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Manuel du savoir-faire à l'usage des geeks et des curieux
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samedi 6 décembre 2014

Ville ou banlieue? Le triomphe de la ville, bien sûr!

Publié par Infinite Loop, à 08 h 39 0 commentaire

Un ami m'a fait remarquer qu'à chaque fois que j'entends quelqu'un critiquer Montréal, je monte au front pour défendre ma ville. Un réflexe typique de bien des gens qui ont choisi de vivre dans LA métropole du Québec...

Je n'en suis pas à ma première argumentation en faveur de Montréal. J'entends déjà les critiques affluer: oui mais il y a du trafic, des cônes oranges, les rues sont plein de nids-de-poule, il n'y a pas de place de stationnement, il y a la pauvreté, les immigrants, peu de nature, le smog, le coût de la vie... Le pire dans tout ça, c'est qu'ils ont raison! Mais ils sont aussi complètement dans l'erreur. Et j'en ai maintenant la certitude, plus que jamais.

Pour tirer ces conclusions, il faut à coup sûr lire Triumph of the City d'Edward Glaeser dont la recommandation vient d'un article de François Cardinal dans le quotidien La Presse à propos de son défi Book Bucket Challenge. Je le cite:
Cet ouvrage est un grand écart entre le modernisme des tours résidentielles et l’urbanisme à échelle humaine, une apologie réussie de la densification avec un parti pris pour le bipède qui la vit au quotidien. Savant.

En dépit de ses défauts, pourquoi la ville triomphe tant? D'abord parce que sa densification met en lien des gens avec des bagages de vie différents qui s'échangent des idées, ce qui mène à l'innovation et la richesse. Même avec la facilité qu'apporte Internet dans l'échange d'information, l'être humain a besoin d'aller à la rencontre de l'autre. Évidemment, la ville a en tout temps été ce lieu de prédilection avec des 1001 sphères d'activités et ses problèmes pour lesquels on doit trouver des solutions ensemble pour que les choses fonctionnent. Bien sûr, ceci engendre son lot d'échecs mais aussi ses succès.
Some places will, however, be left behind. Not every city will succeed, because not every city has been adept at adapting to the age of information, in which ideas are the ultimate creator of wealth.

Si certains ont la perception qu'il y a tant de pauvreté dans les villes, ce n'est pas parce qu'elles sont pauvres mais parce qu'elles attirent les pauvres. Simplement parce que les villes offrent plus d'opportunités. Habiter la ville est un moyen de se sortir de la pauvreté, entre autres parce qu'on peut faire valoir ses compétences plus facilement, parce que le transport en commun est efficace et disponible à faible coût, et qu'il n'est pas nécessaire de défrayer pour les coûts exorbitants d'être propriétaire d'une voiture. Et du coup, moins de pollution.
Cities don't make people poor; they attract poor people. The flow of less advantaged people into cities from Rio to Rotterdam demonstrates urban strength, not weakness.

Si d'autres notent que le coût au pied carré pour se loger est plus élevé qu'ailleurs, c'est une conséquence de l'offre et la demande, de restrictions en matière de construction mais aussi de la gentrification des quartiers où les nouveaux riches délogent les moins nantis qui doivent alors se relocaliser plus loin. Avec l'adoption de la voiture comme moyen de transport au 20ème siècle, permettant de vivre plus loin des centres urbains, la banlieue s'est popularisée, offrant des habitations plus spacieuses, de la pelouse et des arbres, tout ça avec l'illusion qu'on l'obtient à moindre coût.

Dans le cas de l'automobile, sachant que chaque nouveau type de transport qui connaît du succès parcourt 3 phases:
  1. Des percées technologiques permettent la production à grande échelle d'un moyen plus rapide pour se déplacer (Ford)
  2. Un nouveau réseau de transport est construit pour accueillir cette nouvelle technologie (autoroutes)
  3. Les gens et les entreprises changent leurs emplacements géographiques afin de profiter de ce nouveau mode de transport (banlieues)
Selon une étude, une autoroute qui passe à proximité d'une ville réduit la population de celle-ci de 18% qui s'exode vers les banlieues ou plus loin de son lieu de travail. Peut-être est-ce agréable de vivre à Terrebonne ou encore dans le bucolique village de Val-David mais il s'agit d'une contradiction majeure si tu es obligé de parcourir 30 ou 60 km en voiture (ou pire, en SUV), en partie dans le trafic, pour un aller simple au boulot car tu détruis ce que tu prétends aimer: la nature. Malheureusement, l'humain est une espèce destructrice. Pour la population active, vivre dans la "nature" a un coût écologique énormément plus grand en raison de l'émission de gaz à effet de serre et du gaspillage d'énergie.
If you love nature, stay away from it.

Les pires défenseurs de l'environnement sont ceux qui le font à l'échelle locale: ils ne font que repousser le problème plus loin. Pour obtenir un impact global, il faut à tout prix adopter un usage intelligent des ressources, de l'énergie et de revoir notre façon de vivre.

Souvent les environnementalistes crient victoire lorsqu'ils réussissent à protéger un territoire de la construction, comme en Californie, mais en interdisant ceci, ça pousse les gens à aller développer à des endroits où les températures sont moins hospitalières mais plus économiques, comme au Texas, ce qui a pour conséquence plus d'air climatisé et de consommation d'essence. Le livre cite en exemple The Woodlands. Malgré leur bonne volonté, ils ne sont pas toujours des héros. Il faut analyser l'impact environnemental si le projet se réalise tout comme s'il ne se réalise pas.

Les restrictions adoptées par les villes pour freiner la construction d'édifices en hauteur, qui aurait l'avantage d'offrir de l'espace économique, voit l'effet inverse qui accroît les coûts. Par exemple, un règlement d'urbanisme à Paris oblige à ce que la hauteur des bâtiments ne doit pas dépasser 25 mètres dans les arrondissements centraux. Ceci afin de préserver une uniformité et ne pas nuire aux bâtiments ancestraux qui font la splendeur de la ville tant appréciée par les touristes, ce qui entraîne l'étalement urbain.

Pour réduire les gaz à effet de serre et freiner le réchauffement climatique, l'Occident tente par tous les moyens de convaincre l'Inde et l'Asie rurales, qui voient leur développement urbain s'accélérer, de ne pas commettre l'irréparable. S'enrichir et améliorer sa qualité de vie est une bonne chose qu'on souhaite à tous mais le grand risque est si elles adoptent le mode de vie occidental, avec l'expansion des banlieues et l'adoption massive de la voiture, ce sera catastrophique pour l'environnement vu la densité de population (qui comptent pour un total combiné de 2,5 milliards de personnes). Malheureusement c'est ce qui est en train d'arriver. Après tout, ils ne font qu'imiter les sociétés qui ont eu du succès en adoptant le "american way of life". Peut-être serait-il temps de commencer à montrer l'exemple plutôt que de leur faire la morale?

Pour conclure, rappelez vous qu'il est plus économique et écologique de voyager chaque jour à la verticale en ascenseur qu'à l'horizontale sur une autoroute. La nature que nous aimons tant ne s'en portera que mieux.


Tags: Livres, Montréal

dimanche 23 novembre 2014

Aimeriez-vous être son voisin?

Publié par Infinite Loop, à 08 h 04 0 commentaire

Parfois, poser la question, c'est y répondre. Sur la rue Bertmount dans le quartier Leslieville de Toronto...


Après réflexion, je crois préférer la maison du gosseux de Saint-Ulric.


Tags: Curiosités, Pancartes et écriteaux

lundi 27 octobre 2014

Un million, ça ne change pas le monde, sauf que...

Publié par Infinite Loop, à 07 h 17 0 commentaire

Au tournant de son 6ème anniversaire qui a eu lieu la semaine dernière, ce blogue personnel vient à l'instant de franchir la barre symbolique du 1 000 000 de visiteurs unique!

Ça ne change pas le monde sauf que j'aurais préféré que ça soit de l'argent ;-)

Merci et bonne journée à tous.


Tags: Saviez-vous que

samedi 9 août 2014

Initiation à la Guitar Porn!

Publié par Infinite Loop, à 10 h 43 0 commentaire

Lorsque j'ai acheté ma vieille maison, j'ai découvert que j'aimais particulièrement ses moulures de bois d'origine. Chacune avait un veinage qui créait un motif unique, de l'art arbitraire signé Dame Nature. À partir de ce moment-là, j'étais fasciné. Je savais que plus jamais je ne regarderais le bois de la même façon. Puis j'ai commencé à assembler des guitares et à m'intéresser de plus en plus au bois exotique. Parce que c'était sexy.

Un jour, j'ai commandé de mon fournisseur un corps pour un modèle Les Paul. Il m'a envoyé par erreur un modèle Telecaster. Une oeuvre d'art de la nature que le vendeur a bien voulu me concéder sans frais puisque je suis un bon client. La source du bois est de type "burl ash" et son motif exceptionnel est causé par une déformation possible en raison d'une maladie de l'arbre.


À partir de ceci, voici comment j'ai pu rendre cette guitare sexy. D'abord, j'ai appliqué un scellant à bois de marque Behlen. Déjà, on voit que le veinage est davantage mis en valeur.



Vu à plus haute résolution, on remarque l'effet 3D dans le motif.


Puis, en espérant que ça ne soit pas trop opaque, j'ai osé lui appliquer une teinture en aérosol spécialisée pour les instruments de musique. Le produit provient aussi du fabricant Behlen et la couleur est Encore Brown.



Pour la finition, j'ai probablement apposé 8 ou 10 couches de laquer (nitrocellulose), toujours de marque Behlen.


Ces produits, un peu plus dispendieux, donnent des résultats plus professionnels que ceux qu'on trouve en quincaillerie. Aussi, j'avais utilisé dans le passé le laquer en aérosol de marque Deft que j'achetais chez Langevin et Forest mais les tablettes sont vides depuis des mois... De toute façon, un artisan du bois m'a recommandé par expérience qu'il valait mieux utiliser les produits d'une même marque lors des différentes étapes de finition car on réduit grandement les risques que les éléments chimiques causent des réactions surprises qui pourraient faire dégrader le fini.

Suite à cette nouvelle expérience, je recherche de plus en plus les bois exotiques mais il faut y mettre le prix. Personnellement, j'aime bien le résultat final de cette Telecaster mais si je pouvais revenir en arrière, j''opterais pour ne pas teindre le bois et le garder le plus naturel possible de façon à moins dissimuler les veines du bois qui ressortent plus ou moins bien selon l'angle de la lumière. Ce sera pour un prochain projet.


Tags: Musique

24 cordes!

Publié par Infinite Loop, à 10 h 15 0 commentaire

Dans la catégorie "Instruments de musique étranges", ce patenteux du dimanche a créé une guitare basse avec rien de moins que 24 cordes...


Tags: Curiosités, Musique

samedi 19 juillet 2014

Moi et mon charango

Publié par Infinite Loop, à 11 h 16 1 commentaire

Je reviens d'un incroyable voyage au Pérou. Dans ce cas-ci, incroyable est un bien faible qualificatif. C'est le voyage d'une vie, avec un incontournable rituel d'environ 50 km de marche en montagnes par le chemin Inca pour se rendre au majestueux Machu Picchu. Même en regardant des photos, ça ne rend pas justice à la beauté et la diversité de ce pays. À l'origine, ce n'était pas mon premier choix de destination mais comme il s'agissait d'un voyage symbolique pour souligner les 30 ans de Madame Code 18, c'était certain que j'allais la suivre où qu'elle aille. Après tout, le Pérou, c'est Les Mystérieuses Cités d'Or et Tintin et le temple du soleil!

De tous les voyages que j'ai fait, je n'avais jamais pris l'habitude de rapporter un souvenir. Juste que ça n'avait aucun sens de rapporter de Paris une miniature de la tour Eiffel "Made in China"... Quelque chose d'authentique, voilà ce que je cherchais.

Dès notre arrivée à Lima, la capitale du Pérou, je me suis laissé imprégné par les sonorités de la musique traditionnelle andine, avec des instruments tels que la flûte de Pan et le charango. Cette petite guitare à 5 cordes doubles de nylon (donc 10 cordes) est accordée en GCEAE et a comme particularité que les cordes de la 3ème sont accordées à l'octave. À première vue, ça ressemble à un ukelélé "pimpé". Très cool. C'est à ce moment là que j'ai décidé de rapporter un instrument local à chacun de mes voyages. J'allais simplement le magasiner à la fin pour ne pas qu'il m'encombre durant le trek de 4 jours au Machu Picchu.

C'est à Puno, en bordure du lac Titicaca, que nous nous sommes mis à faire notre magasinage, non sans rencontrer quelques difficultés. Il faut dire qu'au Pérou, la plupart des touristes achètent des vêtements en poils d'alpaga, pas des charangos. Après quelques recherches (lire ici "tout un après-midi), nous avons pu dénicher quelques boutiques.

Nous étions en mission et on s'informait auprès des locaux qui nous donnaient des indications approximatives sur la position des commerçants dans la ville. Difficile à chercher quand tu ne viens pas du coin. Le plus drôle était qu'à ce moment-là, nous avions complètement oublié comment se nommait cet instrument exotique! Ça a bien amusé un chauffeur d'un taxi lorsqu'on tentait de lui expliquer en espagnol qu'on cherchait un instrument de musique dont le nom ressemblait à "cucharón" ou "chicharrón". Nous étions dans le champ, on venait de dire "louche" et crépitement"! Nous avons bien ri avec lui en réalisant notre gaffe et après quelques mimiques de joueur de guitare, il était fier de notre intérêt face à cet instrument propre à la culture des Andes: un CHA-RAN-GO. Et il nous a indiqué où se situait la boutique Guitarras Cardenas Fernandez.

Mon charango se marie à merveille avec mon plancher :-)
Pour 250 sols péruviens (S/. 250), soit environ 95$ canadiens, j'ai pu obtenir un charango, un étui et un jeu de cordes supplémentaire car je risquais de ne pas en trouver facilement au Québec. À ce prix, je crois que c'était ma plus grosse dépense au Pérou. À titre comparatif, dans certains restaurants de Puno, un repas pour deux avec boissons alcoolisées nous a coûté au total 13$.

Mon seul regret est de ne pas avoir pu acheter d'album d'un artiste local. Cependant, j'ai pu en télécharger un sur CD Baby, Ayacucharango de Federico Tarazona, un virtuose du charango qui, à ma surprise, est venu perfectionner son art à l'Université Laval au Québec. Il parle français et il a aussi remporté en 2011 un Premier Prix dans un concours de composition organisé par la Société de Guitare de Québec.


Tags: Musique, Pérou, Voyages

dimanche 13 juillet 2014

Le hasard d'une ressemblance ?

Publié par Infinite Loop, à 08 h 46 0 commentaire

Une observation que j'ai fait hier sur la ressemblance du concept de l'affiche du film Enemy du réalisateur québécois Denis Villeneuve (qui nous a donné l'excellent Incendies) et la pochette d'album The Sorrow And The Sound de la formation hardcore d'Angleterre Feed The Rhino, tous deux parus en 2014.

Vous en pensez quoi ? Est-ce une coïncidence que deux artistes aient le même genre d'idée, la même année, ou l'un peut avoir influencé l'autre ?




Tags: Club Vidéo, Musique

samedi 25 janvier 2014

Mafia Inc. : Grandeur et misère du clan sicilien au Québec

Publié par Infinite Loop, à 11 h 27 0 commentaire

Vito Rizzuto, parrain présumé de la mafia montréalaise, était vivant lorsque j'ai commencé la lecture de ce livre. C'était en décembre 2013. Il était mort lorsque je l'ai terminé. Le livre traînait chez moi depuis sa sortie en 2010 tellement qu'une édition révisée est parue en 2012 pour couvrir les plus récents événements. Suite à son décès le 23 décembre dernier, gageons qu'une nouvelle édition est en préparation.

J'avais l'habitude de lire les articles des auteurs André Cédilot et André Noël dans le journal La Presse et cet ouvrage constitue un assemblage bonifié des fruits de leurs recherches et de sources diverses.

À commencer par savoir si la mafia existe vraiment. Nul ne pourra nier l'existence du crime organisé mais qu'en est-il de cet espèce de mythe, moussé par le cinéma et les séries télé, qui ont alimenté l'imaginaire collectif sur ce qu'est la mafia ? Qu'on parle des Sopranos, Le Parrain, Donnie Brasco ou Goodfellas, il semble que la fiction rejoingne parfois la réalité (oui, certains sont inspirés de faits vécus).

À la commission Charbonneau, lorsqu'on posa la question à ex-entrepreneur en construction Nicolo Milioto sur ce qu'était la mafia, il se contenta de répondre: Je ne sais pas. C'est ici que commence la loi du silence. Tout le monde est au courant mais personne ne parle, sous peine de représailles. Comme pour Voldemort, "mafia" est un nom qu'il ne faut pas prononcer. Contentons-nous de la Cosa Nostra.

Au fil des pages, on assiste a l'ascension de la famille Rizzuto (par son père Nicolo puis avec son fils Vito) avec l'affiliation à la famille Cotroni de Montréal et du clan Bonanno de New York qui ont éliminé les Violi dans la guerre contre les Calabrais pour accéder au pouvoir.

Difficile de résumer simplement les événements puisqu'il s'agit vraisemblablement d'une guerre pour le trône, où pouvoir, politique, vices, argent et vengeances sont au coeur d'une intrigue complexe. À plusieurs reprises, les auteurs semblent se sentir obligés de revenir sur les événements ou liens familiaux pour être certains que le lecteur ne s'y perde pas.

Mis à part une meilleure compréhension des événements liés au crime organisé québécois ces dernières années, j'éprouve toujours un certain plaisir à découvrir des anecdotes:
  • Le grand-père Nicolo, son fils Vito et le fils de celui-ci, aussi prénommé Nicolo (Nick) étaient grandement liés au crime organisé (seul Vito est décédé d'une mort naturelle). Les deux autres enfants de Vito, eux, sont avocats. Curieux choix de carrière non?
  • Je n'habiterai jamais sur l'avenue Antoine-Berthelet en bordure du Bois-de-Saraguay à Montréal. D'abord parce que je ne suis pas assez riche mais surtout parce que nombreux sont ceux du crime organisé qui y ont pris résidence.
  • C'est une drôle d'ironie de nier l'existence de la mafia mais de s'amuser à faire des célébrations diverses avec comme trame de fond la musique du film le Parrain.
  • Je n'irai jamais manger au restaurant La Cantina, dont Rizzuto était l'un des propriétaire. Contrairement à son aspect extérieur, l'intérieur est beaucoup plus invitant et les critiques sont plutôt bonnes. J'aurais trop peur d'assister à  un règlement de comptes comme ce fût le cas dans le passé dans le stationnement.
  • Vito Rizzuto est allé à l'école secondaire St.Puis X sur Papineau, dans mon quartier.
  • Le salon funéraire Loreto à St-Léonard, où plusieurs mafieux décédés ont été exposés, est une autre propriété de la famille Rizzuto. Il y a quelques années, le père d'un ami italien y fût exposé. Son nom de famille figure dans le livre. Je ne veux pas insinuer qu'il était lié à des activités illégales mais c'est une drôle de coïncidence. Il ne faut pas être coupable par association :-)
  • Je me rends compte que je n'ai pas vu le film Donnie Brasco, tiré d'une histoire vraie (Joseph Pistone, agent du FBI qui a infiltré la famille Bonnano à NY). Je vais devoir y remédier.
  • Le légendaire cabaret Au Faisan Doré où de nombreux artistes ont performé à une certaine époque est maintenant le club de danseuses Kingdom Gentlemen's Club.
  • Le Cinéma Riviera, appartenant à la soeur de Vic Cotroni est maintenant le club des danseuses le Solid Gold, situé près du restaurant La Cantina dans le quartier Ahuntsic de Montréal.
  • Quand on voit un nom familier comme Cammalleri, j'ai immédiatement pensé à l'ex-joueur de hockey du Canadien de Montréal, Michael Cammalleri. Y a-t-il un lien de parenté?
  • Où on apprend les démarches de camouflage d'un accident de Ferrari auprès du concessionnaire de voitures de luxe John Scotti...
  • Sur l'avenue Mont-Royal, l'ancien restaurant New Miss Mont-Royal est devenu la populaire boutique L'Échange, où on peut acheter et vendre des livres, CD et DVD usagés. Pour les curieux, voir cet article de la Société d'histoire et de généalogie du Plateau Mont-Royal concernant les crimes du Plateau.
  • Les auteurs font mention d'une rencontre entre des membres de la mafia et la famille Saputo (empire du fromage, propriétaire de l'équipe de soccer l'Impact de Montréal) pour des projets d'expansion avec la Grande Cheese Co. Je ne mets pas en doute la légalité de l'entreprise, je crois plutôt que des membres de la mafia voulaient investir avec eux pour blanchir de l'argent dans des activités légales.
  • Je savais déjà que je n'étais pas la clientèle cible du Moomba Superclub de Laval (au Centropolis). Je l'éviterai encore plus depuis que j'ai appris qu'il est reconnu pour être un lieu de fête prisé des plus jeunes mafiosis et des gangs de rue. Des fusillades et meurtres s'y sont produis ces dernières années.
Après avoir lu le livre, si cet univers interlope vous intéresse, je vous recommande aussi d'aller visiter l'exposition Scandale! Vice, crime et moralité à Montréal, 1940-1960 au Centre d'histoire de Montréal, présentée jusqu'au mois d'octobre 2015.


Tags: Livres, Montréal

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