Bien que la photo ait été prise par moi, je ne suis pas l'auteur de cette plaisanterie ;-)
Vu dans les toilettes du Chicago History Museum.
Bien que la photo ait été prise par moi, je ne suis pas l'auteur de cette plaisanterie ;-)
Quand j'étais petit, mes parents avaient tout juste assez d'argent pour payer le nécessaire, avec parfois des fins de mois plus précaires. Alors que je voyais des amis de mon entourage se faire récompenser pour tout et pour rien à coup de cadeaux dispendieux, il était impossible pour mes parents d'en faire autant. Étant jeune, je me souviens avoir été furieux de ne pas recevoir autant que les autres, comme si je ne l'avais pas mérité autant qu'eux. Puis, j'ai vite compris que si je voulais quelque chose, je devais moi-même prendre les choses en main. À ma manière (et en toute légalité!).
Rapidement, je suis devenu le mouton noir de la famille. Lorsque j'avais un objectif en tête, rien ne m'empêchait de l'atteindre. À maintes reprises, j'ai croisé des gens qui me reprochaient de ne pas me conformer à la masse et qui jugeaient mes choix de vie. Un de mes premiers employeurs m'a même dit que j'avais un problème d'attitude et que je n'irais nulle part. Si seulement il voyait à quel point je ris dans ma barbe en écrivant ces lignes...
Pendant des années, j'ai travaillé d'arrache-pied pour obtenir ce que je voulais, en ayant constamment l'impression de devoir en faire plus pour obtenir la même chose que ce que certains avaient tout cuit dans le bec. Clairement, je valorisais la méritocratie et le fait de ne devoir qu'à soi-même son succès. J'ai eu la chance d'avoir des expériences professionnelles enrichissantes et j'ai toujours su créer mes propres opportunités. Après mes études, j'ai continué de me mettre le nez dans les livres, pour le plaisir. Et la récompense fût exponentielle.
Lorsque j'ai acheté ma première voiture usagée, j'étais fier de pouvoir la payer comptant. Lorsque j'ai acheté ma première voiture neuve, j'étais le premier surpris de constater que j'avais l'argent en banque. Je pourrais la changer pour une plus luxueuse mais à quoi bon ?
Il y a 3 ans, j'achetais ma première maison. Et parce que je suis du genre à détester le trafic, j'ai opté pour une maison à Montréal, plus petite et beaucoup plus chère que ce que j'aurais pu obtenir en banlieue, au grand dam de certaines personnes de mon entourage qui croyaient que je courrais à ma perte dans la métropole de la perdition et de tous les défauts du monde. Parce qu'on le sait, le bonheur est si abondant dans les banlieues du consumérisme et de la pelouse bien coupée ;-)
Avant de signer mon hypothèque, mon conseiller financier a insisté pour que je fasse mon budget. Il me connaissait plutôt mal. La troisième fois que je suis allé faire un remboursement anticipé sur la maison, il savait à qui il avait affaire.
Pourtant, n'allez pas croire que j'ai droit à un salaire démesuré. Je gagne bien ma vie et j'ai quand même souvent la crainte de manquer d'argent alors que je ne me suis jamais privé de rien. Parce que l'important n'est pas tant combien on gagne mais bien ce qu'on fait de son argent. Il y a une différence énorme entre s'habituer à vivre sur le crédit versus attendre d'avoir l'argent pour s'offrir quelque chose. Parce que quand tu as travaillé pour, tu le mérites, tout simplement.
Je disais à l'instant que ça faisait trois ans que j'étais propriétaire de la maison. Vous vous doutez bien que je ne l'ai pas payé en totalité. Par contre, comme l'annonçait le titre de ce billet, j'ai bel et bien remboursé 35,78% du prêt durant cette même période. C'est ma petite fierté et mon pied de nez à ceux qui doutaient de moi. De plus, selon le rôle foncier, la valeur de la propriété s'est appréciée de près de 60 000$ depuis que je suis propriétaire (hausse de 21%). Si l'inspecteur de la ville était passé pour constater les rénovations (cuisine refaite à neuf), gageons que ça aurait été plus. Jamais un placement n'a été aussi rentable.
Il n'y a pas de recette magique au succès. C'est à nous de choisir le chemin qui mène à lui, peu importe les obstacles à franchir ou ce qu'en disent les autres.
Pour Noël, j'ai demandé à mes parents de ne pas recevoir de cadeau. Je passe mon tour pour cette année.
Mes collègues voulaient voir la nouvelle guitare que je venais de terminer. J'avais convenu avec eux d'une date où j'apporterais ma guitare mais aussi un module multi-effets pour qu'ils puissent l'essayer. La veille, à la toute dernière minute, j'ai voulu corriger deux petits défauts pour qu'elle soit parfaite. Je n'aurais jamais dû y toucher.
Ma première erreur a été de vouloir nettoyer la colle laissée en résidu par le ruban à masquer sur la bordure plastique. J'ai utilisé de l'acétone et un coton-tige (Q-Tips) pour frotter doucement les parties en cause. Mais en le pressant contre le plastique, le coton a laissé échapper une goutte sur le fini laqué et en a fait dissoudre l'acrylique de la finition sur sa trajectoire.
Pour corriger le tir et lui redonner son lustre, j'ai pensé vaporiser une couche de laque Watco en aérosol et en profiter pour faire d'autres petites retouches. Le problème avec l'aérosol, c'est qu'il faut constamment bouger la trajectoire du jet pour que l'application soit uniforme et il suffit de rester un peu trop longtemps au même endroit pour que la laque s'accumule et forme des coulisses en séchant. C'est exactement la situation qui s'est produite et par réflexe, j'ai fait la pire chose à faire dans cette situation : essuyer l'excédent avec un chiffon.
Je n'y avais pas pensé et pourtant, je l'avais observé, c'est comme si l'application d'une couche de laque par dessus une existante finissait par se fusionner avec la précédente en donnant l'impression qu'elles ramollissent au contact de la nouvelle couche liquide. En essuyant ce que je pensais être la seule couche non-durcie, c'est plutôt plusieurs épaisseurs qui ont été retirées, donnant une impression visuelle d'un creux formé par l'absence de laque. Lorsque ça arrive, c'est pratiquement irrécupérable et esthétiquement, on préférera que la partie exposée de la guitare soit parfaite. Dans ce cas, je n'avais d'autres choix que de recommencer la finition. Je vous rappelle que j'avais promis de l'apporter le lendemain...
Ce jeudi soir là, j'ai entrepris de relever le défi de décaper la table du dessus et de refaire la finition, avec pour objectif qu'elle soit terminée le lundi matin. J'ai pris du décapant pour meubles Heirloom pour dissoudre le vernis-laque et j'ai sablé le dessus puis j'ai utldu diluant à peinture pour retirer le maximum de teinture.
Comme une image vaut mille mots :
Application du décapant avec un chiffon, ça ressemble à du gel qu'il faut appliquer en généreuse quantité. |
Diluant à peinture et sablage. |
Application d'une base diluée de teinture noire pour foncir le veinage. |
Teinture rouge. |
Application de la laque en aérosol. |
Après quelques couches de laque. |
Après coup, je remarque que j'ai corrigé d'autres défauts au bas du corps qui ne sont plus visibles (réf. Billet du making-of). |
Comme une neuve! |
Une collègue n'a pas verrouillé son ordinateur portable lorsqu'elle s'est absentée de la réunion. Nous en avons profité pour écrire une niaiserie dans son document électronique.
À son retour, elle demanda qui avait écrit ça. Nous avons fait mine de ne pas savoir.
Un autre collègue répondit que de toute façon, ça ne ressemblait pas à son écriture.
À mon tour, j'ai ajouté que ça ne pouvait pas être moi car la mienne ressemble davantage à du Verdana.
On est con comme ça en fin de journée :-)
Je viens de terminer l'intégration d'une solution de paiement en ligne pour un client. Comme celui-ci possédait déjà un compte à la Banque Nationale du Canada, la solution retenue fût celle du fournisseur Global Payments auquel elle est affiliée.
Avant d'amorcer le travail, j'ai eu à communiquer avec Global pour ouvrir un compte sandbox afin de faire des tests de programmation et simuler les transactions. Pour obtenir des renseignements et la documentation technique, j'ai eu à laisser un message à trois personnes dont seule la dernière retourna mon appel.
Le vendeur qui m'a rappelé n'avait aucune notion technique et se préoccupait davantage me promouvoir les différents services plutôt que de répondre à mon besoin. Au bureau
de Global Payments au Québec, je me suis fait dire par une autre employé que le seul technicien qui pouvait m'aider était en vacances et que je devais attendre son retour(!). Lui non plus n'a pas donné suite à ma requête.
C'est si difficile d'obtenir une réponse facilement ? J'ai donc poussé ma chance plus loin et je crois m'être retrouvé à parler à quelqu'un au bureau régional en Ontario qui m'a dit d'envoyer un courriel au support technique, puis j'ai échangé des communications avec des gens de l'entité GlobalPay (selon l'adresse courriel) pour enfin obtenir l'accès par
l'intermédiaire d'une autre entité nommée CRESecure située à Atlanta aux États-Unis... C'est vrai que c'est la période de l'année où débute la série Mondiale de baseball mais ce n'est pas une raison pour que tout le monde se relance la balle.
Je croyais que mes ennuis s'arrêteraient là mais non. Lors de la phase de développement, j'intégrais la solution nommée SecureForm qui permet à un hébergeur qui n'a pas de certification PCI (Payment Card Industry) de déléguer la responsabilité de saisir les informations de la carte de crédit à une passerelle hébergée chez un fournisseur accrédité comme Global Payments, sans jamais que le site marchand ne manipule le numéro de la carte de crédit sur ses serveurs.
Or la documentation m'a fait rager car elle comporte son lot d'erreurs. Par exemple, à la page 36 de 55 du document PDF Global Transport Secure Form Implementation Guide v.1.pdf, sous la section intitulée Global Transport Secure Direct Services, j'ai compté trois erreurs techniques. La dernière révision date pourtant de juillet 2013...
À titre de référence, voyez la capture ci-dessous.
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Lorsque j'ai complété l'assemblage de ma toute première guitare artisanale, j'annonçais déjà que j'en entamais une deuxième. Toujours de type Les Paul, car c'est le modèle le plus prestigieux à mes yeux et que j'apprécie l'élégance de son architecture.
Je vous propose donc de suivre l'évolution de sa finition par cet album photos dont les étapes s’échelonnent sur 6 semaines de travail. Croyez-moi, le résultat dépasse largement celui de la précédente.
Aussi, contrairement à la première où j'utilisais un fini protecteur à base d'huile d'abrasin (tung oil), j'ai opté cette fois pour la lacque, ce qui donne un résultat beaucoup plus professionnel mais comportant plus de risques à l'application.
Soyez courageux. Même si ce n'est pas le cas, faites semblant de l'être. Personne ne peut faire la différence.
Je suis allergique aux animaux à poils comme les chiens et les chats. Surtout ceux dont les propriétaires m'assurent qu'ils sont hypoallergènes. Comme je réagis à coup sûr à ces bibittes poilues, mes animaux de compagnie sont des reptiles. Deux d'entre eux sont des geckos qui partagent le même terrarium.
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