publié le 24 octobre 2008 résumait bien mes objectifs :

Le but exact de ce blogue est encore incertain. Il traitera certainement de technologies, de programmation, de musique et un brin d'humour. Le reste est à vos risques.

Étonnamment, l'objectif demeure toujours incertain. Un défi lancé à moi-même ? Sans doute. Mais surtout une épreuve d'endurance à rédiger 1 billet par jour dès la 1ère année sur un sujet qui m'intéressait. Même lorsque j'étais malade ou en vacances à l'extérieur. J'avais amorcé une liste de thèmes que je voulais aborder ou explorer : plus de 300 au total. Et elle n'a fait que s'allonger.

C'était aussi le défi d'éviter de tomber dans le même piège que de nombreux autres blogueurs : mettre en place un blogue pour finalement l'abandonner tout aussi rapidement. D'un autre côté, comment répartir les efforts entre plusieurs intérêts et concilier le tout avec les responsabilités du travail, les rénovations à entreprendre sur ma "nouvelle" vieille maison, ma guitare de rêve que je vois constamment du coin de l'oeil et qui ne demande qu'à se faire gratter ? De toute évidence, je dois ralentir la cadence et équilibrer le temps que je peux allouer à chacun. Mais ne pas abandonner. Publier moins, publier mieux.

D'ailleurs, la rigueur que je me suis donné à rédiger régulièrement ne doit pas devenir une obligation. Sur ce point, un ami m'a gentiment rappellé que c'est mon blogue et non un magazine. Par conséquent, je pouvais bien y publier ce que je voulais.

En partageant mes intérêts avec vous et parce que vous me lisez, je sais qu'on a des intérêts communs. Et je sais aussi qu'en discuter autour d'une bière serait bien sympathique. Je crois que ce sera mon nouvel objectif pour l'année à venir. Justement, j'ai déjà promis une bière à deux lecteurs (à ce rythme, ça va me coûter cher!).

Bien humblement, merci de me lire et à très bientôt.


Tags: Le coin du geek

dimanche 23 octobre 2011

Citation no. 138 sur les rencards avec les femmes

Publié par Infinite Loop, à 08 h 24 0 commentaire

La probabilité qu'un jeune homme rencontre une jeune femme désirable et réceptive augmente d'une progression pyramidale s'il est déjà accompagné : 1. d'une autre femme; 2. de son épouse; 3. d'un ami masculin riche qui paraît mieux.

- Le principe de Beifeld


Tags: Citations

samedi 22 octobre 2011

666, le nombre de la bête

Publié par Infinite Loop, à 11 h 56 3 commentaires

Durant mes années de collège, suite à un cours d'anthropologie, j'ai eu envie d'explorer les grands mythes, croyances et légendes de l'humanité, allant de l'Atlantide jusqu'à la naissance de toute forme de religion. J'ai alors eu le courage de passer au travers la brique de 700 pages La sorcière et l'occident (1997) de l'historien Guy Bechtel et j'en ai retenu ceci (entre autre) :

  • Que l'Église catholique soutenait fortement l'Inquisition
  • Qu'on mettait au bucher à peu près n'importe qui soupçonné de dévier de la norme
  • Qu'il était facile d'accuser d'hérésie ceux qui n'avaient pas adhéré au culte du Dieu unique (dont les païens)
  • Qu'on diabolisait avec excès le sexe féminin
  • Que la médecine naturelle des "sorcières" entrait en concurrence avec la profession en devenir du médecin qui s'appuyait sur une approche plus scientifique et que c'était un bon prétexte pour les éliminer
  • Que ça valide une fois de plus que l'histoire est écrite par les vainqueurs
Tout ça, on s'en doutait un peu. Mais ça m'avait inspiré une théorie sur l'origine du 666 associé à l'Antéchrist de l'apocalypse. Dans les lignes qui suivent, je tenterai d'expliquer comment m'est venue cette interprétation que je n'ai jamais pu valider.

Il y a plusieurs siècles au moment de l'Inquisition, l'Église catholique considérait les hérétiques (ceux croyant en une doctrine différente que celle officielle) ainsi que les peuples athées (qui nie l'existence de toute divinité) comme des ennemis qu'il fallait combattre, conquérir et convertir de force à la religion chrétienne, au risque de payer de leur vie en cas de désobéissance. C'est aussi ce qui a mené à marginaliser d'autres minorités : malades, hérétiques, excentriques sexuels, porteurs de vérités nouvelles, immigrants, etc. Comme seule explication, le mal faisait son oeuvre.

Comprenez-le bien, pour simplifier au maximum un concept et entrer dans la généralisation, il faut que les éléments qui s'opposent soient clairs : le jour/la nuit, oui/non, le bien/le mal, le blanc/le noir. Jamais de juste milieu entre les deux. C'est ce qu'on appelle le dualisme. Et le christianisme n'en échappe pas. Si Dieu est le bien, Satan est le mal. Avec le temps, le mal a été directement associé au contrôle tentateur de Satan sur les gens. En fait, tout ce qui était hors de l'Église était impur, donc satanique. Mais qui était Satan ?

Satan, le diable, n'est pas une divinité. Il a été créé par Dieu en tant qu'ange bon mais comme il a été chassé du Ciel quand il a choisi de devenir mauvais, Dieu l'a condamné aux enfers (une autre création de Dieu tout puissant). Ici, l'enfer est symbolique et n'existe pas. Il n'a rien à voir avec l'enfer populaire remplit de flammes qu'avait imaginé l'Église pour terroriser le peuple et le tenir loin du Mal. Encore aujourd'hui, l'Église confirme que l'enfer est davantage un symbole qu'une réalité.

L'Église chrétienne fonde son pouvoir sur le monothéiste, c'est-à-dire qu'elle ne croit qu'en un seul dieu unique. Ceux se trouvant à l'extérieur de l'Empire chrétien romain (selon des limites politiques, non territoriales) étaient perçus comme non-civilisés et une conversion à la "bonne" religion était souhaitable. Les celtes par exemple avaient un système religieux polythéiste, possédaient une hiérarchie impressionnante de divinités et croyaient aussi en la magie et aux pouvoirs des éléments naturels. On conviendra que cela ne plaisait pas particulièrement à l'Église!

Pour les peuples celtes païens (dont l'apogée de l’expansion se situe entre le VIIIème siècle av. J.‑C. jusqu'au IIIème siècle), le druide est à la fois ministre du culte, philosophe, gardien du Savoir et de la Sagesse, historien, juriste et aussi conseiller militaire du roi et de la classe guerrière. Il est en premier lieu l’intermédiaire entre les dieux et les hommes (source: Wikipedia). Il connaissait aussi le secret des runes, un alphabet ancien servant entre autre à des desseins magiques. Un des symboles provenant des croyances celtiques est le triskel, une sorte d'étoile à trois branches recourbées sur elles-mêmes où chacune représente une virtue du peuple celtique (ou un des dieux principaux, selon l'interprétation). Autrement dit, un symbole religieux important au même titre que la croix représentant la crucifixion de Jésus-Christ.

La numérologie chrétienne pratiquée par les membres ecclésiastiques prenait sa source dans la Trinité : Dieu le père, le Fils et le Saint-Esprit, un dogme instauré au Concile de Nicée (en 325 Après J.-C.). Ils se disaient que Dieu était un être parfait et que c'était la Trinité (le chiffre 3) était la représentation parfaite. Or, comme le 6 était lié à l'imperfection dans la Bible, 666 symbolisait l'imperfection suprême .

Si on regarde bien le triskel, les trois branches forment le chiffre 666 si on le retourne sur lui-même. Est-il possible que ce symbole ait inspiré et soutenu d'une quelconque façon le nombre de la bête tel que mentionné dans l'Apocalypse de Jean (un des disciples de Jésus) ? Curieusement, on estime la rédaction du texte vers 66-67 après J.-C et que la bête du 666 ferait référence à l'empereur Néron, le 6ème empereur romain, qui persécuta les premiers chrétiens. Plus tard, au 16ème siècle, Jean Wier dénombra pas moins de 44 millions de démons, divisés en 666 légions commandées par 66 princes... Chose certaine, ce chiffre a alimenté l'imaginaire de ses détracteurs! Qui sait si ce n'était pas une interprétation volontaire pour servir les intérêts d'expansion des puissances politiques et religieuses concernées.

À votre avis, cette théorie se tient ? Dans le pire des cas, ce ne serait qu'une bêtise de plus dans l'histoire. Au mieux, un bon album pour le groupe Iron Maiden...


Tags: Histoire, Livres

lundi 17 octobre 2011

Guide de survie contre les zombies

Publié par Infinite Loop, à 21 h 05 0 commentaire

Hier soir était la grande première de la deuxième saison de la série The Walking Dead sur les ondes de la chaine AMC. Évidemment, Vidéotron n'offre pas cette chaîne à ses abonnés alors je n'ai pas pu le regarder (à ma grande joie, je viens de découvrir qu'on peut regarder le 1er épisode en ligne sur le site d'AMC!). Entre temps, je viens à l'instant de terminer de lire un livre sur le même thème : The Zombie Survival Guide de Max Brooks.

Que voulez-vous, le buzz sur tout ce qui entoure l'excellente série télé m'a poussé à un intérêt soudain pour les morts-vivants. Et croyez-moi, ça m'arrive rarement de me laisser emporter par une vague de la sorte. Moi qui n'est pas trop amateur d'histoires fantastiques, je dois confesser que je me suis découvert un faible pour les histoires de zombies. Entre les loups-garous, les vampires et les histoires à l'eau de rose à la Twilight, seules ces ghoules paraissent les plus crédibles dans un monde où une épidémie de source mystérieuse transforme par une simple morsure les humains en cannibales à décapiter avec plaisir. Vous serez d'accord avec moi que c'est un scénario plus plauside et alléchant qu'un vampire qui scintille au soleil...

Publié la même année que le 1er numéro du comic original de The Walking Dead (2003), je reconnais que l'auteur de la série s'est peut-être servit de certaines idées pour élaborer son scénario. Ce guide de survie à l'attention des plus paranoïaques d'entre nous deviendra un outil pratique pour se préparer à un scénario apocalyptique imminent. Après avoir remplit votre bunker d'un an de conserves achetées chez Costco (pouvant nourrir 4 personnes pour seulement 3500$!), apprenez comment vous préparer au pire : une invasion de zombies. Vous saurez discerner les mythes de la réalité, la science vous éclairera sur le (faux) virus du Solanum qui est responsable de la maladie, vous apprendrez à choisir les meilleures armes pour attaquer et vous défendre en plus des techniques de combat les plus efficaces. Tout ça pour apprendre à vivre dans un monde peuplé de morts-vivants.

À la fin, un chapitre complet recensant des attaques "historiques" de zombies à travers le globe. C'est sans doute la moins bonne partie et c'est là qu'on décroche. À vrai dire, ça m'a rappellé l'engouement soudain pour les extra-terrestres grâce aux X-Files dans les années 90. Et comme dans tous les exemples cités, il n'y aucune source crédible vérifiable, ce qui rend impossible de prouver leur existence (mais on veut y croire!). En quelque sorte, les zombies représentent la version moderne au goût du jour. Du coup, plusieurs des témoins des attaques "recensées" sont morts subitement, disparus ou tués, les journaux ayant publié les articles témoignant des événements ont fait faillite, ont été détruits ou les preuves indéniables se trouvent uniquement dans des documents secrets jalousement conservés par les familles des témoins.

Poussant l'exagération plus loin, il est question d'une histoire d'après-guerre où la Russie tenta de maîtriser les morts-vivants dans le but de les utiliser comme force de combat dans une éventuelle Troisième Guerre Mondiale. Sans surprise, le gouvernement a caché les événements pendant la période communiste... Comme s'il s'agissait d'une conspiration pour que le commun des mortels reste dans l'ignorance face à cette menace si proche. Évidemment, tout ça est de la pure fiction et ce n'est pas tout à fait le meilleur complément pour vous mettre du zombie sous la dent.

Honnêtement, même si c'est un bestseller du NY Times, je n'ai pas trouvé que c'était une lecture si divertissante. Est-ce que je vous le recommandrais ? Bof... Procurez-vous plutôt The Walking Dead Compendium, une bible de 1000 pages désormais incontournable dans ma bibliothèque.


Tags: Livres

mercredi 12 octobre 2011

Et si les nazis avaient gagné la guerre ?

Publié par Infinite Loop, à 21 h 14 0 commentaire

Lors du dernier Pecha Kucha, un des présentateurs a glissé un mot sur le Yi King et sa référence qui lui est faite dans le livre Le maître du haut chateau de Philip K. Dick (écrit en 1962). Ayant su attirer ma curiosité, je me suis empressé de le lire.

Dans ce roman, il imagine un monde où l'Axe, composé des allemands, des japonais et des italiens, aurait gagné la Seconde Guerre Mondiale. Le président Roosevelt a été assassiné, les alliés ont capitulé en 1947, le Japon et l'Allemagne occupent désormais une partie du territoire américain où une des zones est reconnue comme abritant des camps de concentration.

Dans cette nouvelle réalité dominée par le totalitarisme nazi (Hitler est mort et d'autres lui ont succédé au pouvoir), un écrivain de science-fiction, connu sous le nom du Maître du haut château, publie à son tour un livre qui explique ce que serait le monde si les alliés avaient gagné la guerre. Rédigé à l'aide de l'ancien texte chinois du Yi King, c'est devenu d'usage dans cette société de s'en servir pour consulter l'oracle avant de prendre une décision sur une question difficile. Celui-ci proposera des explications (nébuleuses et libres d'interprétations) et des prédictions sur l'évolution possible de la situation, ce qui influence les actions des gens.

Ce livre, intitulé La sauterelle pèse lourd, sera interdit en territoire allemand et sera au coeur de l'intrigue qui se joue autour d'un antiquaire d'art américain qui vend des objets rares dont l'historicité est douteuse (et pourtant très prisée de ses clients japonais qui l'ignorent), d'un juif ayant changé d'identité pour échaper à la mort, de haut placés japonais et allemands, et d'un faux officier italien venu en secret assassiner l'auteur de l'ouvrage controversé.

Sont-ils certains de vivre dans la réalité où ils se trouvent ? Et si le Yi King affirmait le contraire ?


Tags: Histoire, Livres

mardi 11 octobre 2011

The Ventures vs Rufus Wainwright

Publié par Infinite Loop, à 20 h 37 0 commentaire

La fin de semaine dernière, je suis allé voir mon beau-père pour lui montrer ma nouvelle guitare. Étant lui-même un excellent guitariste, il pouvait apprécier à sa juste valeur ma dernière acquisition (secrètement, j'espère l'avoir rendu un peu jaloux :P).

En discutant de musique et en échangeant quelques riffs, il finit par passer la remarque que le thème des Fraggle Rock lui faisait penser au style de The Ventures, un groupe instrumental au somment de sa popularité dans les années 60 (pensez à leur succès Hawaii Five-O!). Même qu'initialement, il croyait que ça avait été emprunté d'eux. Pour vérifier, nous sommes allés sur le site musical Grooveshark passer en revue leur discographie. Sans succès.

Pourtant, la pièce qui a retenue notre attention fut Yellow Jacket. Pourquoi ? Parce qu'on trouvait que le riff de guitare avait peut-être inspiré la mélodie chantée dans I'm a-Runnin du jeune auteur Rufus Wainwright qui apparaissait dans le film pour enfants Les aventuriers du timbre perdu (1988). Il a d'ailleurs eu une nomination au prix Genie pour la meilleure pièce originale (il avait 14 ans). Je ne veux pas dire qu'il y a eu plagiat, seulement que les deux pièces ont des similitudes. Juste pour dire, quand j'ai démarré la musique de Yellow Jacket de The Ventures, ma copine n'a eu aucun problème à superposer les paroles pour chanter. Comparez par vous-même et dites moi si je suis à côté de la track.

I'm a-Runnin de Rufus Wainwright (faites abstraction des arrangements typiques des années 80) :



La pièce instrumentale Yellow Jacket de The Ventures :



Que de bons souvenirs du conte pour tous Les aventuriers du timbre perdu. Je m'étais d'ailleurs procuré un Bluenose (un timbre datant de 1929) suite au visionnement de ce film qui avait créé un effet de mode partout dans la province. Le personnage de Tommy avait volé une copie rare du timbre avec "l'homme dans le mat" pour le revendre dans un magasin pour collectionneurs. Il n'y a pas si longtemps, j'ai découvert que le Marché Philatélique De Montréal, qui était utilisé pour le tournage, existe toujours à la même adresse (depuis 1958). Mais ce n'est pas là que je m'arrête à chaque semaine lorsque je suis dans le secteur mais bien à deux coins de rue, chez Magazoo, pour acheter des grillons et des vers pour nourrir mon lézard...


Tags: Musique

dimanche 9 octobre 2011

Citation no. 137 sur le pourcentage

Publié par Infinite Loop, à 12 h 05 0 commentaire

Quand tu discutes, si tu mentionnes un pourcentage, il y a 88% des gens qui vont croire tout ce que tu dis.

- Pierre Légaré


Tags: Citations

vendredi 7 octobre 2011

Prévision météo des émotions dans le monde

Publié par Infinite Loop, à 22 h 44 0 commentaire

J'assistais dimanche dernier à la 20ème édition du Pecha Kucha Night Montréal qui coincidait avec la tenue du colloque Mutation des avant-gardes où certains intervenants avaient été invités à donner un avant-goût du contenu à travers le fameux concept 20 images x 20 secondes.

L'artiste algérien Maurice Benayoun en a profité pour glisser un mot sur le projet Emotion Forecast (que je ne connaissais pas) qui tente de prédire la météo des émotions en analysant le contenu de Google News et qui illustre sur des cartes dynamiques des nuages représentant l'état émotionnel des différentes zones de la planète pour les 3 jours à venir.

La tendance mondiale est à la peur, possiblement en raison des mauvaises nouvelles économiques (et du décès de Steve Jobs ?).



Dans la grande région de Montréal, les prévisions actuelles indiquent que la tendance est à l'agressivité. Les faits concordent avec les plus récentes actualités : le club de hockey Canadiens de Montréal qui perd son match inaugural, le pont Champlain qui tombe en ruine et qui sera reconstruit à péage, la collusion et la corruption dans l'industrie de la construction, sans compter l'état d'âme des concurrentes féminines face à Christyna dans la télé-réalité Occupation Double. Oyoyoye!


Tags: Curiosités, Le coin du geek

mercredi 5 octobre 2011

Paieriez-vous vraiment pour ça ?

Publié par Infinite Loop, à 19 h 30 0 commentaire

Quand elle a lu mon billet Petit délire sur le plus vieux métier du monde, la première chose qu'Amélie m'a demandé, c'est si je connaissais le livre Paying For It (2011) du bédéiste montréalais Chester Brown. Ça ne me disait rien du tout mais le sujet était rattaché à mon article parce qu'il traitait de sexe et d'argent. Comme j'ai terminé sa lecture récemment, c'est maintenant l'occasion de vous en parler.

Mettant en vedette l'auteur jouant son propre rôle dans une sorte de comic-réalité (il semblerait que c'est autobiographique), il raconte comment se termina sa dernière relation avec la musicienne et actrice Sook-Yin Lee, qui à son tour en débuta une autre avec un autre homme jusqu'à pousser lentement son ex à la porte. Chester semblait indifférent à cela. Ce qu'il trouvait le plus difficile dans sa rupture, c'était de ne plus pouvoir copuler. Ses réflexions lui permirent de tirer la conclusion que la vie de couple n'était pas faite pour lui et qu'il mettait définitivement une croix là-dessus. Le chaud lapin se questionna alors comment il pouvait avoir du sexe sans avoir à entretenir de relation avec une petite amie.

La solution : coucher avec des prostituées. Et là-dessus, l'auteur s'assume totalement puisqu'il détaille toutes les expériences où il a payé pour coucher avec une femme depuis 2003 (à noter que la sollicitation des travailleuses du sexe est illégale au Canada). Et nous voilà partis pour 300 pages d'aventures (c'est le cas de le dire!) où il nous illustre son histoires, ses conquêtes et ses préférences. Sans être ni vulgaire, ni trop explicite, le plus étonnant étant qu'il banalise presque la chose. La gène du début fait rapidement place à une habitude de consommateur, au même titre que de choisir un produit à l'épicerie du coin et de lire les critiques sur les interwebs. Au même titre que pour les info-publicités, tout le monde s'est déjà fait prendre dans un attrappe-nigaud. C'est un peu la même chose avec les petites annonces, les filles ne sont pas toujours telles qu'elles se décrivent. Enfin, à l'image du restaurant, on doit remettre un pourboire pour le service. Mais combien ?

À lire si vous n'êtes pas prude et que vous voulez lire sur un sujet controversé. Mais je persiste à croire que mon billet est beaucoup plus rigolo.

Petite anecdote en terminant : aux dernières élections fédérales canadiennes, Chester Brown s'est présenté sous la bannière du Parti libertarien du Canada (à ne pas confondre avec le Parti Libéral) dans la circonscription de Trinity-Spadina en Ontario contre Olivia Chow du NPD (la femme de feu-Jack Layton, chef du Nouveau Parti Démocratique). Cette dernière l'a emporté avec une forte majorité, M.Brown devant se contenter de 0.7% des votes. Et il continue probablement de fréquenter des escortes.


Tags: Livres

dimanche 2 octobre 2011

Citation no. 136 sur le travail autonome

Publié par Infinite Loop, à 14 h 46 0 commentaire

Peu importe le coût minimum de votre soumission pour réaliser un travail, il y aura toujours un idiot disposé à le faire pour moins cher.

- La loi du travailleur autonome


Tags: Citations

samedi 1 octobre 2011

Après l'empire : essai sur la décomposition du système américain

Publié par Infinite Loop, à 11 h 21 0 commentaire

Pour une rare fois que je regardais la télé pour tuer le temps (mis à part les matchs de hockey), c'est l'émission Bazzo.tv du 22 septembre dernier qui a attiré mon attention, tout juste au début de l'éditorial de Camil Bouchard qui y présentait le Krispy Kreme Burger. Pourtant, ce n'est pas le dégoût de l'animatrice Marie-France Bazzo face à ce sandwich calorique qui m'a maintenu au poste. C'est plutôt la comparaison qu'en a fait M.Bouchard avec le déclin inévitable de l'empire américain, qui lui rappelle le livre Après l'empire de l'historien Emmanuel Todd (qui lui est mince, a-t-il tenu à préciser). Voyez ici sa chronique vidéo, c'est assez convainquant. Comme il le rappelle, est-ce mieux de mourir de faim par manque de nourriture ou de crever en s'étouffant dans son gras pour en avoir abusé ?

Publié 1 an après le 11 septembre et lu 10 ans après sa publication (j'y ai consacré 3 soirées), j'ai trouvé très pertinent de voir les choses sous un angle plus rationnel. Cette lecture intellectuelle met la lumière sur les enjeux politiques et économiques que nous vivons actuellement. Sans vouloir dire que c'était annoncé d'avance, on vit aujourd'hui le printemps arabe et on tente désespérément de se sortir de la plus grosse crise économique depuis le crash d'octobre 1929. Est-ce que la situation s'améliorera ? Si oui, quels sont les enjeux ?

Jadis considéré comme un pays protecteur, les États-Unis se rangent désormais du côté des prédateurs. La place qu'occupe les USA dans le monde devient de plus en plus futile. Sa domination, sa crédibilité et son influence sur l'échéquier mondial s'effritent au fur et à mesure que la nation prouve son incompétence tant au niveau militaire qu'économique. Le monde produit pour que l'Amérique consomme. Son équilibre est fragile. L'impérialisme américain, comme celui de Rome à une autre époque, est en chute libre. Pourtant, le gouvernement américain présente un impérialisme théâtral pour faire croire du contraire. Et il le fait en intervenant dans des pays qui ne peuvent se défendre, trop faibles militairement et parfois désorganisés. Tout cela pour justifier sa présence en territoires étrangers et en alimentant la crainte d'un axe du mal dans le monde musulman de qui il dépend pour ses approvisionnements en pétrole (j'ignorais que la Russie était le 2ème producteur/exportateur de pétrole et le 1er pour le gaz naturel, du moins, au moment où le livre a été publié).

Pendant que les États-Unis paufinent leur mise en scène, les autres pays s'organisent et il est fort à parier qu'ils ne pourraient bientôt plus avoir besoin de ce qui a déjà été le pays le plus puissant de la planète. La France, l'Allemagne, la Russie, le Japon ont entre les mains le pouvoir de faire basculer les choses en leur faveur en assenant le coup fatal aux américains. Comme le livre, concluons simplement en admettant que si l'Amérique s'obstine à vouloir démontrer sa toute-puissance, elle n'aboutira qu'à révéler au monde son impuissance.


Tags: Livres

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