Le pire danger qu'il y a à tromper autrui, c'est qu'on finit toujours par se tromper soi-même.
Comme vous le savez, j'ai commencé à m'initier à l'assemblage et la finition de guitares il y a un peu plus de deux ans. Depuis, j'ai réalisé un total de 7 projets de guitares (4 Les Paul, 1 Stratocaster, 1 Telecaster et 1 acoustique) en expérimentant différents matériaux, outils et produits de finition.
Bref, c'est un passe-temps qui commence à devenir plutôt sérieux. Et pour être franc, dispendieux et encombrant en espace si on tient compte des autres guitares que j'avais acheté auparavant.
À ce sujet, savez-vous quel est le nombre idéal de guitares qu'un guitariste devrait posséder? La bonne réponse est: "Une de plus". Avec un ampli dont le volume grimpe jusqu'à 11, bien sûr ;-)
Dans mon inventaire actuel, je possède le matériel nécessaire pour assembler une dizaine d'autres guitares de différents types. Mon dada est sans aucun doute le modèle Les Paul, dont j'ai actuellement 5 projets sur la table.
Dans mon atelier: 3 corps de Les Paul en tilleul avec une table en érable flammé sur le dessus. |
Comme la densité du bois affecte les caractéristiques du son (plus dense = tonalité plus riche), je me suis mis à utiliser des corps en tilleul (basswood) car peu dispendieux et plus convenable pour des guitares électriques. Mais mon bois préféré est certainement l'acajou (mahogany), plus dense donc plus lourd, et d'un aspect très esthétique à la finition lorsqu'on souhaite mettre en valeur le veinage du bois.
Pour le plaisir, j'ai mesuré le poids (sans manche ni quincaillerie) des corps en tilleul avec ceux de deux corps en acajou que j'ai acheté cette semaine.
3 corps LP en tilleul (basswood)
- 1,978 kg (4,36 lbs)
- 2,066 kg
- 2,064 kg
2 corps LP en acajou (mahogany)
- 2,381 kg (5,25 lbs)
- 2,148 kg
Pour ce qui est de l'acajou, le poids est similaire aux Les Paul de Gibson, même si le fabricant retire du matériel pour les alléger car elles étaient réputées pour être lourdes.
Avec tous ces projets sur la table, soyez assurés que vous pourrez suivre leur progression dans mes prochains billets. Je dois avouer que c'est légèrement obsessif et/ou compulsif d'avoir autant de guitares alors qu'on n'a que deux mains. Chaque nouvelle guitare que j'entreprends me permet de parfaire ma technique et est plus réussie que la précédente, d'où le plaisir de continuer. J'en donnerai probablement à quelques amis, même s'ils ne sont pas musiciens. Parce qu'on peut voir la guitare comme instrument de musique mais aussi en tant qu'oeuvre d'art.
Si vous n'avez pas la compétence, vous vous retrouverez à jouer dans un groupe de rock.
Comment réussir à vendre un "conglateau" à des eskimos!
Traduction boboche inscrite sur le sac de perogies de marque Supreme Pierogies...
Du
Ajouter les pierogues
et laisser
pendant 8 minutes.
La températeur interne du produit doit atteindre au moins 74 °C
Pro tip: Antidote :-)
Qu'est devenu le Tudor Milk Bar dans Notre-Dame-de-Grâce?
En magasinant sur eBay, j'ai découvert cette photographie du Tudor Milk Bar datant de 1960 avec comme seule indication la rue Sherbrooke Ouest à Montréal. Puis j'ai retrouvé la même photo sur le site de la BanQ (Bibliothèque et Archives Nationales du Québec), sans vraiment plus de détails: Commercial. Tudor Milk Bar
/ Poirier, Conrad, 1912-1968
. - 4 mars 1960.
Par intérêt pour l'histoire et les transformations urbaines de Montréal, je me suis donné pour mission de retrouver ce bâtiment, en espérant qu'il n'ait pas été démoli au cours des 55 dernières années. Par Google Streetview, j'ai pu déterminer qu'il se trouve près de l'université Concordia, au 6969 Rue Sherbrooke Ouest, à l'angle des rues Coronation et Monkland. Ce petit commerce accueille aujourd'hui une sandwicherie Dagwoods.
Après des décennies de chicane à propos de la façon adéquate de faire référence à cette banlieue de la rive-nord de Montréal, une étude récente mais sans valeur scientifique indique qu'il faudrait dire "Repentigny", sans accent sur la lettre E.
FAUX.
Selon une carte datant de 1744 tirée des archives de la ville de Montréal, on peut désormais dire avec certitude que le nom original était... ARPENTIGNY!
On doit apprendre à dire les noms comme il faut, disait le gars de Mourrial...