Ce weekend, ma copine et moi sommes allés faire une virée de magasinage en plein coeur de Montréal. L'objectif était de dénicher un modèle particulier de guitare et nous avons pris plaisir à se déplacer d'une boutique à l'autre pour voir ce que les marchands avaient en stock.
Avec la voiture, nous nous sommes garés près d'une station de métro, juste au cas où j'aurais à rapporter un nouveau jouet. Premier arrêt : Italmélodie à la station Jean-Talon. J'accroche sur un modèle mais la couleur recherchée n'était pas disponible. Direction sud au métro Berri pour visiter Archambault où le choix était plutôt limité. Une station plus loin, le fameux Steve's Music Store où on nous remercie de notre visite en nous invitant à la clinique de guitare custom shop de Gibson le 13 juin prochain. À écouter le vendeur, si ma blonde m'aime, ça serait un beau cadeau pour moi. Ai-je vraiment besoin d'une preuve à 3000$ ?
Nous remontons ensuite le boulevard St-Laurent en autobus où nous croisons Moog Audio, la boutique Tone (guitares magnifiques mais hors budget) et Nantel Musique où je ne me fais pas prier pour passer mon chemin vu une mauvaise expérience passée.
Malgré les nombreux magasins, je n'ai rien trouvé à mon goût (je suis difficile et j'ai une idée très précise de la couleur et du veinage du bois que je recherche). Ça sera pour une prochaine fois. Remarquez, c'est peut-être mieux pour le porte-feuille. Comme nous étions dans le coin, nous sommes remontés vers Laurier pour s'arrêter à la microbrasserie Dieu-du-ciel! pour grignotter une assiette de nachos et se mettre une Nativité Blonde derrière la cravate (c'est une façon de parler).
Je vois l'heure : vite, il faut finir la bière pour arriver à temps à la toute nouvelle boulangerie que vient d'ouvrir un ami au coin de St-Laurent et Beaubien. Ploustagel, Poustagel, Pougastel... c'est quoi déjà le nom ? En descendant de l'autobus dans la Petite Italie, on arrive nez à nez avec la vitrine. Ah, Plougastel ! Voilà enfin le projet secret qu'il a mis sur pied ces derniers mois : une boulangerie et pâtisserie bretonne. On entre, c'est neuf, bien décoré et surtout, ça sent bon et tout semble si appétissant dans les comptoirs. Quand le propriétaire nous a vu arriver, son sourire voulait tout dire. Ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vus mais il faut surtout dire qu'il est sympathique et accueillant avec tout le monde. Je n'avais pas mon appareil avec moi mais vous trouverez des photos de la boulangerie sur Montreal Photo Daily.
Je sais que ça peut paraître peu objectif mais je vous assure que les produits sont délicieux. Naturellement, je n'ai pas goûté à tout mais les quelques pains, croissants, viennoiseries et la tarte aux vrais citrons du marché que j'ai gouté jusqu'à maintenant étaient excellents. Surtout les croissants aux amandes, vous avez la parole d'un connaisseur. Le tout fait artisanalement sur place avec des produits naturels.
Plougastel, boulangerie-pâtisserie
6527, boulevard Saint-Laurent (coin Beaubien)
Montréal, Québec
Tél. : 514-804-3104
Au fait, c'est quoi un plougastel ? Selon Wikipedia, il s'agit d'un mot qui signifie "paroisse du château" mais c'est aussi une sorte de biscuit breton. Évidemment, tout son stock avait déjà été écoulé lors de mon passage...
J'ai quitté la place avec un sac bien remplit et au rythme où je dévore ses produits, je devrai retourner le voir bientôt (cela dit, l'invitation pour le BBQ tient toujours!). À mon prochain passage, je lui ai promis de faire l'essai du repas trio avec soupe, sandwich au poulet mariné et café (il me semble que j'oublie quelque chose ?). Et ça risque d'être bientôt car la boulangerie est vraiment bien située, soit directement entre les microbrasseries Dieu-du-ciel! et Vices & versa que j'ai l'habitude de visiter en saison estivale.
Vive la bouffe, profitez de la vie !
Trouvé dans un guide Feng Shui :
Quand l'eau sinue lentement en direction de votre maison, vous prospérez sans efforts. Les rivières rectilignes, au débit rapide, emportent l'eau loin de vous sans permettre à la richesse de s'amasser.
Depuis environ un mois, les accumulations d'eaux du lac Champlain (dans l'état américain du Vermont et en partie au Québec) ont fait déborder la rivière Richelieu jusqu'à Saint-Jean-sur-Richelieu en Montérégie, un record peu enviable vieux de 150 ans. On peut lire sur le site de la ville : Saint-Jean-sur-Richelieu jouit d’un positionnement stratégique et offre à ses 92 348 citoyens une qualité de vie exceptionnelle. Oups! Plus de 3000 maisons sont touchées et les résidents devront être indemnisés pour les dégâts. Non loin de là, dans la ville au nom prédisposé de Venise-en-Québec, on rapporte aussi des innondations. Le groupe SOS Richelieu compte rassembler 5000 bénévoles pour participer à une grande corvée qui se tiendra le 11 et 12 juin prochain. Céline Dion ne s'est toujours pas indignée pour lancer son fameux "Take a kayak!" mais plusieurs ont suivi son conseil. Dans ces secteurs, on n'a visiblement pas le goût de parler de Feng Shui ces temps-ci...
On rappelle que les journaux sont invités à cesser immédiatement l'utilisation des expressions suivantes dans leurs grands titres :
- la tenue de l'événement est tombée à l'eau
- d’ici là, il passera de l’eau sous les ponts...
- la tentative fût comme un coup d’épée dans l’eau
- aucun leader ne veut se jeter à l'eau
- cette querelle se compare à une tempête dans un verre d’eau
- avoir de l'eau dans la cave (la mode est au pantalon trop court)
- il se sent comme un poisson dans l'eau
- il s'agit d'une catastrophe au plan économique [...] au moins si Jésus était là, il transformerait l'eau en vin (d'ailleurs, la légende prétend aussi qu'il marchait sur l'eau mais c'est un accomplissment secondaire à celui susmentionné)
La science c'est comme faire l'amour : parfois quelque chose d'utile en sort, mais ce n'est pas la raison pour laquelle nous le faisons.
Anecdote de guitare - Gibson Les Paul de Peter Green
Si vous avez vu le film Le Violon Rouge, vous savez qu'un instrument de musique peut devenir une légende au point d'être convoité et vénéré par les amateurs. C'est exactement ce qui s'est produit avec la guitare Gibson Les Paul Standard 1959 du musicien blues Peter Green (du groupe Fleetwood Mac, à qui on doit la composition de Black Magic Woman que Santana a repris quelques années plus tard. Oui oui, ne vous détrompez pas!).
Vers 1967, Green apporta sa guitare à un luthier qui, par erreur, remonta l'aimant du micro manche à l'envers (humbucker de type PAF), ce qui eût pour effet de rendre les micros hors phase lorsque le commutateur de sélection du micro était en position médiane. Cette bévue technique donna naissance à un nouveau type de son, si caractéristique à cette guitare soudainement devenue unique en son genre.
Pour répondre à la demande des fans, plusieurs répliques sont maintenant assemblées pour ressembler en tout point à cette guitare mythique. Comme c'est le cas pour la compagnie Vintage qui commercialise la guitare V100MRPGM ICON Series Lemon Drop avec pour caractéristique le pickup placé délibérément dans le mauvais sens et usée artificiellement pour lui donner du cachet. Malgré qu'il s'agit d'une copie, elle est considérée comme d'excellente qualité, l'auteur de la critique précisant même qu'il préférait certains aspects mieux que sur sa propre Gibson (note de 91% attribuée par le magazine Guitar & Bass).
Chaque matin, je me réveille au doux son de la radio où l'annonceur du trafic présente l'état de la circulation dans la région de Montréal : embouteillage, bouchon de circulation, complètement bloqué, congestion. Comme un rhume, sauf que ça dure 5 jours par semaine et que ça se soigne difficilement. C'est le signe que les banlieusards se ruent vers la métropole. C'est le cas de le dire, il faut être un brin malade pour se taper ça quotidiennement.
Sans vouloir juger ceux qui le font, j'ai constalé qu'on perd un temps précieux qui aurait pu être investi autrement. Pour avoir vécu l'expérience de vivre en banlieue et d'aller travailler sur l'île de Montréal, j'avais calculé que je passais 3 heures par jour au total sur l'aller-retour. Ça représente 15 heures de voyagement par semaine et 750 heures par année (à supposer un minimum de deux semaines de vacances). Disons que sur une vie active de 40 ans, j'aurais passé 1250 jours sur la route, simplement pour me rendre au boulot (près de 3 ans et demi). Aujourd'hui, comme je vis à Montréal, la facilité à me rendre au travail me demande au maximum 45 minutes pour le même aller-retour. Extrapolé sur une vie active, c'est l'équivalent 312 jours et demi, soit moins d'un an. Une économie d'un peu plus de deux ans et demi. Et du stress en moins. Merde, c'est du temps quand on y pense ! La vie est trop précieuse pour le gaspiller, non ?
Je dois vous laisser pour aller travailler. Comprenez moi, je commence à 8h. Je viens de me réveiller et mon premier réflexe fût d'écrire ce billet. Je dois maintenant aller prendre ma douche, manger mon petit déjeuner et me rendre au boulot. Heureusement, il me reste suffisamment de temps. Je vous souhaite une bonne journée et à la majorité d'entre vous, une belle heure de pointe !
Les petites filles aiment les poupées, les petits garçons aiment les soldats. Plus tard, les grandes filles aiment les soldats, les grands garçons aiment les poupées.
La fin du monde avait été annoncée et certains y croyaient dur comme fer. Pour l'occasion, je suis allé charger ma carte de crédit, juste au cas où, pour en profiter pleinement. Des amis sont venus souper et ils viennent de quitter. Nous constatons que nous sommes encore vivants (rien à voir avec le souper). L'ambiance de fin de soirée nous a amené à discuter de l'émission Rencontres Paranormales de Roger Mainville à laquelle la majorité des gens autour de la table ne croyaient pas. Le truc de la table qui bouge s'explique facilement. Comme dans le jeu Ouija où il ne suffit que d'un seul complice pour que ça fonctionne.
Nous avons parlé des phénomènes étranges et nous nous amusions à y trouver une explication. En lien avec les médiums (voyants et diseuses de bonne aventure), nous avons comparé leurs soi-disant talents avec ceux de Messmer, le fascinateur qui semble avoir une facilité à manipuler les gens. Manipuler, c'est le mot clé.
Alors que les magiciens et hypnotiseurs jouent franc-jeu avec le public en proposant un spectacle, les médiums semblent étudier le langage corporel des gens qui les consultent pour détecter les indices qui les aideront à dire ce que ces personnes vulnérables veulent bien entendre. Ils attribuent leurs capacités de communication à une force externe, invisible, qu'eux seuls peuvent capter. On est proche de la schizophrénie, non ?
Le paranormal à la télé a la cote. Seulement au canal D, on y présente Vies parallèles, Opération fantômes, Enfants médiums, La vie après la mort, Opération fantômes et Hantise (pour ne nommer que ceux-là). Dans cette dernière, le pattern est toujours le même : le fantôme est soit une petite fillette qui rit, un soldat d'une guerre ancienne, un vieillard qui fait des apparitions avec la main tendue et la bouche ouverte ou une personne elle-même possédée qui est responsable des manifestations. Ça arrive souvent mais personne n'en a jamais entendu parler. Appelons vite les sorciers Wicca pour faires des incantations ou tout autre dérangé qui éparpillera votre maison avec des herbes magiques pour éloigner les démons! Qui sait si ce n'est qu'un problème qui se passe entre les deux oreilles...
Les pouvoirs spéciaux, ça existe. Dans les bouquins de science-fiction. Même si c'était vrai, pour chaque personne dotée d'un pouvoir de communication avec un autre monde, il y aurait 9 arnaqueurs qui profiteraient de la mane. Ça tombe bien, des gens crédules, il y en a des tonnes sur Terre. Un voyant déclare souvent des généralités plutôt vagues qui s'appliquent à tout le monde. Comme un biscuit chinois, l'horoscope ou Nostradamus. On finit par y trouver un lien avec notre propre vie, parce qu'on veut y croire. Et quand le hasard fait qu'une déclaration se réalise, les gens ont tendance à ne retenir que celle-là en guise de preuve. Réconfortant ? Peut-être... Si je rencontrais un voyant, je lui demanderais ma date de naissance, mon NIP et il saurait "voir" mon numéro de carte de crédit dans mon porte-feuille pour me charger ses services. Aucun n'a réussi à le faire. J'invite les plus sceptiques à sauter aux conclusions.
Une fois de plus, un illuminé a prédit la fin du monde et des gens ont vidé leur compte de banque et quitté leur emploi. Lui, il s'en est mis plein les poches. Chaque semaine apporte sa nouvelle prédiction sur la date imminente. Beaucoup d'échecs. En fait, uniquement des échecs. En tireront-ils des conclusions, une fois pour toutes ?
Malgré que nous sommes tous des êtres humains, à leur mort, les catholiques auront leur place au paradis aux côtés de Dieu, les musulmans auront doit à leurs vierges et les bouddhistes se réincarneront. Il y en a au moins un dans le lot qui risque d'être déçu si la fin du monde arrivait.
Pour ma part, je n'ai pas de difficulté à croire que je paierai mon compte de carte de crédit le mois prochain. Et ça me fera plaisir.
Récupérer le code HTML d'un élément, incluant lui-même avec jQuery
Si vous avez l'habitude d'utiliser jQuery pour manipuler le DOM de vos pages web, vous savez que la méthode html() retourne le contenu à l'intérieur de la balise demandée par le sélecteur.
Par exemple, avec le code HTML suivant :
<ul id="list">Et un appel à la fonction html() de jQuery :
<li>Lorem ipsum dolor sit amet</li>
<li>Consectetur adipiscing elit</li>
<li><a href="http://code18.blogspot.com">Code 18</a></li>
</ul>
var html = $j('#list').html();L'alerte affichera ceci (remarquez l'absence du <ul>/</ul>) :
alert(html);
Comment faire pour inclure la balise parent dans la source HTML retournée par le sélecteur ? C'est le truc que je vais vous donner aujourd'hui. Pour y arriver, il suffirait d'envelopper la liste en l'imbriquant dans un conteneur quelconque, uniquement pour faciliter sa récupération. Mais ce que je préfère, c'est de garder la source propre et de le faire dynamiquement en JavaScript, au moment où j'en ai besoin.
La ligne magique est celle-ci :
var html = $j('#list').wrap('<span/>').parent().html();
alert(html);
Le problème, c'est qu'en ajoutant un élément parent à celui à extraire, on modifie le DOM original.
C'est pourquoi il vaut mieux le retirer immédiatement après la manipulation pour garder la source propre.
$j('#list').unwrap();N.B. Maxime Thirouin (@MoOx) m'a fait remarquer que $j('<span/>').append($j('#list').clone()).html(); devrait aussi fonctionner. Après test, je confirme.
Ce weekend, j'ai vu une voiture qui circulait à Montréal et qui arborait fièrement un "bumper sticker" avec l'inscription "Protected by Chuck Norris" (je n'ai pas eu le temps de remarquer si c'était une Mazda Protégé). Pour à peine quelques dollars, c'est suffisamment dissuasif pour annuler son assurance feu-vol-vandalisme.
En programmation PHP, ça aurait l'air de ceci :
L'avantage d'une variable protected est qu'elle peut être accessible directement dans les classes enfants grâce à l'héritage (à l'aide du mot clé "extends"). Ainsi, DeluxeCar ou CheapCar pourront accéder directement aux services de Chuck ($objDeluxeCar->_byChuckNorris). C'est bon à savoir si vous vous trouvez dans une situation embarrassante.
Mes amis, j'ai pris une décision. J'espère qu'elle sera définitive et sans appel : je quitte Facebook. Du moins, pour mon compte personnel puisque j'ai laissé actif l'espace consacré à Code 18.
Au début, j'ai été infecté comme tout le monde. Plus ça allait, moins j'étais emballé par ce qu'il avait à offrir. Depuis plusieurs mois, à chaque fois que je m'y connectais, c'était pour voir s'il se passait quelque chose et je ne cessais de remettre en question la pertinence de ce service. J'avais l'impression de perdre mon temps. Est-ce réellement utile pour moi ? Mon temps est-il trop précieux pour le gaspiller ainsi ? Pourquoi s'entêter à demeurer membre quand je ne publie pratiquement rien, que je ne joue ni aux jeux, ni à propager mes intérêts partout, que la majorité de mes contacts sont issus d'une vie passée et ne viennent que zieuter les profils par curiosité, comme dans une télé-réalité. Nous sommes tous les vedettes de cette mise en scène, partageant avec qui veut bien l'entendre, nos états d'âme et les banalités de nos vies. Inutile, inutile, inutile : trois mots pour dire la même chose (fièrement emprunté au gala Les Olivier d'hier soir!).
Facebook est un réseau géant qui exploite un désir primordial de l'être humain : le besoin d'appartenance, affectif et de reconnaissance sociale tel que présenté dans la pyramide de Maslow. Facebook a comblé cette niche qui s'est avérée fort lucrative. De tout temps, les gens ont eu besoin de se sentir entouré, d'avoir ou avoir l'impression d'avoir des amis. Être important, populaire et avoir de l'influence. Prouver qu'on n'a pas raté sa vie. La beauté de ce système est la facilité d'y pratiquer le voyeurisme. Ça met tout le monde en compétition et la comparaison devient facile. Ai-je plus d'amis que lui ? Tiens, des photos de son voyage dans le sud. Ewrh, regarde donc comment elle est habillée! Oh, elle a écrit un statut mystérieux qui ne veut pas dire grand chose. Vite vite, posons lui la question pour en savoir plus. Banalités, potinage, hypocrisie. Je ne prétends pas que tout le monde le fait, mais une bonne partie, même si elle n'osera pas l'avouer. C'est malsain et ce n'est pas le pire.
Soyons honnête, ça ne sert les intérêts de personne, sauf à ceux qui ont le contrôle du système et qui s'enrichissent à vos dépens en dressant des profils d'utilisateurs et de consommateurs. Pour votre information, les investisseurs estimaient en janvier dernier la valeur de Facebook à 50 milliards de dollars. 50 milliards! Pour valoir ce montant, vous êtes-vous posé la question à savoir ce qu'on vous cachait ? Ce montant représente la valeur de vos données et du potentiel commercial qu'il y a à faire avec vous. Facebook comptait 500 millions de membres hier. Il y en a un de moins aujourd'hui. En fermant mon compte, c'est 100$ que je soutire au géant. C'est aussi une façon de protester et de voter. Même si on me donnait le montant équivalent pour obtenir mes informations personnelles, je refuserais catégoriquement. Pourtant, un peu plus de 7% de la population mondiale est consentante à renoncer en partie à sa confidentialité contre un peu de divertissement gratuit. Une prise de conscience générale s'impose parce qu'ils ont réellement bien déguisé leurs intentions. Tout est faux sur Facebook, l'amitié tout comme les raisons même de son existence. C'est pourquoi je me devais d'être conséquent avec moi-même et de quitter le troupeau.
En achetant sur Amazon, on sait que le système dresse un profil de vous selon ce que vous achetez ou mettez dans votre liste de souhaits. Facebook, lui, n'a pas besoin de vous vendre quoi que ce soit pour l'obtenir. Vous gavez son système directement en fournissant le plus d'information possible sur vous. C'est tellement plus efficace et vous n'y voyez que du feu puisque c'est en prétextant que c'est pour que vos amis vous connaissent mieux. Avez-vous réellement besoin d'un intermédiaire pour vous aider à communiquer ? Surtout un réseau propriétaire privé...
Moi, je revendique tous les prétextes pour voir se voir, pour se parler face à face, pour dialoguer et échanger, pour passer du temps de qualité avec les gens de mon entourage. Pas de faire des pokes et cliquer sur des boutons "J'aime". Certains se défendront en avançant que ce n'est qu'un autre média facilitant la communication. Je suis tout à fait d'accord et vous êtes en droit de l'utiliser. Mais j'ai aussi fait le constat qu'en étant capable de jeter un oeil aussi facilement au profil de mon entourage, le besoin de se voir en personne devient parfois optionnel. Et c'est ce dont je refuse. Quand plusieurs mois se sont écoulés depuis la dernière rencontre avec certains de mes bons amis alors qu'on se voyait plus régulièrement dans une ère pré-Facebook, peut-être est-ce le signe qu'il est temps de forcer les choses à changer.
Il faut vivre dans son époque qu'ils disaient. Moi je dis qu'il faut simplement vivre. Décrocher de la technologie ne peut pas faire de mal, seulement remettre les choses en perspective.
Vous savez, j'achète en ligne, je paie mes factures sur le web, mon gagne-pain consiste à passer des journées entières à écrire du code pour ce monde virtuel. Dans mes temps libres, je partage des trucs sur mon blogue et sur Twitter. La dernière chose que je voudrais virtualiser, ce sont mes amis. Le monde réel doit prendre le dessus sur le monde virtuel. Aller prendre une bière avec mes amis est une nécessité qui ne peut se faire que d'une seule façon. Il faut créer des occasions et faire autrement que poster sur un "wall". Albert Jacquard disait : "Je suis les liens que je tisse avec les autres". Oui, tant que ça va au-delà de la toile, sinon, à quoi bon faire semblant ? Le livre La guerre du faux d'Umberto Eco aura certainement eu pour effet de m'ouvrir les yeux...
Quand j'ai amorcé le processus de désactivation du compte, on m'a montré des photos de mes amis en me disant qu'ils s'ennuieront de moi. Je ne les ai pas avertis de ma démarche. Ils ont mon adresse, mon courriel et mon numéro de téléphone (vieille technologie qui a fait ses preuves). J'ose espérer qu'ils sauront où me trouver.
Mon nom est Mathieu. J'appartiens désormais au monde réel et c'est là que vous pourrez me trouver.
Fiche nécrologique
2007-2011
Il aurait pu avoir du bon temps dans FarmVille. Pour l'avoir ignoré, il a dû payer. Dissident de la majorité, un type de Mafia Wars lui a fait la peau. Il laisse dans le deuil plusieurs "amis" avec qui il n'a pas échangé depuis des années. Ses pokes répétitifs nous manqueront à tous.
Il sera exposé momentanément dans la vraie vie pour une durée indéterminée (les estimations varient entre 40 et 60 ans). Ne laissez pas de fleurs, faites plutôt un don de 100$ à Zuckerberg.
Il aurait voulu partager un dernier repas avec ses disciples : prenez et mangez, ceci est mon corps livré pour vous. Buvez-en tous, ceci est mon sang. Euh, c'est pas sérieux, vous êtes des zombies ou quoi ?
Lorsque vous vous réveillerez un matin dans un guichet automatique de Saint-Ulric (en référence à la chanson Le pouceux des Cowboys Fringants), peut-être voudrez-vous profiter de votre passage dans cette petite municipalité de la Gaspésie pour visiter l'excentrique maison du gosseux de la place : Léonce Durette.
Savant mélange d'art populaire et indiscipliné (allez savoir ce que c'est!), la demeure de Monsieur Durette s'est matérialisée au fil des années suivant les plans de son imaginaire bien à lui. Selon la description faite par le répertoire des gosseux du Québec :
L'intérieur de sa demeure recense une multitude de morceaux sculptés mais il faux prendre le temps de faire la visite guidée pour constater que plafonds, armoires, salle de bain sont sculptés au couteau. Une véritable œuvre d’art que bien des médias a publicisée.
L’extérieur de sa maison est un vrai capharnaüm où roues de toutes sortes s’entremêlent et s’agitent ingénieusement grâce à un système électrique. Des bois de grève échoués et peinturés de façon non conventionnelle donnent à son extérieur l’impression d’un autre monde : une vraie « tour de bébelle ».
La fiche du site de la société des arts indisciplinés ajoute :
La cour arrière, les murs de la maison et l'ensemble du terrain ont été « contaminés » par l'aménagement de modules et de sculptures colorés faits de morceaux de bois récupérés, de roues de bicyclettes, de bouteilles, d'électroménagers démantelés, de cailloux et de souches de mer soigneusement sélectionnés.
On dit que la beauté est dans l'oeil de celui qui regarde. Vous en pensez quoi ? Mon côté rationnel se pose quand même quelques questions :
- Qu'en pense son voisin ? Ah oui, lui aussi c'est un gosseux (il paraît) !
- Est-ce que l'opinion du voisinage est partagée ?
- Comment la transformation de la maison influence-t-elle l'évaluation municipale ? À la hausse ou à la baisse ?
- À quel point c'est assurable (comment mesurer la valeur des objets d'arts qui s'y trouvent) ?
- Quel type de personne risque de faire une offre d'achat sur la maison le jour où elle sera en vente ?
41, rue Ulric-Tessier (route 132)
Saint-Ulric de Matane
Je l'avoue, je n'ai pas osé quand c'était le temps.
Nous sommes le 9 mai 2011. J'ai voulu faire un changement d'adresse à l'aide du service du gouvernement du Québec qui permet d'envoyer la demande à plusieurs ministères et organismes en même temps (Revenu Québec, Assurance Maladie du Québec, Régie des rentes, SAAQ, etc). Sur la page du service québécois de changement d'adresse, j'ai cliqué sur le bouton "Accéder au service" en utilisant Firefox (et par la suite testé sous Chrome) et j'ai eu la surprise de voir la fenêtre popup indiquer le message suivant :
L'application à laquelle vous désirez accéder a été optimisée pour les navigateurs Web suivants :Si vous utilisez un navigateur Web différent ou une version antérieure à ceux mentionnés ci-dessus, il est possible que vous ne puissiez accéder correctement aux fonctions prévues.
- Internet Explorer 5.5 et plus
- Netscape 6.2 et plus
Désirez-vous poursuivre?
Wooah! Welcome back to 2002! Le site détecte le user-agent de mon fureteur et malgré que j'en utilise un récent, un message m'indique qu'il ne sera peut-être pas compatible avec la technologie de l'époque. À croire qu'ils ont oublié de faire la mise à jour ou qu'ils n'ont pas débloqué le budget nécessaire pour faire effectuer le travail. Soyons sérieux : Netscape est sur le respirateur artificiel et c'est probablement pour service rendu qu'on ne le débranche pas. Dans les faits, plus personne n'utilise ça (depuis longtemps). De son côté, Internet Explorer a connu seulement 4 versions depuis la version 5.5 (vous vous souvenez de la dernière version 5.2 pour Mac ?)...
Le code source est peu rassurant...
En vedette : Microsoft FrontPage 5.0, Intellisense IE5, Visual Basic 7.0, mise en page avec des tables... Ouch, je saigne des yeux (ok, là j'exagère) ! Et c'est vraiment juste cette page intermédiaire qui fait défaut car la suivante, une fois un click sur "Oui", utilise jQuery (version 1.3.2 mais quand même, saluons l'effort!).
J'ai déjà réussi à faire renvoyer un dyslexique qui travaillait sur le site de Canada411. Voyons voir combien de temps ça prendra pour que le service du gouvernement corrige la situation.
L'artiste Shara Lin est une musicienne multitâche de Taïwan qui offre sur vidéo une performance au piano, violon et au Gu Zheng, un instrument traditionnel chinois à cordes pincées (voir plus d'instruments chinois).
En fait, tout comme en informatique, l'exécution est simultanée en apparence car les ressources sont limitées (elle n'a que deux mains!). C'est ce qu'on appelle du multitâche préemptif.
J'ai vraiment du mal à choisir la citation parfaite à l'occasion de la fête des mères. C'est pourquoi je vous laisse choisir parmi mes favorites :
Humour
Au football, le règlement ne prévoit pas que la maman du centre-avant se précipite sur le terrain chaque fois que son fiston est bousculé.
Sagesse
À la naissance d'un enfant, si sa mère demandait à sa bonne fée de le doter du cadeau le plus utile pour lui, ce cadeau serait la curiosité.
Vérité
Pour survivre, les sociétés ont plus besoin de futures mamans que d'experts.
Il faut savoir profiter des mamans propices.
J'ai beau ne pas être un gamer, mais il y a quelque chose de vraiment fascinant dans la musique de jeux vidéos. Surtout celle retro des années 80 où les compositeurs devaient être créatifs pour faire de la musique avec les limitations technologiques de l'époque.
Plus récemment, les reprises par des orchestres classiques sont devenues en vogue à la grande joie des musiciens qui, du coup, ont retrouvé du boulot et peuvent susciter l'intérêt d'un public plus jeune (je dis ça mais ça me fait quand même un pincement au coeur).
C'est en cherchant à regarder des performances du Video Game Orchestra (qui arrange des musiques de jeux vidéos à la sauce contemporaine) que je suis tombé par erreur sur un autre projet, celui du Videogame Orchestra (VGO). Créé par deux geeks grecs (dites le à haute voix, ça sonne curieux), ils tentent de bâtir une archive de pièces basées sur des remakes ou des compositions originales en utilisant des sons provenant de sources authentiques 8-bit. Cela dit, déjà plus de 100 morceaux complets sont disponibles en téléchargement dans la section Tracks (je vous mets au défi de trouver celle dont un extrait a été utilisé pour une vidéo virale douteuse. Les connaisseurs sauront la repérer facilement!).
La particularité de VGO est d'offrir gratuitement le synthétiseur 4CLER DVGSM qu'ils ont développé et utilisé pour produire leur musique. La DLL est disponible en téléchargement dans la section Projects à utiliser comme plugin VST (Virtual Studio Technology) dans un logiciel comme Cubase ou Pro Tools (je ne l'ai pas essayé mais j'y compte bien).
Suivez les liens de leurs parutions (section Releases) et vous accéderez à de nombreux autres mp3 d'artistes variés qui oeuvrent dans la même niche. Comme cette compilation hommage à Pink Floyd interprétée avec des sons provenant de la Mega Drive de Sega et du Game Boy de Nintendo : The Dark Side of the Moon - The 8-bit Album. Comme quoi le 8-bit est un terreau fertile pour la création (même si dans les faits, la Mega Drive était 16-bit...).
Cette pochette ferait un excellent imprimé sur un t-shirt! Si jamais vous en voyez un quelque part, je porte du medium :-)