skip to main | skip to sidebar
Code 18
Manuel du savoir-faire à l'usage des geeks et des curieux
RSS
  • Accueil
  • Le web au Québec
  • Liens
  • Twitter
  • Facebook
  • À propos

samedi 29 juin 2013

Les données aberrantes, une histoire de succès

Publié par Infinite Loop, à 10 h 45 0 commentaire

J'ai terminé de lire Outliers, The Story of Success de Malcolm Gladwell. Je me l'étais procuré il y a quelques mois, sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce qu'il n'était pas très cher, que j'en avais entendu des bons mots ou une combinaison des deux. Parce que ça m'arrive souvent d'acheter sur un coup de tête des livres et de ne jamais les lire. D'un autre côté, un livre sur le succès, ça paraît un peu ringard, non ?

Bref, j'avais peu d'attentes, croyant que ça pouvait être un ouvrage de psycho-pop prétentieux de la pensée magique du genre Le Secret de Rhonda Byrne (que je n'ai pas l'intention de lire) et que j'allais rapidement l'abandonner pour passer à autre chose. Mais pas du tout. J'y ai plutôt retrouvé le même genre de plaisir que j'avais eu en lisant Freakonomics où ici aussi des concepts solides sont vulgarisés pour le grand public.

On élève souvent ceux qui ont touché à la réussite au rang de légende, avec l'histoire de leur succès simplement résumée que tout le monde connaît. Puis, il y a celle plus complexe où on comprend que derrière le succès, il y a aussi une large part attribuée à être au bon endroit au bon moment. Et bien sûr, au travail acharné pour l'atteindre. C'est dans cette portion méconnue que l'auteur nous transporte, en nous plongeant dans le passé de Bill Gates, des Beatles, d'une élite sportive du hockey et autres. Chaque histoire de succès démontre des facteurs communs qui sont étonnants et qui favorisent une catégorie d'individus en fonction de l'époque où ils sont nés, d'une situation socio-économique, de l'éducation ou autres. Clairement, certains entrent dans la course au succès plus avantagés. Pour les autres, il faut savoir saisir ou créer les opportunités même si la route vers la réussite est plus longue.

D'une certaine façon, j'ai trouvé le livre inspirant mais je le dis à nouveau, ça n'a rien à voir avec la pensée magique. Il faut travailler fort pour avoir du succès, il faut saisir les opportunités. Ici encore, il est question de la mythique règle des 10 000 heures de pratique pour devenir un expert dans un domaine. Certaines personnes, par un concours de circonstances, ont pu bénéficier d'un tremplin qui les ont fait progresser plus rapidement.

Il y a le succès individuel et celui d'une nation. On observe depuis plusieurs années à quelle vitesse se développent les pays asiatiques, leurs avancées et leur domination en sciences, mathématiques et technologies diverses sont indéniables. Ce n'est pas seulement le hasard qui a propulsé leur réputation de leaders dans ces domaines. Derrière se cache beaucoup de travail, à commencer par la formation académique. En Amérique, nous avons comme tradition de donner 2 mois de vacances d'été aux étudiants entre deux années scolaires. Pendant ce temps, que font les pays asiatiques ? Ils continuent d'envoyer leurs enfants à l'école. Une année scolaire typique en Amérique du Nord compte environ 180 jours. En Corée du sud : 220 jours. Et 243 jours au Japon.

Dans un quartier pauvre de New York, l'auteur mentionne l'incroyable programme KIPP (Knowledge Is Power Program) qui s'inspire de cette mentalité, de la valorisation des efforts et du mérite pour donner la chance à un enfant défavorisé de créer ses opportunités. Pour vous donner une idée de ce que ça implique, il rapporte l'histoire d'une fillette de 12 ans inscrite à cette école et qui doit suivre une routine hors du commun : une journée normale implique de se lever vers 5h30 du matin (parfois plus tôt), d'aller à l'école jusqu'à 17h, d'avoir au minimum de 2 à 3 heures de travaux par soir et de se coucher vers 21h, le temps de souper et de finir les travaux à remettre le lendemain. Plus de 50 écoles américaines ont maintenant adopté ce programme qui est, à ce qu'il paraît, très prisé. Tellement en demande que l'admission doit se faire par une loterie. Une chance d'avoir la chance de pouvoir se sortir de la pauvreté en misant sur l'éducation.
If a million teenagers had been given the same opportunity, how many more Microsofts would we have today?


Tags: Livres

mardi 25 juin 2013

Look final de ma guitare Les Paul artisanale

Publié par Infinite Loop, à 20 h 53 4 commentaires

Après plusieurs semaines de travail à temps perdu, voici enfin ma guitare DIY assemblée. Malgré quelques erreurs et des ajustements à faire, j'aime beaucoup le look. Surtout dans son petit cercueil deluxe :-)

 

Il faut dire que je l'ai pimpée en améliorant certaines pièces, par exemple en remplaçant les pickups d'origine fournis avec le kit par des humbuckers Epiphone Alnico, en changeant les pièces noires en plastique par des beiges avec un pickguard assorti.


Je suis assez satisfait de la tête du manche que j'ai eu à découper pour lui donner un look Les Paul classique. Pour l'instant, je n'ai pas encore signé la guitare comme il est d'usage de le faire sur la tête (où la marque est généralement indiquée) mais j'ai depuis longtemps pris la décision de ne pas faire croire que c'est une Gibson. Je m'inventerai peut-être un logo pour marquer ma création.

 

Je me rends compte en écrivant ces lignes que je n'ai pas placé le truss rod cover...

 

La seule étape qu'il me restera à faire, c'est de terminer l'assemblage du filage intérieur en soudant correctement les connexions. Pour cela, je me suis procuré un fer à souder, un autre outil dont j'aurai à apprendre à me servir pour mener à terme le projet.

Vos impressions ?

Pour suivre l'évolution du projet en photos, je vous invite à vous référer à la série d'articles que j'ai publié sur ce blogue:
  1. Assembler une guitare électrique (ce modèle est plus beau mais je voulais d'abord me pratiquer sur un modèle avec une finition plus simple)
  2. Matériel requis et teinture
  3. Le choix du vernis
  4. Finition du corps
  5. Un peu d'expérience
  6. Cirer et polir sa guitare pour la rendre sexy!
  7. Gabarit de tête du manche de la guitare


Tags: Le coin du geek, Musique

dimanche 9 juin 2013

Gabarit de tête de guitare Les Paul DIY

Publié par Infinite Loop, à 21 h 46 0 commentaire

Dans les derniers jours, j'ai consacré une bonne partie de mon temps libre à m'exercer avec la scie à chantourner pour pratiquer la coupe qui imite la tête du manche d'une guitare Gibson Les Paul. Franchement, c'est du temps bien investi car s'il y a un élément que je voulais réussir à tout prix et pour lequel une mauvaise coupe ne pardonne pas, c'est bien cette étape.

Au début, j'essayais de reproduire approximativement la forme sur une retaille de bois. Puis, j'ai trouvé ce gabarit à l'échelle 1:1 des parties d'une guitare Les Paul (avis aux intéressés, j'ai conservé une copie du document sur mon poste s'il venait à disparaître du web). Je l'ai imprimé puis j'ai découpé la partie headstock pour ensuite tracer au crayon de plomb la courbe à découper en prenant soin de bien centrer le patron.


Sur mes bouts de bois de pratique, j'ai eu de la difficulté à ajuster la lame de la scie et j'en ai même brisé quatre car elles finissaient par coincer dans le bois lorsque je faisais pivoter la pièce. Comme solution, j'ai effectué des coupes perpendiculaires rapprochées sur toute la longueur pour que ces petites parties se détachent à mesure que la lame avance sur la ligne de coupe principale.


Une fois la coupe terminée, si ça ressemble au gabarit, c'est que je ne me suis pas trompé. Il suffit de sabler la partie nouvellement coupée pour adoucir le trait de scie.


Ensuite, j'ai teint le manche avec la même couleur que j'avais choisi pour le dessus du corps. Pour faciliter la manipulation, j'ai appliqué la teinture et l'huile avant de fixer le manche sur le corps. Comme je l'avais fait auparavant lorsque j'ai appliqué la teinture, j'ai masqué les parties à protéger avec du ruban, ici le fretboard.


Et j'ai appliqué la teinture avec un chiffon. Ce type de teinture sèche en 30 minutes environ.

Le dos du manche
Headstock
Le temps d'une pause pour souper, j'ai pu immédiatement appliquer une première couche d'huile d'abrasin (Tung Oil). Celle-ci, je le rappelle, sèche en 24 heures. Dès demain, j'évaluerai combien de couches seront nécessaires.


Pour la suite des choses, je vais bientôt pouvoir fixer le manche et la quincaillerie. J'ai commandé des pickups humbuckers Epiphone Alnico chromés et un jeu de plaquettes et pickguard couleur crème pour s'agencer avec la décoration en plastique existante sur le corps. Ça devrait avoir de la gueule.


Tags: Le coin du geek, Musique

mercredi 5 juin 2013

Cirer et polir sa guitare pour la rendre sexy!

Publié par Infinite Loop, à 21 h 58 0 commentaire

Pour effectuer la finition de la guitare électrique que je suis en train d'assembler, j'ai jusqu'à maintenant :

  • appliqué une teinture foncée sur le dos
  • appliqué une teinture plus pâle sur le dessus
  • appliqué 4 couches d'huile d'abrasin (tung oil) comme vernis
  • sablé légèrement entre les couches d'huile à l'aide d'un papier sablé fin
Pour lui donner un éclat reluisant, j'ai décidé de la cirer et de la polir. Pour y arriver, je me suis renseigné sur quelques forums de discussion pour figurer quel matériel je devais utiliser et je me suis procuré ceci :

J'ai emprunté une polisseuse orbitale électrique à mon père. Il l'avait acheté pour sa voiture et ne l'a jamais utilisée.


J'ai acheté chez Canadian Tire une cire liquide très lustrée pour voiture de marque Simoniz à base de carnauba (issue des feuilles d'un palmier du Brésil). Plusieurs ont obtenu de bons résultats avec une cire de même type.


Pour appliquer la cire sur le dessus et le dessous de la guitare, il est facile d'utiliser la polisseuse orbitale. Toutefois, il ne faut pas exercer de pression et il vaut mieux laisser le mouvement de la polisseuse faire le travail. Truc du gaffeur : ne vous accrochez pas dans le bouton de mise en marche avec la cire sur le dessus sans quoi vous en ramasserez partout :-)


Comme le diamètre de la polisseuse (10 po) est trop large pour atteindre efficacement les côtés du corps, j'ai utilisé des petits tampons applicateurs de cire (en bleu sur la photo).


Peu de temps après (20-30 minutes), la cire se met à sécher et forme une pellicule blanche sur la surface. Il ne faut pas s'inquiéter de cela.


Il suffit d'utiliser un linge à polir (en orange sur la photo) et de frotter pour la faire disparaître. On voit ci-dessous le lustre apparaître (partie de gauche).


Mais c'est principalement à l'endos du corps qu'on le voit le mieux sur un fond de teinture foncée.


Pour terminer, je sentais au toucher qu'il y avait des petites imperfections dans la cire et que ce n'était pas tout à fait lisse. Comme la cire durcit beaucoup et que je voulais adoucir la surface, j'ai passé un papier sablé à grains extrêmement fin (2000) sur l'ensemble du corps puis j'ai nettoyé avec un linge propre et humide. Après cette étape, c'était parfaitement lisse sans laisser aucune trace.

Avant de me lancer, j'avais des craintes quant au résultat. Après tout, j'ai quand même utilisé des produits pour voiture sur une guitare... Finalement, il est étonnant. Lors de la prochaine étape, je monterai comment découper la décoration de la tête du manche avec une scie à chantourner. Mais avant, je dois pratiquer encore quelques fois pour bien maîtriser la technique.


Tags: Le coin du geek, Musique

samedi 1 juin 2013

Montréal en évolution

Publié par Infinite Loop, à 18 h 12 0 commentaire

Pour mettre la main sur cet excellent ouvrage sur l'architecture et l'urbanisme de Montréal, j'ai eu à en faire l'acquisition sur le marché d'occasion d'Amazon où le sceau postal indiquait qu'il était livré en provenance des États-Unis.


À l'intérieur se trouvait encore le feuillet de circulation de la bibliothèque de Rivière-des-Prairies de la ville de Montréal. Dernier emprunt : 25 octobre 2003. Il fût ensuite retiré de la collection de la bibliothèque et vendu, probablement lors du solde annuel des Amis des bibliothèques m'a-t-on dit. Puis, il s'est retrouvé quelque part au Maryland jusqu'à ce que je le fasse revenir au bercail.


Si vous me lisez régulièrement, vous connaissez ma passion pour Montréal. Malgré les problèmes qu'on lui connait, cette ville a quelque chose de fascinant. Elle est remplie d'histoire, d'architecture, de secrets bien gardés et c'est un plaisir de les découvrir.

Même si ce livre a originalement été publié en 1974 (mon édition 1990), cet ouvrage de Jean-Claude Marsan (professeur émérite de l'Université de Montréal) demeure une référence pour la période qu'il couvre jusqu'à sa publication. Il trace l'évolution de l'urbanisme de Montréal et des courants architecturaux de la métropole avec beaucoup d'objectivité.

Au risque de ne pas rendre justice à la qualité du document, je me contenterai de dire qu'il est question des débuts en tant que colonie, l'emplacement des quartiers, le système d'organisation des rues, le côté fonctionnel de l'architecture de l'époque, les courants architecturaux Néoclassique, Néogothique, Néobaroque, Beaux-Arts, Victorien (incluant le mauvais goût des nouveaux riches!), l'influence religieuse et les églises, les premiers gratte-ciels, les habitations populaires, les transports, les espaces publics et les parcs, le tout appuyé par l'inclusion de cartes, de dessins d'époque ou de photos.

C'est d'ailleurs par l'exploration de l'une d'elles que je me suis mis à chercher des cartes d'époque qui m'ont inspiré le billet 8 secrets tirés d'une carte de Montréal de 1939. Cela dit, n'hésitez pas à m'envoyer une copie de vos vieilles cartes ou anecdotes sur le passé de Montréal, ça m'intéresse d'entendre ce que vous avez à dire.

Vers la fin du livre où il était question de l'Expo 67 et des Olympiques de 1976, le hasard a fait que j'ai visionné au même moment un épisode de Le Design est partout à ArTV à propos des stations de métro de Montréal, construites à cette même époque. On a vraiment des belles stations de métro, non ? Personnellement, pour avoir comparé avec celles de plusieurs villes dont Boston et New York, le nôtre est beaucoup plus propre et attrayant.

Malgré sa figure emblématique, Marsan s'indignait déjà à propos du gâchis de la construction du Stade Olympique et de son toit rétractable que Taillibert avait déjà expérimenté avec succès et à plus petite échelle à la piscine Roger Le Gall du boulevard Carnot à Paris (avec l'aperçu Streetview ici, vous conviendrez que ça n'a absolument rien à voir avec la dimension d'un stade!). Verdict : #FAIL.
[...] The truth is that Taillibert, protected by a mayor deluded with grandeur, sacrificed all to the god of formal aesthetics. He realized a personal dream, but in doing so disregarded the real needs of a society - its economy, its potential, its know-how - on the site as well as in the work. As a result, the stadium seems an abstraction, more like sculpture than architecture. From the heights of Mount Royal or from the south shore, it appears to be a huge flying saucer, completely alien to the city around it. [...]

Marsan rappelle aussi qu'à l'époque, notre stade a coûté près de 700 millions de dollars alors qu'un stade américain contemporain de même capacité en coûtait 50 millions. Plutôt que d'avoir un coût de revient de 725$ par siège, on peut rougir en pensant que chaque siège de notre stade a coûté aux contribuables 11 500$... Ne demandez pas pourquoi on entretient avec lui une relation amour-haine.

On dit aussi que Montréal est la ville aux Mille Clochers en raison de la présence de plus de 600 églises (chacune compte un clocher ou plus) sur son territoire. J'ai été surpris d'apprendre que l'une d'elles est une réplique réduite de la basilique Saint-Pierre-de-Rome : il s'agit de la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde. Profitez-en pour jeter un coup d'oeil à l'intérieur, c'est impressionnant.

Je terminerai avec un point qui m'a fait sourire : on croyait que Montréal compterait 7 millions d'habitants au tournant de l'an 2000. Avec nos 1,65 millions de concitoyens, l'objectif n'a clairement pas été atteint. Faisons nos devoirs et reproduisons nous!


Tags: Livres, Montréal

Messages plus récents Messages plus anciens Accueil
S'abonner à : Messages (Atom)
    Suivre @code18 sur Twitter

    Catégories

    • Apache (21)
    • Citations (167)
    • Club Vidéo (24)
    • Coffre à outils (55)
    • CSS (8)
    • Curiosités (117)
    • Design Pattern (2)
    • Drupal (8)
    • Easter Eggs (22)
    • Extensions Firefox (20)
    • GIMP (7)
    • Histoire (21)
    • HTML (32)
    • Humour (57)
    • Intégration (34)
    • iPod (12)
    • JavaScript (110)
    • Jeu de combat (6)
    • Le coin du geek (128)
    • Liens (12)
    • Linux (56)
    • Livres (78)
    • Lois et principes (46)
    • Marché des saveurs (26)
    • Mathématique (18)
    • Mobile (5)
    • Montréal (32)
    • Musique (112)
    • Pancartes et écriteaux (16)
    • Perl (8)
    • Pérou (1)
    • PHP (130)
    • PostgreSQL (44)
    • Programmation (105)
    • Saviez-vous que (55)
    • Sécurité (22)
    • SEO (5)
    • SQL Server (22)
    • Vieilles publicités (6)
    • Virtualisation (8)
    • Voyages (1)
    • Zend Framework (26)

    Divers

    Archives

    • ►  2015 (6)
      • ►  août 2015 (1)
      • ►  juillet 2015 (1)
      • ►  février 2015 (3)
      • ►  janvier 2015 (1)
    • ►  2014 (8)
      • ►  décembre 2014 (1)
      • ►  novembre 2014 (1)
      • ►  octobre 2014 (1)
      • ►  août 2014 (2)
      • ►  juillet 2014 (2)
      • ►  janvier 2014 (1)
    • ▼  2013 (53)
      • ►  décembre 2013 (2)
      • ►  novembre 2013 (1)
      • ►  octobre 2013 (3)
      • ►  septembre 2013 (2)
      • ►  août 2013 (5)
      • ►  juillet 2013 (3)
      • ▼  juin 2013 (5)
        • Les données aberrantes, une histoire de succès
        • Look final de ma guitare Les Paul artisanale
        • Gabarit de tête de guitare Les Paul DIY
        • Cirer et polir sa guitare pour la rendre sexy!
        • Montréal en évolution
      • ►  mai 2013 (3)
      • ►  avril 2013 (7)
      • ►  mars 2013 (7)
      • ►  février 2013 (11)
      • ►  janvier 2013 (4)
    • ►  2012 (105)
      • ►  décembre 2012 (8)
      • ►  novembre 2012 (5)
      • ►  octobre 2012 (4)
      • ►  septembre 2012 (1)
      • ►  août 2012 (8)
      • ►  juillet 2012 (7)
      • ►  juin 2012 (7)
      • ►  mai 2012 (10)
      • ►  avril 2012 (13)
      • ►  mars 2012 (15)
      • ►  février 2012 (15)
      • ►  janvier 2012 (12)
    • ►  2011 (146)
      • ►  décembre 2011 (14)
      • ►  novembre 2011 (11)
      • ►  octobre 2011 (12)
      • ►  septembre 2011 (13)
      • ►  août 2011 (15)
      • ►  juillet 2011 (17)
      • ►  juin 2011 (18)
      • ►  mai 2011 (15)
      • ►  avril 2011 (9)
      • ►  mars 2011 (7)
      • ►  février 2011 (3)
      • ►  janvier 2011 (12)
    • ►  2010 (398)
      • ►  décembre 2010 (29)
      • ►  novembre 2010 (28)
      • ►  octobre 2010 (32)
      • ►  septembre 2010 (34)
      • ►  août 2010 (22)
      • ►  juillet 2010 (35)
      • ►  juin 2010 (42)
      • ►  mai 2010 (36)
      • ►  avril 2010 (37)
      • ►  mars 2010 (34)
      • ►  février 2010 (32)
      • ►  janvier 2010 (37)
    • ►  2009 (429)
      • ►  décembre 2009 (32)
      • ►  novembre 2009 (34)
      • ►  octobre 2009 (33)
      • ►  septembre 2009 (37)
      • ►  août 2009 (37)
      • ►  juillet 2009 (39)
      • ►  juin 2009 (38)
      • ►  mai 2009 (37)
      • ►  avril 2009 (35)
      • ►  mars 2009 (36)
      • ►  février 2009 (32)
      • ►  janvier 2009 (39)
    • ►  2008 (84)
      • ►  décembre 2008 (34)
      • ►  novembre 2008 (39)
      • ►  octobre 2008 (11)

    Abonnés

Copyright © All Rights Reserved. Code 18 | Converted into Blogger Templates by Theme Craft