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Code 18
Manuel du savoir-faire à l'usage des geeks et des curieux
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lundi 31 décembre 2012

Mes résolutions et objectifs pour 2013

Publié par Infinite Loop, à 10 h 05 0 commentaire

Les résolutions du nouvel an sont faites pour ne pas être tenues. Comme les écrits restent, peut-être que je me sentirai un peu plus obligé de respecter mes objectifs.

Professionnel

  • Apprendre :
    • un nouveau langage de programmation ou technologie
    • un autre framework PHP MVC
    • un CMS (Drupal, Joomla, autre ?)
  • Relever des nouveaux défis et sortir de ma zone de confort. Ça fait quelques temps que certains m'incitent à faire le saut, j'ai donc refait mon Curriculum Vitae et je me sens plus prêt que jamais à écouter les opportunités qui me permettront d'atteindre le prochain niveau.
  • Donner une chance à Windows 8. J'y vais à reculons mais je vais lui donner une semaine pour qu'il me prouve qu'il ne devrait pas être mal-aimé.
Lecture

Mes étagères sont pleines. J'aimerais rattraper le retard dans ma liste de lecture et si possible, terminer un livre par mois (ce sera difficile) :
  1. What Would Google Do? de Jeff Jarvis (pour enfin le remettre à son propriétaire qui me l'a prêté)
  2. Team Geek de Brian W. Fitzpatrick et Ben Collins-Sussman
  3. Malavita de Tonino Benacquista
  4. The Efficient Guitarist, volume 1 & 2 de Marc Schonbrun
  5. La vie, mode d'emploi de Georges Perec
  6. The Pillars of the Earth de Ken Follett (ou tricher et regarder au minimum la mini-série)
  7. Code: The Hidden Language of Computer Hardware and Software de Charles Petzold (commencé mais jamais terminé)
  8. Clean Code de Robert C. Martin
  9. 97 Things Every Programmer Should Know de Kevlin Henney
  10. Society of Mind de Marvin Minsky (il date de 25 ans mais il m'intéresse encore)
  11. The World In Six Songs: How the Musical Brain Created Human Nature de Daniel Levitin (j'avais apprécié This is your Brain on Music, je devrais aimer celui-là)
  12. Beneath the Neon: Life and Death in the Tunnels of Las Vegas de Matthew O'Brien
Amitié
  • J'ai négligé mes amis durant la dernière année en raison des rénovations et d'une bonne dose de temps supplémentaire qu'exigeait mon travail. Il ne devrait pas y avoir d'obstacles pour que la situation revienne à la normale en 2013. Encore cette année, j'organiserai le classique BBQ annuel.
  • J'ai rencontré quelques personnes par l'entremise de mon blogue et ce fût fort intéressant. Il y en aura d'autres.
Maison
  • Rénovation : les terminer une fois pour toutes et avoir plus de temps libre pour tout le reste.
  • Faire de la bière artisanale. J'en ai fait dans le passé et j'aimerais répéter l'expérience maintenant que je suis mieux installé. Mes choix : Hefeweizen, bière blanche, de blé (wheat beer), cream ale ou Irish Stout.
Musique
  • Poursuivre les cours de guitare avec Truefire. Parce que j'ai été assidu cette année, j'ai progressé plus rapidement que par le passé. Pour 2013, j'ai l'intention d'atteindre la vitesse grand V.
  • Produire des échantillions avec GarageBand sur iPad mini ou M-Audio FastTrack/ProTools.
Voyage
  • Visiter un autre pays avec une culture complètement différente. Si la situation le permet, l'Égypte pourrait être une option intéressante.
Si j'accomplis seulement la moitié de tout ça, je serai satisfait. J'espère que vous aurez autant de beaux projets que j'en aurai pour 2013.

À tous, je vous souhaite une bonne et heureuse année.


Tags: Le coin du geek

dimanche 30 décembre 2012

Le programmeur gremlin

Publié par Infinite Loop, à 14 h 56 0 commentaire

Trois programmeurs qui se rencontrent pour un souper ont nécessairement des discussions geeks. Avec un peu d'imagination, nous avons énuméré quelques caractéristiques à considérer si vous devez engager un programmeur gremlin dans votre équipe.

Clonage

Au contact de l'eau, le programmeur gremlin se multiplie. Choisissez-en un particulièrement compétent et faites-en bénéficier votre entreprise.

Verdict : avantage

Lumière

Le programmeur gremlin a peur de la lumière, ça peut le tuer. C'est pourquoi il ne doit jamais remplacer les ampoules brûlées et qu'il préfère travailler dans le noir. De toute façon, ce n'est pas dans sa description de tâches, c'est un problème de matériel.

Verdict : neutre

Nourriture

En situation de late night coding, le programmeur gremlin ne doit en aucun cas se nourrir après minuit sans quoi il se transformera en monstre de la programmation.

Pour contourner ce désagrément, vous pouvez tenter de le changer de fuseau horaire avant de lui offrir à manger. Mais considérez la tentative comme risquée puisqu'on dit qu'il est toujours minuit quelque part dans le monde.

Verdict : inconvénient


Tags: Humour, Programmation

vendredi 28 décembre 2012

Plus de 200 000 visiteurs uniques en 2012

Publié par Infinite Loop, à 09 h 25 1 commentaire

Une étape importante vient d'être franchie ce matin pour le projet Code 18 : c'est la première fois que le blogue dépasse le cap des 200 000 visiteurs à l'intérieur d'une année. Depuis son ouverture en 2008, c'est plus d'un demi-million de visiteurs uniques de toute la francophonie qui sont venus fouiner par ici.

Quelques statistiques à l'occasion de cette revue de fin d'année :

  • créé en octobre 2008
  • près de 1200 billets publiés
  • 516 000 visiteurs uniques depuis sa création
  • moyenne de 550 visiteurs par jour pour 2012
  • 343 followers sur mon compte Twitter
  • 305 fans sur la page Facebook
  • 3 soupers de geeks à Montréal
  • environ 100$ de revenus publicitaires en 2012 (pour tout cet effort, 200$ au total)
C'est quand même respectable pour un blogue que j'ai lancé pour le plaisir sans savoir où ça allait mener. Au fil du temps, j'ai diversifié les sujets traités selon mes intérêts, ce qui rend ce blogue encore plus personnel plutôt que de s'orienter vers le webzine.

J'ai souvent vu des créateurs (artistes, auteurs, musiciens) lancer des projets qui étaient principalement consommés par leurs collègues de travail, famille et amis, pour les supporter et les encourager dans leurs démarches. Parce que j'ai lancé mon projet anonymement, même auprès de mes proches, j'ai une petite fierté de dire que ce n'est pas mon cas et qu'il connait un certain succès que je n'aurais pas pu soupçonner. En vérité, moins de 10 personnes de mon entourage connaissent son existence, soit parce que je leur ai dit ou qu'ils ont eu des indices leur permettant de le déduire. Qu'est-ce que ça serait si les autres le savaient ? C'est peut-être la prochaine étape logique dans cette expérience, question de voir jusqu'où ça peut aller.

Justement, je dois me pencher sur les objectifs futurs du blogue pour l'année à venir. Et en profiter pour me fixer des buts personnels et résolutions pour 2013... que j'essaierai tant bien que mal de tenir avant de les abandonner lâchement!


Tags: Le coin du geek

jeudi 27 décembre 2012

10 ans de petit change

Publié par Infinite Loop, à 11 h 54 0 commentaire

Pendant une soirée de congé des fêtes, tout bon vieux couple qui cherche à briser la routine se doit de remplir ses obligations au moins une fois par 10 ans en pratiquant cette activité : faire des rouleaux avec la monnaie accumulée durant sa vie commune.



On fait le compte :
  • 63 rouleaux de 1 sous (0,50$ / rouleau)
  • 9 rouleaux de 5 cennes (2$ / rouleau)
  • 10 rouleaux de 10 cennes (5$ / rouleau)
  • 14 rouleaux de 25 cennes (10$ / rouleau)
Grand total : 239,50$

Dès demain, nous irons déposer le tout à la banque. Vos suggestions sur la façon de dépenser cet argent sont les bienvenues :-)


Tags: Curiosités

vendredi 21 décembre 2012

Le iPad mini que j'espérais ne pas recevoir

Publié par Infinite Loop, à 10 h 47 0 commentaire

Aussi étonnant que cela puisse paraître, c'est un cadeau que je ne tenais pas nécessairement à recevoir. Non, c'est vrai, j'ai déjà une tablette Nexus 7 qui me satisfait, pourquoi avoir un iPad mini ? Vu le buzz et le facteur de mode, certains de mon entourage m'ont immédiatement offert de me l'acheter avant même de l'avoir déballé. J'avoue avoir hésité un peu. Il faut dire que mon expérience avec l'iPod Touch m'a laissé un goût amer : l'obsolescence planifiée des produits Apple a vite eu raison de mon intérêt. La plupart des applications que j'avais acheté et installé devenaient soudainement incompatibles avec les mises à jour d'iOS (support maximum de 3.1.3 pour la 1ère génération). Comme quoi la stratégie pour réduire volontairement la durée de vie utile d'un produit fonctionne et que les consommateurs mordent à l'hameçon avec le sourire... Mais bon, comme j'ai reçu l'iPad gratis, je ne devrais pas m'en plaindre. Au contraire, c'est une opportunité pour comparer les deux gadgets et qui sait, éventuellement développer sur ces plateformes mobiles (un aspect de la programmation qui m'intéresse de plus en plus).

J'ai dressé la liste des avantages et inconvénients de chacun, selon mon point de vue.

iPad mini wifi / 32GB

J'aime

  • le design et la finition, beaucoup plus sexy
  • la caméra iSight pour prendre des photos de 5 MP
  • Siri, qui reconnaît mieux les commandes vocales avec l'accent québécois que son équivalent Android
  • les applications sont généralement de meilleure qualité
  • l'excellente application GarageBand pour la musique (4,99$)
  • le rendu satellite 3D de Apple Plans. L'image est léchée et tape-à-l'oeil, ça fait penser aux miniatures d'une maquette, seulement disponible dans les grands centres urbains

J'aime moins
  • 430$ + tx
  • être obligé d'utiliser iTunes
  • l'application Plans en général. Heureusement, Google Maps est de nouveau disponible depuis quelques jours.
  • le connecteur Lightning et l'adapteur à 29$ qu'on est pratiquement obligé d'acheter
  • l'absence de GPS (on est positionné selon le réseau sans fil le plus proche)
  • l'absence d'assistant de navigation
  • les applications gratuites sont souvent un prétexte pour devenir payantes avec les achats intégrés
  • la difficulté de déposer des fichiers dans l'appareil (par exemple des CBR ou PDF). Merci Dropbox!
  • chargement par la prise murale seulement (adapteur inclus dans la boîte). Malgré que mon PC ait été fabriqué en 2012, le port USB ne fournit pas suffisamment de puissance pour le recharger par là.
  • l'accessoire iRig ne semble plus compatible avec iOS 6
  • un petit défaut de réponse de l'écran proche du cadre

Nexus 7 / 16 GB

J'aime
  • 209$ + tx (bon rapport qualité/prix)
  • l'intégration des outils de Google
  • le GPS disponible en tout temps à condition de charger les cartes offline
  • l'assistant de navigation avec les directions vocales pour se rendre à destination
  • beaucoup d'applications gratuites, les autres sont généralement moins chères
  • avoir reçu 25$ à dépenser dans le Play Store lors de l'achat en ligne
  • la facilité à déposer des fichiers dans l'appareil comme si c'était une clé USB
  • chargement possible par le port USB ou l'adapteur mural (aussi inclus)
J'aime moins
  • la finition (l'écran est légèrement décollé, comme s'il manquait un tour de vis lors du montage. J'ai commandé en pré-vente 1 mois avant sa sortie, probablement que ce problème s'est corrigé par la suite)
  • une seule caméra (frontale) pour le chat vidéo, impossible d'utiliser Instagram
  • aucun équivalent à GarageBand ni possibilité d'y connecter un guitar link
  • la qualité de certaines applications, ça tend à s'améliorer. Les développeurs ont tendance à prendre Android pour un système de deuxième ordre et concentrent leurs efforts sur l'iPad, beaucoup plus grand public
  • la reconnaissance vocale qui laisse à désirer, sauf si je me donne un accent français de France :-)
  • la disponibilité du contenu à télécharger varie selon notre emplacement. Lorsque je suis allé aux États-Unis, j'avais accès à beaucoup plus de contenu qu'au Canada

Mon verdict

À défaut d'avoir une tablette unique qui présente toutes les caractéristiques désirées, je vais alterner entre les deux selon le type d'utilisation que j'en ferai. L'iPad demeure un beau produit mais comme je l'utiliserai principalement pour connecter ma guitare à GarageBand, je n'aurais pas déboursé plus de 400$ pour en obtenir un. Déjà que je possède un multi-effets Digitech RP155, un Guitar Link USB de type Behringer UCG102 et une interface M-Audio FastTrack à connecter à l'ordinateur pour enregistrer avec ProTools... La bonne nouvelle, c'est qu'il semble possible de les connecter aussi à l'iPad àpeu de frais à l'aide d'un adapteur générique de type USB Camera to Lightning (10$ sur eBay au lieu de 29$ au Apple Store). Comme ça vient de la Chine, je vous en reparlerai lorsque je l'aurai reçu et testé le tout.


Tags: Mobile

mardi 18 décembre 2012

Prendre une capture d'écran avec l'iPad mini

Publié par Infinite Loop, à 08 h 57 0 commentaire

Depuis peu, je suis propriétaire d'un iPad mini et mon prochain billet lui sera consacré. Pendant la rédaction, je cherchais à trouver comment faire une capture d'écran et j'ai eu l'intuition que ça pouvait être une combinaison de touches semblable à ce que j'avais décrit avec ma tablette Nexus 7. Cette astuce peut sembler évidente pour les accros des produits Apple mais comme je n'en suis pas un...

Pour faire un screenshot de votre écran, appuyez simultanément pendant 2 secondes sur les boutons suivants puis relâchez les :

  • Power (mise en marche/veille), qui se trouve sur le dessus de l'appareil
  • Home (bouton principal) au bas de l'écran
Vous devriez entendre un déclic de caméra et l'écran fera un flash blanc. N'attendez pas trop longtemps pour relâcher les boutons, j'ai moi-même éteint par mégarde l'appareil :-)




Les images des captures se retrouveront dans vos photos (icône encadrée sur la photo).

Pour terminer, un petit truc GIMP concernant le montage photo ci-dessus où j'ai illustré l'emplacement des boutons : j'ai finalement ajouté le plugin Draw Arrow provenant du GIMP Plugin Registry pour m'éviter de les tracer à la main comme je le faisais d'habitude. Eh misère que je me donnais du trouble...


Tags: GIMP, Mobile

dimanche 16 décembre 2012

Citation no. 157 sur l'expérience

Publié par Infinite Loop, à 08 h 50 0 commentaire

Si vous pensez qu'il est dispendieux d'engager un professionnel pour accomplir le travail, attendez d’avoir embauché un amateur.

- Red Adair


Tags: Citations

vendredi 14 décembre 2012

Appliquer la loi de Chaboillez

Publié par Infinite Loop, à 08 h 27 1 commentaire

Plus tôt cette semaine, je me suis fait complimenter sur la qualité de mon français par une lectrice de mon blogue. Quand on reçoit des félicitations, on dit qu'il faut les prendre humblement pendant que ça passe. À bien y penser, ce n'était pas la première fois que j'entendais ces mots être prononcés. Généralement, ça tournait autour du "Tu écris bien pour un gars". Là, c'était plutôt "Tu écris bien, surtout pour un programmeur". Bah, à chacun ses forces!


Il faut admettre que le français est rarement la force des gars. La plupart vont préférer passer du temps à faire du sport ou à être devant un jeu vidéo plutôt que de se caler dans un fauteuil pour lire un bouquin. Je n'ai pas la prétention que mon français écrit est parfait, au contraire. Cherchez les fautes sur ce blogue, vous en trouverez trop à mon goût. Seulement, je suppose qu'il est remarqué parce que j'y apporte une attention particulière par rapport à d'autres qui utilisent l'écriture que de façon fonctionnelle.

Donc possiblement qu'il est supérieur à la moyenne. Être un intellectuel et un rat de bibliothèque n'est pas étranger à cela. Pourtant, les règles grammaticales sont depuis longtemps oubliées dans ma mémoire et je n'ai qu'un vague souvenir de me rappeler de quelques-unes. Je suis convaincu qu'à force d'avoir beaucoup lu depuis mon enfance, ma mémoire photographique des mots et des formulations de phrases me suffit à tirer mon épingle du jeu.

Au bureau, chaque poste de travail possède une licence du logiciel de correcteur linguistique Antidote. Je n'ai jamais senti le besoin de l'utiliser, peut-être parce que mes rares fautes se font discrètes si on compare à celles qu'on retrouve dans les textes rédigés par mes supérieurs. Quand la majorité des gens sont incapables de noter les erreurs flagrantes dans un texte, on se dit que les nôtres passeront sans doute inaperçues.

Pour minimiser les risques d'erreurs, il existe une botte secrète que vous avez sans doute déjà appliquée sans le savoir. Depuis mon jeune âge, chaque fois que j'avais à faire une rédaction et que j'ignorais l'orthographe d'un mot, je le remplaçais par un synonyme dont j'étais certain de l'épellation ou je changeais la tournure de la phrase. Plus vieux, j'ai découvert que j'appliquais la Loi de Chaboillez : contourner le problème plutôt que de faire ou de dire une bêtise.

Cette loi, aussi dite du Square de Chaboillez, prend son origine vers 1885 à Montréal (au site de l'ancien Planétarium Dow, à l'intersection des rues Saint-Jacques et Peel). Louis Cyr, l'homme le plus fort du Canada de l'époque (et possiblement du monde vu la nature de ses exploits), exerçait aussi le métier de policier. Un jour de canicule, alors qu'il patrouillait dans le secteur avec un autre agent, on les informa qu'un cheval était mort d'épuisement en raison de sa charge et la chaleur. Son collègue commença à rédiger le rapport mais il ignorait comment écrire "Chaboillez". Louis Cyr se gratta la tête, ramassa le cheval et le traîna jusqu'au coin de la rue suivante. "Voilà, tu n'as qu'à écrire que le cheval est mort sur la rue Notre-Dame !".

Je suppose que ça s'applique aussi à d'autres domaines que la langue. Récemment, un collègue était irrité par l'absence d'une fonctionnalité dans un logiciel. Plutôt que de chercher comment activer l'option dans les préférences, il a jugé bon de remplacer le logiciel par celui d'un concurrent qui avait l'option activée par défaut. Quoique là, ça appartient un peu au domaine de la bêtise...


Tags: Lois et principes, Montréal

mercredi 28 novembre 2012

Click unique sur un bouton jQueryUI dialog

Publié par Infinite Loop, à 13 h 05 0 commentaire

Il y a de ces bogues que les développeurs ont tendance à oublier car ils connaissent suffisamment bien la mécanique du système pour savoir comment l'utiliser et contourner les comportements indésirables. Pour l'utilisateur normal, la façon d'utiliser un système est généralement plus intuitive et fait ressortir les surprises malgré lui. Il peut avoir tendance à recommencer à nouveau s'il ne voit pas d'indicateur ou de changement visuel en guise d'indice de progression. D'autres sont adeptes du double-clic sur les contrôles pour être certains que le système ait bien saisi ce qu'il doit faire. Si ça ne fonctionne pas, pèse plus fort! Pour l'action qui en résulte, on a qu'à penser à l'envoi répété d'un courriel ou pire, un paiement qui passe en double. C'est ce qui est arrivé dans un projet utilisant le composant Dialog de jQueryUI.

L'idéal est de pouvoir détecter le doublon d'appel côté serveur mais parfois une contrainte nous en empêche. Une solution simple et efficace est de modifier l'interface utilisateur et de restreindre la possibilité de cliquer sur les boutons d'action, en les désactivant ou en les cachant.



Ici, chaque fois qu'on clique sur le bouton "Accepter",  une requête Ajax se fait sur le serveur et du code est exécuté. D'ordinaire, il aurait dû s'exécuter une seule fois mais comme la requête Ajax doit attendre la réponse du serveur qui vient plus ou moins vite selon sa charge de travail, les utilisateurs n'ont pas d'indicateur visuel pour indiquer que le processus est en cours.

Comment solutionner ce problème ?

Dès qu'un bouton d'action du dialogue est cliqué, on peut désactiver tous les boutons à l'intérieur. Par cette contrainte, il n'est plus possible de cliquer à nouveau dessus et lancer par erreur d'autres requêtes vers le serveur. Par contre, le thème CSS de jQueryUI fait que l'apparence ne change pas. L'ajout d'une classe pour griser les boutons pourrait s'avérer suffisant. Dans ma solution, j'ai préféré cacher les boutons et remplacer le contenu du dialogue par un GIF animé montrant une progression de chargement accompagné d'un message indiquant de patienter.


Code d'exemple épuré pour reproduire la problématique

Inclusion de jQueryUI et ses dépendances
<link type="text/css" rel="stylesheet" href="/js/jquery-ui-1.9.2.custom/css/ui-lightness/jquery-ui-1.9.2.custom.min.css" />

<script type="text/javascript" src="/js/jquery-ui-1.9.2.custom/js/jquery-1.8.3.js"></script>
<script type="text/javascript" src="/js/jquery-ui-1.9.2.custom/js/jquery-ui-1.9.2.custom.min.js"></script>

Le code HTML
<h1>jQueryUI dialog</h1>

<p><input type="button" id="btnOpenDialog" value="Ouvrir le dialogue" /></p>

<div id="divDialog" title="Confirmation" style="display:none;">
    Faites un choix
</div>

JavaScript 
var dialogConfig =
{
    autoOpen: false,
    modal: true,
    resizable: true,
    draggable: true,
    buttons: {
        'Accepter': function(){
            // closure
            var dialogContainer = $('#divDialog').parent();

            // chercher ces classes à l'intérieur du HTML de dialogContainer
            $('.ui-dialog-content, .ui-dialog-buttonpane button', dialogContainer).hide();
   
            // Si vous préférez désactiver les boutons plutôt que les cacher
            // $('.ui-dialog-content, .ui-dialog-buttonpane button', dialogContainer).attr('disabled','disabled');
  
            $('div.ui-dialog-buttonpane', dialogContainer)
                .css('text-align', 'center')
                .append( $('')
                .attr({'src':'/images/ajax-loader.gif'}) )
                .append(' ' + ' Veuillez patienter...');

            var theDialog = this;

            $.ajax({
                url: 'ajax/long-process.php',
                success: function(data){
                    $(theDialog).dialog('close');
                }
            });

        },
        'Refuser': function(){
            $(this).dialog('close');
        }
    },
    close: function(){
        // réinitialisation du dialogue à son état d'origine
        $('#divDialog').parent().html(dialogHtml);
        $('#divDialog').dialog(dialogConfig);
    }
};

var dialogHtml = null;

$(document).ready(
    function(){
        dialogHtml = $('#divDialog').parent().html();

        $('#divDialog').dialog(dialogConfig);

        $('#btnOpenDialog').click(
            function(){
                $('#divDialog').dialog('open');
            }
        );
    }
);

Comme le code JavaScript altère le contenu du dialogue généré par jQueryUI, il perdra son état initial lors d'une réouverture éventuelle. C'est pourquoi lors du chargement de la page, le balisage (markup) HTML initial est conservé dans la variable dialogHtml avant d'être transformé par jQuery pour pouvoir être réinitialisé au moment de fermer la boîte de dialogue.

Sinon, la clé de la solution réside dans l'inspection du code HTML généré par le contrôle Dialog. C'est seulement en regardant le HTML généré qu'on peut découvrir le nom des classes utilisées à l'interne par jQueryUI et les utiliser dans un sélecteur CSS pour altérer le DOM. À noter qu'on doit référer au contenur parent ajouté par jQueryUI pour englober le DIV utilisé pour générer le dialogue et lui donner son look.

Finalement, pour ceux qui désirent reproduire cet exemple, voici tout ce que long-process.php contient pour simuler une exécution plus lente côté serveur:
sleep(3);
echo 'OK'; 


Tags: JavaScript, Programmation

dimanche 25 novembre 2012

Citation no. 156 sur le talent

Publié par Infinite Loop, à 16 h 48 0 commentaire

Tout le monde a du talent. Ce qui est rare est le courage de suivre le talent à l'endroit obscur où il mène.

- Erica Jong


Tags: Citations

samedi 24 novembre 2012

Comme du jus de pieds de boeuf

Publié par Infinite Loop, à 09 h 27 1 commentaire

Dans mon sous-sol se cache un vrai bric-à-brac qui avait autrefois appartenu au propriétaire initial de la maison et dont j'ai hérité la responsabilité d'en faire le ménage lorsque je l'ai acquise suite à son décès. Entre le boulot et les rénovations, je n'avais pas eu beaucoup le temps de trier ce que j'allais garder et me départir jusqu'à tout récemment.

Une bouteille de verre graduée, très sale :


Sur l'étiquette à peine lisible :


 Huile de pieds de boeuf.

Rx Pharmacie Trépanier
Prescriptions - Analyses
Jacques Trépanier,  B.Ph., L.Ph.
7330 St-Hubert - Montréal
Tel. CA. 2124

Malgré son apparence banale, j'aime bien ce flacon, comme une antiquité qui témoigne d'une page d'histoire du quartier Villeray de Montréal. Surtout parce qu'une adresse, le nom d'un spécialiste et un numéro de téléphone y sont inscrits sur l'étiquette, on en connait l'origine.

Qu'est-ce qu'on peut bien faire avec de l'huile de pieds de boeuf ? À première vue, ça me semble un peu dégeulasse. Depuis combien d'années cette bouteille n'a pas été ouverte ? Je n'ose pas l'ouvrir et découvrir ce que ça sent. Et puis oui, j'ose. Ça ne sent rien de trop répugnant. Je goûte ? On se calme ! ;-)

Au XVIIIe siècle, elle était utilisée médicalement en pommade pour traiter les problèmes de peau sèche. De façon pratique, l'huile serait considérée comme le meilleur produit pour le traitement des cuirs désséchés. Selon ce que j'ai lu, ce serait à appliquer avec un pinceau sur le cuir jusqu'à ce qu'il l'ait tout absorbé (plusieurs couches peuvent être nécessaires). Est-ce encore aussi efficace après tant d'années ? Je l'ignore. Et quelle est la probabilité qu'un produit acheté au XXe siècle en pharmacie soit dédié à la restauration du cuir ? Les pharmacies de l'époque n'étaient pas comme celles d'aujourd'hui qui vendent à peu près n'importe quoi.

Jusqu'à quelle année les numéros de téléphone débutaient par des lettres, suivies de 4 chiffres ?

Selon la section La multiplication des numéros de téléphone sur les 125 ans de Bell Canada, on indique que :
Avec la croissance des appels interurbains, l'utilisation d'indicatifs régionaux s'impose. En 1945, pour uniformiser les numéros de téléphone, l'Amérique du Nord établit à sept le nombre de chiffres d'un numéro de téléphone et maintient l'indicatif régional à trois chiffres. Jusque dans les années 1950, les numéros de téléphone comprennent des lettres qui renvoient aux noms des centraux téléphoniques qui desservent les abonnés. Quelques années plus tard, en 1960, Bell Canada remplace les lettres par des chiffres.

Donc on suppose que la bouteille date au maximum des années 50.

Si je me fie à l'adresse actuelle dans le quartier Villeray, la vocation médicale du lieu n'aurait pas changée puisqu'on y trouve Lan Nguyen Pharmacienne. Le rôle foncier de la ville de Montréal indique que le bâtiment actuel aurait été construit en 1928.

J'en conclus que ça doit dater d'entre 1928 et 1950 et qu'elle est agée de 60 à 80 ans. Si quelqu'un a plus de précisions, n'hésitez pas à me contacter.

Des items comme ceux-là ont souvent pris le chemin des poubelles, ce qui en fait un objet d'une certaine rareté. Si, par hasard, quelqu'un de sa famille lit ce billet, je sais que ça peut avoir une valeur symbolique et je serais heureux de vous la remettre gratuitement. Pour l'instant, elle demeure dans ma collection.

Conclusion
Mis à jour le 21 décembre 2012

Lorsqu'on lance une bouteille à la mer, les chances qu'elle soit retrouvée sont minces. Si le hasard le veut bien, c'est à force de patience qu'elle pourra être recueillie un jour, peut-être bien des années plus tard. Coup de chance, ou la magie des internets, celle-ci n'aura eu besoin que quelques semaines pour être découverte par une lectrice de ce blogue qui a fait le rapprochement entre un Monsieur Trépanier qu'elle connait qui avait jadis été pharmacien. Une fois le lien confirmé, c'est sa fille, Lucie, qui m'a contacté pour récupérer le flacon dans le but d'en faire une surprise et de l'offrir à son père lors d'un souper familial.

Il y a quelques jours, je suis allé à la rencontre de Lucie pour la lui remettre. C'est une expérience peu ordinaire quand deux inconnus, avec pour seul lien commun un simple flacon, se donnent rendez-vous dans un centre d'achat pour échanger sur son histoire. Il n'aurait pas été surprenant de voir des gens attablés autour de nous jeter un coup d'oeil curieux face à deux étrangers qui contemplaient des photos d'époque et une petite bouteille de liquide jaunâtre... Rendu là, who cares!

Lucie m'a confirmé que l'origine du flacon devait dater des années 50, époque où son père a ouvert sa pharmacie sur la rue St-Hubert. Cette petite curiosité allait donc se retrouver entre les mains de celui qui l'avait jadis concocté, avec son lot d'histoire, anecdotes et secrets. J'ai de la difficulté à m'imaginer l'émotion qu'on peut ressentir quand on est en présence d'un objet qu'on a tenu dans ses mains une soixantaine d'années plus tôt, sans doute au tout début de sa carrière. Un objet aussi banal soit-il, qui n'a aucune valeur marchande mais qui, en même temps, n'a pas de prix.

Jusqu'à ce que je reçoive des photos de l'événement où Monsieur Trépanier était entouré de ses enfants, petits-enfants et arrières-petits-enfants. À l'approche de Noël, la conclusion de cette histoire a quelque chose de magique.


Dans notre dernière communication, Lucie n'aurait pas pu trouver plus juste que cette citation de Dominique Bretodeau dans Le fabuleux destin d’Amélie Poulain :
C'est drôle la vie. Quand on est gosse, le temps n'en finit pas de se traîner et puis, du jour au lendemain, on a comme ça 50 ans. Et l'enfance, tout ce qu'il en reste, ça tient dans une petite boîte. Une petite boîte rouillée.


C'est tellement vrai.

À l'approche de Noël, je tiens à souhaiter à la famille Trépanier, mes voeux les plus sincères. Je lève mon verre à cette rencontre fortuite qui a pu ajouter un brin de bonheur, autant de votre côté que du mien.

Salutations,

Mathieu


Tags: Histoire, Montréal

samedi 10 novembre 2012

Le traducteur de Bing est presque impressionnant

Publié par Infinite Loop, à 08 h 44 0 commentaire

En regardant les commentaires de la page Facebook de Code 18 à propos d'une publication, un utilisateur écrivit : "Awesome!". Oh oh, l'algorithme de la plateforme détecta un anglicisme sur une page francophone et après une analyse approfondie, il conclua en un risque élevé de mêler les lecteurs entre les langues de Molière et de Shakespeare. Fort d'un partenariat avec Microsoft (qui détient 1.6% du réseau social), les engrenages se mirent à tourner pour trouver une solution à ce problème gênant.

L'outil de traduction de Bing pourrait sauver la situation. Et comme rien n'est laissé au hasard, il est intégré à même Facebook avec pour mission de sauver les âmes égarées. À la vue du lien "Voir la traduction", je me suis senti rassuré au point de pouvoir mettre de côté mon inhalateur contre l'asthme.

Ma quiétude fut de courte durée...


Mis à part l'ajout d'un espace entre le mot et le point d'exclamation, Bing est incapable de traduire adéquatement ce simple mot du dictionnaire. Vous en aurez la preuve si vous en faites l'essai directement sur l'outil. Pourtant, en faisant parti de la phrase "It's awesome", il réussit à nous sortir "c'est génial".

Techniquement, c'est aussi possible que si Facebook détecte un commentaire dans une autre langue, qu'il lance un appel à l'API de Bing pour obtenir la traduction correspondante et qu'il l'affiche uniquement si les deux termes sont différents, ce qui est le cas en raison de l'espace inséré.

Dans les autres moteurs de traduction :
  • BabelFish échoue (il est maintenant propulsé par Bing)
  • Google Translate fonctionne à merveille
  • Systran traduit correctement Awesome en Impressionnant mais peine à comprendre le sens de la phrase "bill is a great fan of mark messier" si les noms propres ne débutent pas par un lettre majuscule.
Donc Bing Translator a fait un fail. En bon français, un fail.


Tags: Curiosités

mardi 6 novembre 2012

Tracer une étoile en SVG

Publié par Infinite Loop, à 07 h 33 0 commentaire

Après plusieurs semaines de temps supplémentaire au travail, je retrouve un semblant de vie normale. J'ai pris du retard sur toutes mes obligations, j'ai des heures de sommeil à récupérer et malgré l'épuisement, je trouve le moyen de me réveiller à 4h30 du matin et ce même si je suis en vacances. Alors quoi de mieux que de profiter de l'insomnie pour dessiner des étoiles en SVG et en faire un petit article à la volée...

Dans un fichier texte vierge, insérez le code ci-dessous et enregistrez-le sous le nom etoile.svg.

<?xml version="1.0" standalone="yes"?>
<svg version="1.1"
viewBox="0.0 0.0 360.0 270.0"
stroke-miterlimit="10"
xmlns="http://www.w3.org/2000/svg"
xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink">
<path
    d="M 120
       74 L 149
       74 L 158
       48 L 167
       74 L 196
       74 L 172.5
       90 L 181.5
       116 L 158
       100 L 134.5
       116 L 143.5
       90
       Z"
    fill="#FFD300"
    fill-opacity="0.4"
    stroke="#FFD300"
    stroke-width="3.0"
>
</path>
</svg>

Comme vous l'auriez fait pour une image PNG, JPG ou GIF, vous pouvez spécifier le chemin du fichier comme source de la balise IMG :
<img src="etoile.svg" />

Résultat + variante aux coins ronds


Définition SVG
  • viewBox : le canvas défini par les coordonnées x, y, largeur et hauteur
  • stroke-miterlimit : la distance du biseautage de l'angle de deux segments qui se rencontrent
Path
  • d : les données du tracé où
    • M = move to
    • L = line to
    • Z = fin du tracé
  • fill : couleur de remplissage
  • fill-opacity : opacité du remplissage (valeur entre 0 et 1)
  • stroke : couleur du contour
  • stroke-width : épaisseur du contour
  • stroke-linejoin : la bordure des jointures de lignes
  • Pour des coins arrondis, il suffira d'ajouter la propriété stroke-linejoin="round"


Tags: HTML

dimanche 28 octobre 2012

Et si l'art régnait sur le monde ?

Publié par Infinite Loop, à 18 h 03 0 commentaire

Pour me rendre au Marché Central afin de magasiner le nécessaire pour mon costume d'Halloween, je suis passé en voiture par la rue Chabanel, reconnue depuis longtemps comme le "Garment District" (quartier du textile) de Montréal.

Est-ce surprenant que même Darth Vader ait du style ?

Vu sur le mur extérieur du 111 Chabanel Ouest.

Keep calm and be a wise guy. Haha :-)


Tags: Le coin du geek, Montréal, Pancartes et écriteaux

dimanche 14 octobre 2012

Citation no.155 sur la stratégie

Publié par Infinite Loop, à 08 h 30 0 commentaire

Si le "plan A" ne fonctionne pas, il reste 25 autres lettres dans l'alphabet.


Tags: Citations

vendredi 12 octobre 2012

38 aout 2012

Publié par Infinite Loop, à 17 h 16 0 commentaire

Récemment, je me suis gâté un peu : j'ai acheté un meuble en bois fabriqué sur mesure par un ébéniste québécois. Quelques semaines plus tard, je le reçois et je suis impressionné par la qualité du travail. Il a de quoi être fier, c'est impeccable. À 1000$, on s'entend qu'on est loin de la finition d'IKEA.

Une dizaine de jours plus tard, allez savoir pourquoi, je décide de jeter un oeil sous le meuble pour voir de quelle façon il est assemblé. Et j'aperçois que l'artisan a estampé la date de fabrication :


Il a d'ailleurs effectué la livraison le 33 septembre tel que promis. Et la prochaine fois, je payerai avec un chèque post-daté :-)


Tags: Curiosités, Le coin du geek

lundi 8 octobre 2012

Vole un livre, reçoit des coups de fouet !

Publié par Infinite Loop, à 10 h 22 0 commentaire

Si un jour le voyage dans le temps devient possible et que tu te rends à Montréal vers les années 1800, que l'idée de commettre un délit te vient à l'esprit, soit averti des risques. Selon cette compilation des crimes et condamnations à Montréal à cette époque, si tu te fais prendre à voler un cheval ou une brebis, tu seras fort probablement pendu. Mieux vaut se risquer avec un oiseau et écoper du fouet. Tu as déjà mangé et tu préfères te divertir ? Alors vole un livre et reçoit 39 coups de fouet plus une année de convalescence en prison.


Pourquoi une sentence de 39 ? C'est que le maximum prescrit par la loi était de 40 et on en donnait un de moins pour être certain de ne pas dépasser la limite en cas d'erreur de comptage.

Faut-il s'étonner que la punition soit inégale selon l'humeur du moment ? Par exemple, en cas de meurtre, l'assassin pouvait autant payer de sa vie que d'être simplement marqué au fer rouge à l'intérieur de la main gauche (sur le muscle du pouce) par la lettre M ("Murderer"). De même s'il était reconnu coupable de vol, c'était la mort ou la lettre T (pour "Theft").

Dans la période 1812 à 1840 (28 ans), on dénombrera à Montréal 54 pendaisons : meurtre (7), cambriolage (12), pillage (1), vol à l'étalage (2), vol (2), vol d'animaux (13), contrefaçon (1), sacrilège (2), haute trahison (les 12 patriotes pendus en 1837-38), viol (2).

Prison au Pied-du-Courant

De 1840 à 1886 (46 ans), les nombre de malheureux qui furent pendus se limita à 10.

La pendaison fut la seule méthode d'exécution au Canada, jusqu'à l'abolition de la peine de mort en 1976. La dernière pendaison publique, celle de Stanislas Lacroix, eut lieu le 21 mars 1902 à 7 h50 dans la ville de Hull, au Québec. La toute dernière pendaison eut lieu le 11 décembre 1962.

Septembre 1813
  • A.Vaudri, vol d'un boeuf. Exécuté.
  • P.Racicot, viol. Exécuté.
  • J.Montreul, vol d'un cheval. Exécuté.
  • B.Clement, un garçon de 13 ans, vol d'une vache. Exécuté.
  • P.Dufresne, petit vol. 39 coups de fouet.
Les quatre premiers ont été pendus en rangée sur le Champ de Mars.

Mars 1814
  • D.Curran, meurtre. Pendaison. Et son corps a été livré par le shérif du district à George Selby, écuyer de la Cité de Montréal Chirurgie dans le but de dissection, en concordance avec la loi.
  • J.B. Potvin, petit vol. 39 coups de fouet..
  • M.Williams, le grand banditisme. Exécuté.
  • Lot.Gray, vol. Exécuté.
Septembre 1815
  • J.Raymond, vol. 39 coups de fouet.
  • A.Latulippe, vol. 39 coups de fouet.
  • L.Fortin, vol d'un cheval. Exécuté.
  • W.Leopard, vol. Exécuté.
  • Jos Wilson, vol à l'étalage. Exécuté.
  • Geo, Cross, cambriolage. Exécuté.
  • J.Roy, cambriolage. Exécuté.
  • J.B.Robillard, vol d'un cheval. Exécuté.
Pendus au même endroit.

Septembre 1816
  • Jos. Quinn, petit vol, 39 coups de fouet et 12 mois.
  • Joseph Barbeau, vol. Exécuté.
  • J.Rousseau, petit vol, 39 coups de fouet et 18 mois.
  • L.Lavigne, petit vol, 39 coups de fouet et 18 mois

Septembre 1817
  • Frs Gendron, sacrilège.Exécuté.
  • Joseph LeBrien, vol d'un cheval. Exécuté.
  • Deux autres hommes, même crime. Exécutés.

Mars 1818
  • L.Bourguigeon, vol qualifié, condamné à être pendu, mais pria pour le bénéfice du clergé, accordé par la Cour. Condamné à deux ans dans la maison de correction.

Octobre 1821  
  • Custley Huff, homicide involontaire. Marqué dans la main et 6 mois.
  • J.B. Bourgoin, vol de cheval. Condamné à être pendu, pardonné par le Roi.
  • Deux hommes, Sauzon et Beaudry, petit vol, 39 coups de fouet et 6 mois.
November 1821
  • T. Burk, incendie volontaire. Condamné à être pendu, pardonné par le Roi.
  • Jn.Wightman, incendie volontaire. Condamné à être pendu, pardonné par le Roi.
  • N.Gauson, faux billets. Exécuté.
  • A.Jeffreys, faux billets. Exécuté.

Mars 1822
  • B.Gilley, vol de cheval. Condamné à être pendu, remplacé par 6 mois.
  • J.Lambert, vol d'oiseaux. 39 coups de fouet et 6 mois.
Avril 1822
  • J.Ouimet, petit vol. Pilori et 3 mois.
  • N Black, meurtre. Marqué à la main au fer rouge.
  • J.Gain, meurtre. Marqué à la main au fer rouge.
Juillet 1822
  • J.Clap, vol de brebis. Condamné à être pendu, gracié.
Septembre 1822
  • J.Larose, vol de brebis. Condamné à être pendu mais sera emprisonné 12 mois.
  • Fr. Lambert, vol de cheval. Condamné à être pendu, gracié.
Novembre 1822
  • J.Hurtt, cambriolage. Condamné à être pendu, gracié.
  • J.Bradham, cambriolage. Condamné à être pendu, gracié.
  • Jos. Moreau, vol d'un livre. 39 coups de fouet et 12 mois.
  • P.Vazina, vol d'un boeuf. Condamné à être pendu, pardonné par le Roi.

Janvier 1823
  • Cinq hommes, pour cambriolage à Lachine, sont arrêtés. Trois sont exécutés et les deux autres écopent de 6 mois à la Maison de Correction.


Tags: Histoire, Montréal

dimanche 2 septembre 2012

Où il est question de bécosse

Publié par Infinite Loop, à 10 h 18 1 commentaire

On fait de belles trouvailles quand on se met le nez dans les livres d'histoire. Il est question de tous les aspects de la vie, même les plus urgents. Comme d'habitude, voici quelques notes de lecture.

Pour ceux qui l'ignorent, une bécosse est une toilette sèche qui, faute d'avoir un cabinet d'aisance dans son logement, se trouvait dans une cabane de bois au fond de la cour arrière, d'où son nom déformé de l'anglais "back house" = bécosse).

En 1866, il existait 10666 bécosses à Montréal et en 1891, on dénombre 26,6 utilisateurs par bécosse. Vers 1900-1910, la ville maintient qu'il doit exister un cabinet d'aisance pour quinze personnes, ce qui n'est pas sans rappeler la norme dans un stade sportif ou au camping.

Dans les habitations, il aurait existé des modèles de bécosses superposées afin de permettre aux locataires des étages supérieurs d'y accéder plus facilement (comme pour un lit à deux étages, je suppose qu'il était préférable d'être au-dessus plutôt qu'en dessous ?).

Avoir une salle de bain dans son logement était un luxe. Vers 1910, un loyer pour un logement avec bain est de 12$ par mois. Un logement sans bain coûte entre 6$ et 7$ par mois et un taudis se loue 4$ par mois.

Dans ces mêmes années, dans le quartier Hochelaga-Maisonnveuve, le salaire moyen d'un ouvrier est d'environ 546$ par année (45,50$ par mois) alors que le minimum vital est de 691$ donc la plupart des gens vivent sous le seuil de la pauvreté. Pour un travail égal, les femmes et les enfants touchent la moitié ou le tiers du salaire des hommes.

Vers 1939, le salaire moyen est de 1873,55$ par année (156,13$ par mois). Les loyers sont de 40$ par mois.

Vers 1949, un ouvrier gagne environ 2100$ par année (soit 40$ par semaine).

En 1950, une publicité parue dans le journal Les Nouvelles de l'Est fait la promotion de 20 maisons de la LOC à vendre dans le quartier Ahuntsic au cout de 8700$ sur les rues Tolhurst, Meunier, Verville, Tanguay, entre Prieur et Kelly, cette dernière étant aujourd'hui renommée boulevard Henri-Bourassa (LOC = Ligue Ouvrière Catholique visant à faciliter aux familles l'accession à la propriété). Maison unifamiliale d'une valeur de 10700$ pour un prix d'aubaine de 8700$, plan provincial 2%, plan fédéral 4,5%, 50% exemption de taxes foncières pendant 15 ans. 1200$ comptant à la signature du contrat, plus 375$ pour les terrains, la balance 43$ par mois toutes taxes comprises (capital, intérêt, amortissement, taxe foncière, scolaire, égoûts...).

Concernant ma maison à Montréal, selon le certificat de recherche de la ville de Montréal, mon lot de terrain a été vendu :

  • 1911 : 1$ comptant
  • 1951 : 227$ comptant
  • 1952 : 250$ comptant
  • 1953 : 1175$ comptant
  • Construction de la maison en 1956
  • 1961 : 11200$ dont un prêt de 6500$ remboursable en 5 ans, intérêt à 6,5%
De nos jours, encore plusieurs logements du quartier Hochelaga n'ont toujours pas de salle de bain. Et ma maison en compte deux. Du luxe vous dites ?


Tags: Histoire, Montréal

vendredi 31 août 2012

Paris au XXe siècle

Publié par Infinite Loop, à 11 h 40 0 commentaire


En 1863, Jules Verne a imaginé comment serait Paris en 1960 et il en a écrit Paris au XXe siècle. Refusé par son éditeur, le roman ne sera publié qu'en 1994 après avoir été retrouvé dans le coffre-fort de son fils Michel (décédé en 1925) qu'on croyait vide et dont on avait perdu les clés.

En me procurant ce petit livre, j'étais surtout curieux d'observer comment un auteur prolifique et imaginatif pouvait percevoir la vie en effectuant un saut de 100 ans dans le futur et d'avoir le privilège d'être témoin de l'exactitude de ce qu'il avait anticipé, 50 ans après le déroulement de l'histoire.

J'avais commencé à noter les éléments futuristes pour l'époque tels que l'électricité omniprésente, la possibilité d'un port de mer à Paris, un métro sur tubes électro-pneumatiques, la majorité des voitures circulant sans chevaux grâce à l'application du moteur à explosion de Lenoir (utilisé pour la première fois dans l'industrie automobile par Daimler en 1889), l'envoi de fac-similé par le pantélégraphe de Caselli, l'ascenseur électrique qui nous mène au bon étage en quelques secondes, des pianos branchés ensemble et joués par le même musicien (système d'amplification), une machine à calculer dans les banques avec un clavier qui ressemble à un piano... Mais cet extrait tiré de Wikipedia dépeint mieux le paysage imaginé par Verne :
Des trains de métro propulsés à l'air comprimé, des voitures à hydrogène, des machines étonnantes ressemblant à nos photocopieuses et à nos ordinateurs. Jules Verne y anticipe l'augmentation du trafic motorisé, la formation des banlieues, l'abandon du grec et du latin dans nos écoles, l'évolution de la musique qui n'est plus chantée, mais hurlée, et l'influence de l'anglais sur le français. Il imagine que les hommes-machines travailleront dans des bureaux kafkaiens et que la seule idéologie de l'homme moderne sera le profit. À travers le regard ironique de son héros, Jules Verne dresse une critique de notre société qui mène à l'aliénation et à la surveillance totale de l'individu par les machines ; les robots n'arrêtent pas seulement les voleurs dans les banques, ils prononcent et exécutent également la sentence.

Son imagination est indéniable mais on doit admettre que de nombreuses inventions mentionnées dans son texte existaient déjà en tant que prototypes au moment de sa rédaction. Verne a su placer son personnage dans un contexte où il n'a eu qu'à extrapoler vers une suite qui semblait logique. Dans certains cas, il s'est aussi planté dans ses prédictions, surtout par rapport à l'Entrepôt Dramatique où les pièces de théâtre sont écrites par des fonctionnaires. Au contraire, jamais l'art n'a été aussi riche que ces cent dernières années.

Faire l'exercice de comparaison est intéressant mais puisqu'on vit au 21ème siècle, on en a déjà vu d'autres et on est moins facilement impressionnable face aux prophéties passées qui ont finies par se réaliser. Je crois l'avoir déjà dit, il est dangereux de parier contre le futur. Sinon, j'ai trouvé l'histoire et les personnages de moindre intérêt.

À moins d'être un grand fan de Jules Verne, j'aurais préféré emprunter le livre à la bibliothèque plutôt que de l'acheter.


Tags: Livres

mercredi 22 août 2012

La physique du futur

Publié par Infinite Loop, à 10 h 05 1 commentaire

Plus le temps passe, plus je me dis que je ne vivrai jamais assez vieux pour voir ce que le futur nous réserve. Même les innovations démontrées dans le film Back To The Future dont l'action se passe en 2015 semblent prendre place dans un lointain futur. Selon l'espérance de vie actuelle, si la vie m'est généreuse, je devrais mourir vers l'an 2065. Ai-je une chance de voir se concrétiser ces développements technologiques et peut-être même en bénéficier ?

Il y a de fortes chances que oui et c'est le pari du physicien théorique Michio Kaku qui s'est intéressé à la question, de façon réaliste, de ce qu'aura l'air le futur d'ici l'an 2100. D'entrée de jeu, il avertit ses lecteurs qu'il ne s'agit ni de son imagination ni de science-fiction : les prototypes de ces technologiques existent bel et bien. Dans plusieurs cas, il a même été témoin de démonstrations de prototypes dans les laboratoires de ses confrères scientifiques. Il s'est donc permis d'extrapoler sur les innovations futures qui en découleront puisque ce n'est qu'une question de temps pour que des solutions d'ingénierie permettent d'en prendre le contrôle.

Il a confiné le tout dans son livre Physics of the Future paru en 2011 et qui remplit 425 pages de prédictions de toutes sortes. Si comme moi vous êtes curieux à ce sujet, c'est du bonbon à lire. Difficile de résumer un ouvrage aussi riche mais voici un aperçu des sujets traités :

Biotechnologie, nanotechnologie, robotique, les verres de contacts connectés à Internet, un ascenseur vers l'espace, les sources d'énergie autres que fossiles (fusion et fission nucléaire, magnétisme), les emplois qui seront en demande dans le futur, détecter et guérir les maladies, l'espérance de vie, l'ADN, le contrôle d'objets par l'esprit, la compréhension du cerveau humain, les ordinateurs optiques et quantiques, la résurrection d'animaux disparus pour en faire un zoo, les nanotubes de carbone, la transition d'un capitalisme de commodités vers un capitalisme intellectuel, le réchauffemenet de la planète, les enjeux environnementaux et les solutions possibles (parfois radicales), l'augmentation du niveau des mers et les villes qui seront possiblement englouties, les vaisseaux spaciaux, les bases sur la Lune et Mars, l'exploration des confins de l'Univers et la colonisation, la terraformation de Mars pour la rendre hospitalière à l'humain, le tourisme spacial, la matière programmable, les nanorobots qui se répliquent eux-mêmeà partir de la matière environnante, le successeur des voitures électriques, les voitures flottantes (par magnétisme, pour éviter la friction et minimiser le besoin d'énergie), les microprocesseurs et capteurs tellement abordables qu'ils ne coûtent que quelques cents chacuns et qui se retrouvent partout, une salle de bain qui analyse notre corps quotidiennement à la recherche de maladies avant qu'elles ne se forment dans notre corps, collisionneur de hadrons, l'anti-matière, bombes atomiques et d'anti-matière... Et beaucoup, beaucoup d'autres idées dont certaines sont tirées de films et qui nous prouvent que leur faisabilité n'est plus remise en doute.

Lecture recommandée ? Certainement. Surtout que c'est bien vulgarisé pour que n'importe qui puisse comprendre. Dans mon cas, il fait désormais parti des incontournables livres que sciences que j'ai lu. Oh et sans compter que l'image de la couverture est vraiment cool ;-)


Tags: Livres

Item rare de Metallica pour collectionneurs

Publié par Infinite Loop, à 07 h 56 1 commentaire


Avant de prendre un virage numérique au niveau des partitions de pièces que je voulais apprendre à la guitare, je n'avais d'autre choix que d'acheter les tablatures sous forme de livres. C'était dans les années 90 alors que tout ne se trouvait pas facilement et gratuitement en format Guitar Pro sur Ultimate-Guitar.com...

À l'époque, je me souviens avoir mis la main, chez HMV je crois, sur un coffret de l'intégrale des partitions de guitare de tous les albums de Metallica à ce jour, alors que la formation était à son apogée suite à la sortie de son album éponyme. En deux volumes se trouvent toutes les pièces des albums :

  • Kill' Em All (1983)
  • Ride The Lightning (1983)
  • Master Of Puppets (1986)
  • ...And Justice for All (1988)
  • Metallica (1991)

Alors que les livres des albums se vendaient 34,95$ chacuns, le coffret qui contenait les 5 albums était vendu 100$, une aubaine même en considérant que le prix de base en devise américaine était de 64,95$ (le taux de change en devise canadienne était loin d'être à parité comme c'est le cas aujourd'hui).

Je m'étais empressé de l'acheter et c'est avec ces mélodies tornitruantes que j'ai fait mes premiers pas à la guitare. Après le succès commercial du Black Album, les membres du groupe ont vite pris goût au luxe et aux beaux dollars provenant de la vente de produits dérivés. Sans surprise, hop, cet article est devenu discontinué et est disparu des tablettes puisque la vente des livres individuels rapportaient une plus belle marge de profit.

20 ans après sa publication, j'ai toujours cet item en ma possession, une "édition limitée" qui contient 2 livres de partitions (tablatures) regroupant tous les morceaux de ses années de gloire, ainsi que les affiches couleurs qui n'ont jamais été détachées. Mis à part le boîtier qui montre les signes du temps, les livres sont encore en parfait état.

J'ai longtemps cherché sur les Internets la valeur qu'il pouvait avoir auprès des collectionneurs mais son existence même semble passer sous silence. Quelques copies usagées sont disponibles sur le marketplace d'Amazon mais jamais sous forme de boîtier de collection comme celui là.

 Recto

 Verso 

Détails
Metallica Complete
Deluxe Box Set (Volume 1 & 2, Guitar / Vocal)
Limited Edition

Coffret paru chez Cherry Lane Music en 1992
Code barre : 21694 01209 (CL1209 - $64.95)


Individuellement, les livres possèdent les codes suivants:
Code barre : 21694 01207 (CL1207 - $34.95)
ISBN : 089524-773-9

Code barre : 21694 01208 (CL1208 - $34.95)
ISBN : 089524-774-7

Quelqu'un a une idée du tirage de ce coffret "out-of-print" et de la valeur de cet item rare ?


Tags: Livres, Musique

mercredi 15 août 2012

Réflexions d'un programmeur

Publié par Infinite Loop, à 21 h 05 0 commentaire

Dans mes lectures de la journée, entre deux lignes de code, un petit texte fort pertinent m'est passé sous les yeux qui résume bien certaines pensées que j'ai déjà eu à différents moments de ma carrière de programmeur. Des principes pourtant si simples à comprendre mais parfois difficiles à appliquer.

  • Ne soyez pas un trou du cul.
  • Un code simple est difficile à écrire.
  • Un code extrêmement simple est extraordinairement difficile à écrire.
  • Juste parce que c'est facile à comprendre ne signifie pas qu'il était facile à écrire.
  • En fait, plus il est facile à comprendre, plus il était probablement difficile à écrire.
  • Il y a plusieurs façons de faire quelque chose.
  • La première façon que vous pensez quelque chose est hautement improbable d'être la meilleure.
  • Quoi qu'il en soit, il n'y a probablement aucun meilleur moyen, seulement beaucoup de façons différentes qui sont bonnes.
  • Il y a toujours beaucoup de place pour l'amélioration : dans votre code, dans vos habiletés, en vous.
  • Si vous pensez que vous êtes aussi bon que vous ne le serez jamais, vous avez probablement raison.
  • Les changements à "une seule ligne de code" n'existent pas.
  • Apprenez à désirer le succès plutôt que d'avoir peur de l'échec.
  • Vous êtes vieux seulement quand vous ne pouvez plus apprendre de nouveaux trucs.
  • Toujours sauvegarder avant de réorganiser.
  • RTFM (Read The Fucking Manuel, Lis le foutu manuel!)
  • Apprenez des erreurs des autres.
  • Parfois, c'est correct d'être un peu trou du cul. Mais n'en faites pas une habitude.
Traduit de : http://www.yelsew.com/thoughts.html


Tags: Lois et principes, Programmation

Citation no. 154 sur la musique

Publié par Infinite Loop, à 20 h 15 0 commentaire

Un peintre peint ses oeuvres sur des toiles, mais un musicien peint ses oeuvres sur le silence. Nous fournissons la musique et vous fournissez le silence.

- Leopold Stokowski


Tags: Citations, Musique

jeudi 9 août 2012

La prochaine fois qu'on vous demandera de le faire gratuitement...

Publié par Infinite Loop, à 20 h 51 3 commentaires

Hier soir, un ami mécanicien m'a donné un coup de main pour réparer ma voiture. Sous prétexte de l'amitié, il a insisté pour effectuer le travail gratuitement. Il aurait pu me proposer un prix d'ami puisqu'après tout, ce n'est pas en faisant du bénévolat qu'on paye son loyer. C'est vrai qu'un service en attire un autre mais en même temps, j'ai pour principe que tout travail mérite d'être récompensé. On s'est finalement entendu pour que je lui paye une bière et le souper au resto. Et un bière de plus. Parce qu'il mérite au moins ça.

J'ai souvent trouvé des similitudes entre l'informatique et la mécanique. Surtout parce que notre entourage nous sollicite constamment en espérant qu'on les dépanne sans rien espérer recevoir en retour. Allez savoir pourquoi, il y a de ces métiers comme ça où les gens ont peu de respect pour la valeur du travail effectué malgré que ça leur soit d'une aide précieuse.

Quand je suis revenu chez moi, je me suis rappelé avoir lu une comparaison savoureuse qui allait dans le même sens et qui touchait particulièrement les musiciens. Quiconque connaît un artiste qui cherche à se promouvoir reconnaîtra ici une réalité qui leur est commune. Si certains sont prêts à performer en public pour une poignée de peanuts, d'autres ont heureusement plus d'estime pour leur art et ont appris à  renvoyer la balle avec brio.

J'ai traduit et recopié ici le texte original.

Annonce
Nous sommes un petit restaurant décontracté du centre-ville et nous sommes à la recherche de musiciens solos pour jouer dans notre restaurant afin de promouvoir leur travail et vendre leurs CD. Ce n'est pas un travail quotidien, mais seulement pour des événements spéciaux qui finiront par avoir lieu chaque soir si la réponse du public est positive. Recherchons surtout du type jazz, rock, musique douce, musique du monde et un mélange de musique culturelle. Êtes-vous intéressé à promouvoir votre travail ? S'il vous plaît, répondez aussitôt que possible.

Réponse d'un musicien
Je suis un musicien avec une grande maison à la recherche d'un restaurateur pour venir à ma demeure afin de promouvoir son restaurant en élaborant un dîner pour moi et mes amis. Ce n'est pas un travail quotidien mais seulement pour des événements spéciaux qui finiront par se transformer en un repas tous les soirs si nous obtenons une réponse positive. Recherchons surtout de la fine cuisine et des repas exotiques, un mixte entre la cusine fusion et ethnique. Êtes-vous intéressé à promouvoir votre restaurant ? S'il vous plaît, répondez aussitôt que possible.


Tags: Lois et principes, Musique

samedi 4 août 2012

Même avec des petits doigts...

Publié par Infinite Loop, à 10 h 52 0 commentaire

On vit dans une ère où tout devient miniature grâce aux miracles de la nanotechnologie. En lisant un livre sur les technologies du futur du physicien et futurologue Machio Kaku, il est question non seulement de ce que le futur nous réserve mais on découvre aussi beaucoup les prototypes qui ont donné le coup d'envoi vers des limites jamais atteintes encore.

Si on savait que le modèle de guitare Gibson Les Paul avait obtenu sa fameuse notoriété grâce à un assemblage minutieux de ses composants pour atteindre la perfection, on se doutait moins que des scientifiques de Cornell University (dans l'état de New York) se soient amusés en 1997 à élaborer une preuve de concept en assemblant atome par atome une guitare si petite qu'elle ne peut être vue à l'oeil nu.

Image digitale haute résolution créée à l'aide d'un microscope électronique.


Cette guitare atomique d'une longueur totale de 10 micromètres est faite de silicium cristallin et comprend 6 cordes de 100 atomes chacune (soit 50 nanomètres, où 1 nanomètre équivaut au milliardième d'un mètre). En théorie, les cordes peuvent être pincées pour être jouées mais la difficulté à l'accorder et l'incapacité de l'oreille humaine à entendre les hautes fréquences font qu'il est plus judicieux de se procurer un modèle populaire pour former son prochain band de garage.


Loin de moi l'idée de vouloir utiliser l'expression "couper les cheveux en quatre" mais il est bon à savoir que 20 de ces guitares pourraient être contenues dans un cheveu humain.


Tags: Curiosités, Musique

mercredi 1 août 2012

Quelques pensées en bref

Publié par Infinite Loop, à 19 h 44 0 commentaire

On dira ce qu'on voudra mais posséder une Ferrari usagée, même avec de la rouille, restera toujours plus prestigieux que d'avoir une voiture Kia de l'année toute équipée.

C'est les Olympiques, donc le moment où on s'intéresse beaucoup aux sports qu'on ne s'était pas intéressé depuis 4 ans. Surveillons de près la rivalité entre la Bordurie et la Sylvavie ainsi que les performances des athlètes de la République d'Elbonie qui pourraient causer des surprises (des vraies brutes au lancer du Frisbee à ce qu'on dit).

Si vous programmez, ayez une petite pensée pour celui qui récupérera votre travail en fin de projet. Quand la négligence fait que ça se termine par une révision de code, du débogage massif et à compléter les portions inachevées ou "oubliées", on comprend le soupir de la femme de ménage qui a l'impression d'avoir été engagée pour torcher la saloperie que vous avez laissé derrière vous en vous disant qu'au moins vous ne la payez pas pour rien.

Dans une publicité pour piles, il n'est jamais indiqué en petits caractères que les batteries ne sont pas incluses.


Tags: Le coin du geek

mercredi 25 juillet 2012

Nexus 7 : quelques trucs intéressants pour débuter

Publié par Infinite Loop, à 20 h 35 10 commentaires

Voici quelques trucs et conseils pour bien débuter avec votre Nexus 7.
 
Rotation automatique de l'écran

Cette fonctionnalité est désactivée par défaut, nous forçant à consulter l'information à la verticale, à moins que l'application ajuste elle-même l'affichage à la verticale. Pour accéder aux paramètres, faites glisser vers le bas la barre noire de notifications qui se trouve complètement au haut de l'écran. Un menu apparaîtra avec une icône de paramétrage.

Option facile : activer ou désactiver la rotation automatique par cette icône :


Option compliquée (mais qui permet de découvrir toutes sortes de paramètres à configurer :


Cliquez sur l'icône et suivez ce menu :
Paramètres / Système / Accessibilité : cocher Rotation auto écran.

Capture d'écran

Parce qu'il n'y a rien de cool à prendre en photo la tablette pour montrer ce qu'on voit à l'écran, sachez que vous pouvez prendre un "screenshot" en tout temps en maintenant enfoncés le bouton d'alimentation et le bouton qui sert à baisser le volume. Ils se trouvent sur le côté droit de l'appareil et après avoir appuyé environ 2 secondes, un son se fera entendre et le capture se retrouvera dans votre Galerie (par défaut, on clique sur la 1ère icône en bas à gauche (où le logo de G+ rouge est en évidence) qui vous donnera accès à d'autres applications supplémentaires dont la Galerie).

Identification par le visage

Du côté de la sécurité, on peut protéger l'appareil par différents moyens : un code PIN, un schéma à dessiner mais aussi la détection du visage. Pour l'activer (notez que ce n'est pas le moyen le plus sécuritaire) :

Menu Paramètres / Personnel / Sécurité / Verrouillage de l'écran : choisir Face Unlock. Il sera combiné avec un autre moyen d'identification, par exemple le Schéma, qui s'avérera utile pour prendre la relève quand il ne nous reconnait pas. Il semblait avoir du mal à me reconnaître aujourd'hui car je portais mes lentilles de contacts et hier je l'avais configuré en prenant une photo alors que je portais mes lunettes. Vous pouvez aussi renforcir la sécurité du déverrouillage en exigeant un clin d'oeil (cochez l'option Détection des mouvements).

Je veux tester la caméra !

La caméra de 1.2 MP n'est pas ce qu'il y a de mieux mais est idéale pour de la vidéoconférence. Étonnamment, aucune application n'est installée par défaut pour la Nexus 7. Mais cherchez pour l'application gratuite Camera Launcher for Nexus 7 et le tour est joué.

Vous pourrez tester la prise de photo et la vidéo.

GPS

La Nexus 7 est dotée d'un GPS, ce qui veut dire que sans connexion Internet, on peut quand même voir sur l'application Google Maps où on se trouve à 20 mètres de précision. J'ai aussi fait le test d'entrer un itinéraire et de suivre les instructions GPS alors que je conduisais ma voiture. Il est préférable d'augmenter le volume pour bien comprendre la voix qui dicte les étapes de notre parcours en raison des bruits environnants de la route.

Google Maps

Je pars en voyage prochainement et la tablette me sera d'une grande utilité puisqu'il est possible d'enregistrer une carte pour la consulter hors connexion.


Charger du contenu par le câble USB

J'utilisais un PC équipé de Windows XP quand je l'ai branché pour la première fois et il ne détectait pas la tablette pour y transférer du contenu par copier/coller (par MTP, Media Transfer Protocol). C'est en mettant à jour Windows Media Player 7 vers la version 9 que j'ai réglé le problème.


Les versions plus récentes de Windows n'ont pas ce problème. Transférez-y vos mp3, fichiers, etc dans les répertoires correspondants au type de média. Sinon, vous pourrez les récupérer par les différentes applications en naviguant dans le système de fichiers.

PDF, CBR et livres électroniques epub

Ma liseuse Sony Reader me permettait déjà de lire une variété de documents. Quels sont les équivalents disponibles sur la Nexus ?

Moon+ Reader pour les epup et PDF (gratuit)



A Comic Viewer (ACV pour les fichiers CBR, gratuit)


Autres applications gratuites suggérées :

La Presse Mobile (nouvelles), Facebook, Twitter, Evernote, MétéoMédia...


Et tout comme moi, le guitariste appréciera : Chord! Free et gString tuner.


Tags: Mobile

mardi 24 juillet 2012

Achat d'une tablette Nexus 7

Publié par Infinite Loop, à 21 h 53 2 commentaires

Pré-commandée le jour de son annonce par Google le 27 juin dernier, c'est presqu'un mois plus tard que j'ai finalement reçu ma tablette Nexus 7. J'étais impatient d'en faire l'essai puisque trop souvent, les fabriquants s'approprient le système d'exploitation open-source Android et essaient de l'adapter le mieux possible au matériel alors que cette fois-ci, le géant Google endosse lui-même la qualité du produit, conçu en collaboration avec Asus.

Joli emballage avec le cadre de l'appareil qui forme le chiffre 7 (comme son nom l'indique, pour un écran de 7 pouces de diagonale).


Pourquoi le Nexus 7 plutôt qu'un iPad ? D'abord le prix. La version 16 GB étant 259$, c'est un total de 317,78$ qui a été chargé à ma carte de crédit, incluant les taxes canadiennes (38,79$) et 20$ de frais de livraison. En contre-partie, Google inclut un certificat de 25$ à dépenser pour l'achat d'applications et de contenus sur Google Play Store. Le prix de la dernière génération d'iPad débute autour de 600$ taxes incluses, soit pratiquement le double, je n'étais pas prêt à investir autant pour une tablette qui sert principalement de divertissement.

Ensuite, le iPad est trop gros, plus lourd à manipuler et ça a été prouvé qu'il est moins résistant que le Nexus ;-) Des rumeurs à l'effet qu'un iPad mini de dimensions semblables au Nexus serait lancé cet automne. Pour moi, ça demeure un iPad et par mon expérience, j'ai toujours trouvé que les produits Apple étaient surévalués malgré un design impecabble et épuré. On est pro-Apple ou on ne l'est pas. De mon côté, j'admire l'ingéniosité de Google à innover sur des produits intelligents alors que j'ai souvent eu la perception qu'Apple simplifiait les choses au maximum de façon à être le plus "dummy proof" possible. De plus, on est forcé à connecter nos appareils exclusivement avec leurs gadgets vendus au gros prix et qui nous rendent dépendants à la marque. C'est aussi l'enthousiasme maladif et le manque d'esprit critique de nombreux fervents d'Apple face à tout nouveau gadget qui me pousse à aller voir ailleurs. Et donc voilà, j'ai acheté la Nexus en faisant le pari que ce ne sera pas un citron qu'on surnommera "Nesux". Oui certaines failles techniques ont été rapportées mais après une soirée à la manipuler, je n'ai rencontré aucun problème avec la mienne.


 Livrée avec un câble USB et un adapteur pour la recharge à la prise murale, elle ne dispose pas de fente d'extension pour du stockage supplémentaire. Mieux vaut opter pour la version 16GB puisque dès son initialisation, l'espace de stockage disponible à l'utilisateur chute à environ 13GB.


La batterie était pré-chargée pour une utilisation approximative d'une heure. Configurer la tablette ne prend que quelques minutes : sélection de mon routeur et saisie du mot de passe suivi de l'association à mon compte Google, quoique celui utilisé lors du paiement sur Google Checkout était déjà pré-configuré dans l'appareil lors de la réception. Pensez-y si vous l'achetez dans le but de l'offrir en cadeau. À la fin, on m'indique que je dispose de 25$ à dépenser sur le Google Play Store. La tablette me donne accès gratuitement au film Transformers: Dark of the Moon en version anglaise ainsi que du livre The Bourne Dominion de Robert Ludlum. Je remarque aussi qu'un livre que j'avais consulté sur Google Books, Le livre sans titre, s'est synchronisé et est apparu dans la liste. Je me doutais bien que ce livre n'était pas chargé par défaut, ça en aurait choqué plus d'un. Élément intéressant, je peux lier plusieurs comptes à l'appareil, par exemple mon compte personnel et celui spécifique à Code 18.


À peine sorti de l'usine, une mise à jour était déjà disponible. Téléchargement et redémarrage automatique.


Après avoir configuré l'interface en français, il est possible de spécifier le clavier de saisie dans la configuration à français (Canada) pour obtenir le clavier QWERTY. De plus, il semble que la recherche vocale reconnaisse mal mon "accent" québécois. Je devrai porter attention à ma prononciation au lieu de parler comme un bûcheron de fond de rang.

Comme première impression, j'avoue être satisfait par les capacités de cette tablette. Pour un premier aperçu, je lui accorderais une note de 4/5. Ça me sera certainement utile et comme elle est polyvalente, je me demande à quel point j'utiliserai encore ma liseuse de livres électronique Sony Reader...

Maintenant, il est temps d'installer quelques applications et la configurer à mon goût.


Tags: Mobile

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