Initialement, quand j'ai écrit à propos du vendeur imbécile qui était aussi idiot, je comptais résumer en un seul billet différentes anecdotes sur mes mauvaises expériences de magasinage. Finalement, c'était suffisamment long pour me permettre de dédier un billet à chacune.

Celle-ci se passait encore une fois durant ma jeunesse. J'allais magasiner de la musique chez un disquaire local qui revendait aussi des CD usagés (certains titres populaires sélectionnés) qu'il rachetait de ses clients en échange de crédits sous forme de coupons en tranche de 7$. Évidemment, il fallait dépenser dans son magasin ce qui lui permettait de fidéliser sa clientèle. Pourtant, en raison de pratiques d'affaires douteuses, ce fût tout le contraire.

Lorsque venait le temps de les appliquer lors d'un achat futur, l'arnaque était que ce qui n'était pas indiqué nulle part que le crédit était applicable uniquement sur les disques neufs, à raison d'un coupon par item et que le rabais se calculait en se basant sur le prix régulier indiqué sur l'autocollant plutôt que sur le prix vendu. Ce qui faisait que sur la plupart des CD neufs en magasins, le prix de détail suggéré était affiché à 22$ mais était officiellement vendu 14$, ce qui rendait impossible l'utilisation du crédit sur quoi que ce soit!

Je me souviendrai toujours de ce jour là. J'étais avec mon frère, à peine plus agé que moi et sans doute grâce à un excès de confiance dû à sa moustache en duvet, il avait pris ma défense et s'était obstiné avec le vendeur sur l'absurdité de la chose. Et le vendeur, choqué, n'avait trouvé aucune autre réponse à sa défense que de répliquer : coudonc, es-tu son avocat ?

Non, juste deux jeunes qui, par principe, n'avaient pas apprécié se faire prendre pour des cons (cela dit, ce vendeur s'est mérité une place de choix dans mon palmarès de la bêtise). La boutique ferma peu de temps après.

Si vous ne l'avez pas encore essayé, le petit buzz du jour est BrowserQuest, un mini-jeu MMORPG crée en HTML5 à l'aide de différentes technologies, présenté par Mozilla et gracieuseté de Little Workshop.



Le jeu consiste à compléter les 20 défis proposés mais pour ma part, il ne me reste que le dernier défi mystérieux ??? à débloquer pour le terminer. Si vous avez une idée...

Je croyais que ça aurait pu avoir un rapport avec le Nyan Cat ou le tuyau à la Mario Bros mais le premier semble n'être qu'un clin d'oeil et l'autre est inaccessible.

Côté technique, les librairies client sont :

• RequireJS : un loader
  
• Underscore.js : librairie utilitaire
  
• jQuery : vous la connaissez, non ?
  
• Modernizr : pour supporter le HTML5 et CSS3
  

Et celles côté serveur :

• Node.js
• Worlize/WebSocket-Node
• miksago/node-websocket-server

Et finalement, le code source du jeu sur GitHub pour ceux qui veulent apprendre par l'exemple.

Have fun!

Je discutais avec une amie hygiéniste dentaire durant le weekend et elle me raconta un cauchemar qu'elle avait fait durant la nuit. Le soir même, j'ai poursuivi la lecture d'un livre et tout à fait par hasard, le chapitre évoquait une énigme de dent et de mort.

Imaginez-vous être suspendu par une dent à une branche d'arbre au-dessus d'une falaise. Vos mains et vos pieds ne peuvent agripper ou toucher aucune branche et vos pieds sont dans le vide. En bas, un homme vous pose une question et votre vie dépend de la réponse que vous donnerez. Vous ne pouvez pas rester silencieux et si vous ouvrez la bouche, vous serez précipité en bas vers une mort certaine. Que faites-vous ?

Ça me semble pratiquement inévitable que l'issue soit la mort. D'abord, il faut être certain d'avoir la bonne réponse, ensuite il faut trouver un moyen de le dire.

À priori, si ça n'avait été de la contrainte de ne pas demeurer silencieux, la réponse aurait pu être donnée par la gestuelle, par le langage des signes, envoyer la réponse par texto à l'aide de son cellulaire ou la faire prononcer par une application text-to-speech (sans compter qu'avec un smartphone, trouver la réponse sur le web s'avère utile). À moins d'être ventriloque ?

Et vous, quelle serait votre solution ?

Cette affirmation est fausse.
Cette affirmation est vraie.

Allez savoir pourquoi, je me suis récemment souvenu d'une leçon de magasinage et j'ai réalisé qu'à plusieurs reprises, j'ai eu à faire face à certains marchands douteux. Vous aussi, j'en suis sûr. Ces expériences restent gravées dans la mémoire, comme si c'était hier et j'ai choisi d'en partager une avec vous.

J'étais jeune, boutonneux et c'était la mode des baladeurs Shockwave de Panasonic (lecteur cassette! Ceux avec CD étaient lancés peu de temps après). J'avais un petit boulot pour ramasser de l'argent de poche et lorsque j'en ai eu suffisamment pour m'en payer un (ça coûtait quand même autour de 100$), je me suis rendu à la boutique électronique Centre Hi-Fi.



Comme j'étais sur place peu après l'heure d'ouverture, le magasin était pratiquement vide et j'étais seul devant le comptoir. Le vendeur m'ignora jusqu'à ce que je lui demande quelles étaient les différentes caractéristiques des modèles dans le présentoir. Il devait s'être levé du mauvais pied car avant même d'entreprendre de m'informer, il me répondit froidement que je n'aurais pas de service si je n'avais pas l'intention d'acheter quelque chose. Il me demanda si j'avais de l'argent pour payer et devant ma réponse affirmative, il osa même me demander de lui montrer comme preuve. Par principe, j'ai quitté le magasin.

De retour chez moi, j'ai raconté l'anecdote à ma mère qui, tellement choquée, m'a forcé à retourner voir le vendeur. Cette fois en sa présence. En nous voyant entrer, le vendeur a perdu la face. Comme si rien ne s'était passé, il m'a poliment transmis toute l'information que je voulais savoir. Une fois mon choix fait, ma mère m'a demandé si j'étais certain que c'était ce modèle que je voulais. Je lui ai répondu que oui. Avec son plus beau sourire de fierté, elle regarda le vendeur directement dans les yeux et dit à haute voix : parfait, maintenant on va aller le chercher chez le concurrent à deux coins de rue de là. Nous avons tourné les talons et sommes allés l'acheter ailleurs. Il y a des limites à se faire prendre pour des cons.

Depuis, chaque fois que je vois la bannière de cette chaîne, j'ai une pensée pour ce vendeur qui a préféré jouer à l'idiot devant un jeune qui ne voulait qu'un baladeur. Respectez vos clients, peu importe leur âge car ce sera vos clients de demain.

J'ai lu récemment que le guitariste de jazz Joe Pass a déjà dit : Si vous jouez une fausse note, faites en sorte de la réparer de façon à ce qu'elle sonne bien par rapport à ce que vous jouerez par la suite.

Lors d'une performance musicale, à moins d'être en studio, on ne peut pas se permettre de tout arrêter pour reprendre là où on s'est planté. Ce que Pass préconise lors d'une erreur de parcours, c'est de minimiser les dégâts pour s'en sortir gracieusement et à son avantage. Du damage control. Ce qui demande de l'improvisation et de la créativité pour s'ajuster au moment présent. Jeff Beck, un autre guitariste, affirmait que les choses tournent mieux parfois par accident. Mais vous ne pouvez pas organiser des accidents.

Comme l'histoire de ce groupe sur scène qui, en plein milieu d'un de leurs gros succès, a vu le système de son tomber en panne. Sans arrêter, le groupe décida de terminer la pièce en dirigeant les spectateurs en les faisant chanter a cappella. Et ce fût le moment déterminant de la soirée. Comme un chat, il faut apprendre à retomber sur ses pattes, autant que possible.

En japonais, le mot "crise" est kiki et il se traduit de deux façons :

1. une occasion de danger
2. une opportunité de changer
   

C'est notre façon de réagir qui révèle nos forces. En sortant de notre zone de confort, c'est ce qui rend l'expérience enrichissante.

Bien sûr, on doit faire attention à ne pas commettre d'erreurs. En tout cas, le moins possible. Pour reprendre l'idée du musicien, quand ça arrive, il faut apprendre d'elles, les utiliser comme tremplin pour explorer des nouveaux domaines et faire de belles découvertes. Les accidents peuvent contenir la clé de l'innovation. Lorsque vous avez l'impression que tout s'écroule, faites de l'art. Et pas juste dans un contexte de travail mais dans toutes les facettes de votre vie.

Avant l'ère du iPhone et du iPad, les gens devaient se choisir une dévotion à autre chose qu'un gadget technologique. Vouer un culte à l'entreprise de la pomme n'a pas su être suffisant pour redonner la santé à son prophète bien-aimé mort pour nous. Il y a de ces superstitions auxquelles il ne faut pas croire.

Le jour de la vente de sa maison, la dame qui l'habitait m'a remis deux choses : les clés et une enveloppe bombée. Non, contrairement à mon rêve le plus fou, elle ne contenait pas de liasses de billets. La vieille enveloppe laissait entrevoir le signe du temps, comme si elle avait jalousement conservé un précieux trésor. À l'intérieur se trouvaient 2 quignons de pain sec qui semblaient avoir été récupérés au centre d'une pizza ainsi qu'un feuillet d'instructions. Hum, merci ? Je fais quoi avec cette relique archéologique ? Je me tourne vers la datation au carbone 14 ? Je fais évaluer sa valeur par un boulanger ? Je ne sais quoi en penser.

Sur l'enveloppe en décomposition, un nom : Saint-Antoine. Franchement, je suis complètement déconnecté de la religion depuis que j'ai demandé à un prof d'école si Adam et Ève avaient un nombril...

Avec conviction, elle me raconta que grâce à cela, elle avait survécu à deux opérations importantes et un cancer. Celon la croyance, Antoine de Padoue est le protecteur invoqué pour retrouver les objets perdus, pour recouvrer la santé et pour exaucer un voeu.



Sur le feuillet :

Mon offrande à Saint-Antoine
Comme cadeau de Fête

En témoignage de gratitude pour les faveurs obtenues durant les exercices des Mardis, j'inclus mon offrande à St-Antoine, me rappelant que :

1. que l'aumône nous obtient miséricorde.
2. qu'il vaut mieux donner que recevoir.
3. que l'aumône n'appauvrit jamais.

J'inscris mes intentions, demandant qu'elles soient déposées dans le tabernacle à ce destiné au dessous de la statue de Saint-Antoine.

Remerciements. Conversions. Positions. Malades. Dettes. Vocations. Défunts.

N.B. Prière de rapporter cette feuille pour le jour de la Fête de Saint-Antoine et de la remettre à qui de droit.

Je suis ni croyant, ni superstitieux et plutôt sceptique. Mais par principe et parce que c'est tout à fait curieux, je l'ai gardé. Et aussi parce que quand on se fait offrir la santé, on n'est pas assez con pour la refuser.

Pendant un bref instant, j'ai imaginé comment le patron de conception Observer pourrait être implémenté dans un contexte de hockey. En une phrase simple, le principe est qu'il y a des observateurs qui veulent être informés lorsqu'un événement se produit. Je vous laisse juger de la pertinence de mon exemple en PHP.

Avant d'aller plus loin...

1. Ce n'est qu'une structure très minimaliste. Les exemples de la vraie vie sont plus complexes.
2. J'aurais pu le réaliser à l'aide des interfaces SPL SplObserver et SplSubject.
3. Oui, c'est complètement inutile mais ça illustre bien l'idée.

Nous avons un joueur de hockey sur qui tous les yeux sont tournés.

class HockeyPlayer{

   public $name = '';
   protected $_observers = array();

   public function __construct($name){
       $this->name = $name;
   }

   public function attachObserver($type, $observer){
       $this->_observers[$type][] = $observer;
   }

   public function notifyObserver($type){
       if(isset($this->_observers[$type])){
           foreach($this->_observers[$type] as $observer){
               $observer->update($this, $type);
           }
       }
   }

   public function score(){
       try{
           // essayer souvent...
           throw new Exception('La rondelle a déviée sur lui.');
       }
       catch(Exception $e){
           $this->notifyObserver('score');
       }
   }
}

Et des observateurs attentifs qui attendent l'événement pour réagir.

class FanPage{

   public function update(HockeyPlayer $player, $action){
       Boxscore::log($player->name, $action, 'Mettre à jour didgomezscore.com : YES!');
   }
}

class Fans{

   public function update(HockeyPlayer $player, $action){
       Boxscore::log($player->name, $action, 'Changer son statut Twitter tellement la nouvelle est incroyable et doit être partagée.');
   }
}

class SportWriters{

   public function update(HockeyPlayer $player, $action){
       Boxscore::log($player->name, $action, "Rédiger rapidement un article qui prouve que $player->name est un héros obscur et que ça sent la coupe Stanley.");
   }
}

Dans les faits, lorsque le miracle se produit, une réaction en chaîne est déclenchée.

$scott = new HockeyPlayer('Scott Gomez');

$website = new FanPage();
$fans = new Fans();
$medias = new SportWriters();

$scott->attachObserver('score', $website);
$scott->attachObserver('score', $fans);
$scott->attachObserver('score', $medias);

$scott->score();

Maintenant, libre à vous d'adapter le code pour inclure le mal-aimé de votre équipe préférée.

Un colis en provenance de Shanghai sur mon bureau. Un autre gadget que j'ai commandé de Chine :-)

Après avoir testé le Digitech RP155, le M-Audio FastTrack (qui vient avec le gourmand Pro Tools) et éventuellement le iRig pour iPhone, iPod touch et iPad, j'ai voulu faire l'essai d'une copie générique de l'interface audio USB Guitar Link de Behringer. Vendu normalement entre 35 et 45$ au Canada, j'ai pu m'en procurer un sur eBay pour à peine 13$, livraison incluse.



La description du UCG102 indique que le package original vient avec le logiciel Guitar Combos Behringer Edition de Native Instruments, un séquenceur multi-track Kristal Audio Engine (qui date de 2004) et l'éditeur audio Audacity (gratuit). Guitar Combos est une application démo de 30 jours qui donne accès à 3 types de configurations. Par la suite, il semble qu'on doive en choisir un seul pour continuer à l'utiliser. Native Instruments a aussi créé l'application Guitar Rig, un modéliseur d'ampli virtuel, qui en est aujourd'hui à la version 5.

C'est ici que ça devient intéressant : une fois en possession de l'interface USB et les drivers ASIO ou ASIO4All installés, on peut obtenir le même résultat pour une fraction du prix. De plus, le mini-disque d'installation fourni avec la version générique comprend la version 2 et 4 de Guitar Rig. Cette dernière est une version standalone qui ne s'exécute pas à partir du CD et doit simplement être copiée sur votre disque dur. En voici un aperçu :



Vous pouvez aussi opter pour le téléchargement de la version 5 (gratuite) qui fonctionne très bien mais à constater les options absentes (la compagnie fait son argent en mettant en marché des effets supplémentaires), la version 4 incluse sur le CD semble plus complète :

• 16x amplis
• 4x cab
• 6x delay/echo
• 13x distortion
• 6x dynamics
• 8x filters
• 5x modifier
• 7x modulation
• 4x pitch
• 6x reverb
• 7x special effects
• 4x tools
• métronome / tuner
• 489 presets
  
• 4x equalizer
  

Et ça marche ? Oui, c'est réellement possible de faire quelque chose de bien si on veut pratiquer en solo.

J'ai aussi mis au banc d'essai VirtuAMP, un simulateur de pédales d'effets open-source gratuit. Malheureusement, ça fait déjà quelques années (depuis 2008) que le développement a été mis sur la glace. Le code source est disponible si ça vous dit de relever le défi.

Enfin, comme tout ça n'est que pour Windows, les amateurs de Linux pourront explorer du côté d'Ubuntu Studio et de Guitarix.

Si vous touchez une guitare et que vous l'entendez dire "Prend moi, je suis à toi", alors c'est la bonne pour vous.

Plutôt que de suivre assidûment une série télé, ma copine et moi avons pris l'habitude d'attendre un peu et d'acheter les DVD, puis de faire un sprint de visionnement à raison d'une saison par deux semaines. Ainsi, nous avons dévoré Six Feet Under, Kaamelott et The Tudors. Il nous fallait poursuivre avec une autre série et j'ai reçu cette semaine les 5 premières saisons de Dexter dont on nous en avait dit que du bien.

Voilà, c'est ce soir que nous avons débuté la 1ère saison (datant de 2006). Dès le premier épisode, vers 7 minutes et 45 secondes, ma copine a fait une observation pertinente sur un détail que vous n'aviez probablement pas remarqué (parce qu'elle vit avec un geek des Internets). Dans la scène, on voit Dexter devant sa bibliothèque où il y a quelques livres accessoires au décor :

• PowerBuilder 6
• ? Server 4
• HTML 4
• Outlook 98
  

Yeah! En plus de son expertise médico-légale, il a la programmation dans le sang!

Durant le Confoo la semaine dernière, j'ai assisté à l'excellente présentation Programming the SQL Way with Common Table Expressions de Bruce Momjian (core team de PostgreSQL, aussi employé chez EnterpriseDB). Pour moi, les CTE étaient un nouveau concept que je n'avais encore jamais exploré et qui a été introduit en 2009 lors du lancement de la version 8.4.

Qu'est-ce qu'un Common Table Expression ? C'est essentiellement une requête nommée qui peut être référencée à l'intérieur une requête SQL et qui peut être utilisée récursivement. Wow. Out les tables temporaires utilisées dans des boucles pl/pgsql.

Un bon exemple de base qui démontre la puissance d'un CTE est de calculer la factorielle de 10 (ce qu'on connait par la notation 10!) à partir d'un seul énoncé SQL. Dans tout langage de programmation, on devrait normalement faire une boucle ou une fonction récursive pour obtenir le résultat. Ici, un énoncé SQL de ce type suffit :

WITH RECURSIVE source (counter, product) AS (
SELECT 1, 1
UNION ALL
SELECT counter + 1, product * (counter + 1)
FROM source
WHERE counter < 10
)
SELECT counter, product FROM source;

Résultat :



On peut voir à chaque itération la valeur du produit calculé. La dernière ligne donne le résultat de la factorielle : 3628800. Comme j'en suis encore à assimiler ces notions, je vous laisserai le soin d'aller consulter sa présentation de 80 slides disponible en format PDF. Elle n'est pas si longue et a le mérite de décortiquer clairement les CTE à partir de la base tout en augmentant progressivement le niveau de difficulté.

OK, la démonstration de la factorielle n'était peut-être pas le meilleur exemple puisque Postgres offre un opérateur pour la calculer :

SELECT !!10

Plus simple non ? Sauf que les CTE peuvent être réellement puissantes dans de nombreux autres contextes.

Enfin, comme les CTE font parties du standard SQL:2003, on peut faire exécuter le même énoncé CTE sous SQL Server 2008, à la différence qu'on doit retirer le mot RECURSIVE pour que ça fonctionne.

J'ai reçu une commande de cossins geek aujourd'hui. Ainsi, mon frigo est maintenant plus cool que le vôtre.



Et ma copine peut se faire une beauté dans son miroir de poche en forme de MacBook Air miniature.



Oui, il se glisse sans difficulté dans une enveloppe... ou une sacoche.

Lors d'une conversation, j'ai fait remarquer à mon interlocutrice qu'il est possible d'améliorer sa situation financière de trois façons :

1. travailler plus d'heures pour augmenter ses revenus
   
2. augmenter son taux horaire tout en travaillant le même nombre d'heures
   
3. réduire ses dépenses
4. gagner à la loterie / vol de banque
   

À vrai dire, je me suis immédiatement ravisé sur le 1er point. D'abord parce que l'énergie qu'on peut dépenser dans un laps de temps est limité. Pousser la machine à fond sur une longue période mène au surménage et à l'épuisement. Il faut penser à recharger la batterie pour assurer un équilibre et une qualité de vie tant professionnelle que personnelle.

Deux points à considérer dans ma réflexion :

• j'ai lu une statistique qui indiquait qu'on est réellement productif que 4 heures par jour (à supposer que ce sont des heures consécutives).
  
• en plus du sommeil, on dit que l'exposition du corps au soleil l'aide à faire le plein d'énergie et contribue à avoir un moral positif et une bonne humeur (pensez aux voyages dans le sud comme ils sont appréciés).
  

Ce que je constate :

• la plupart des gens ne sont pas heureux dans l'emploi qu'ils occupent;
  
• si l'horaire de travail normal est de 40 heures (du lundi au vendredi, de 8h à 17h), on est physiquement au bureau 8h par jour et on atteint son plein potentiel que la moitié du temps;
  
• on entre au boulot au moment du lever du soleil pour n'en ressortir qu'au coucher. Pendant 5 jours consécutifs, on se prive d'une source de réénergisation, ce qui fait que plus la semaine avance, plus on se sent fatigué.
  

Si on analyse ceci d'un strict point de vue d'optimisation, une semaine de travail telle que décrite ne fournit que 20 heures (5 jours x 4 heures) de production optimale sur une possibilité de 40. Et si on focussait sur la période où on fonctionne à plein potentiel, on réduirait minimalement les journées de travail à 4 heures et on se permettrait d'être au boulot tous les jours de la semaine pour obtenir un rendement de 28 heures à des conditions optimales. Sans brûler la chandelle par les deux bouts.

À partir de cela, peut-on supposer que :

• faire des demi-journées, en matinée par exemple, réduirait ou éliminerait la fatigue ? On récupérerait 12 heures de temps libre à chaque semaine (faites le calcul sur une année);
  
• ça réduirait les erreurs d'inattention causées par la fatigue et le manque de motivation;
  
• ça garantirait un rendement optimal;
  
• en cas de nécessité, faire du temps supplémentaire ne gâcherait pas trop les activités normales de la vie et la 5ème heure de la journée serait plus productive que si c'était la 9ème en ligne;
  
• on profiterait au maximum du temps d'ensoleillement au grand bonheur de tous;
• en cas de maladie, on ne s'absenterait qu'une demi-journée, ce qui minimiserait l'impact sur la production.
  

Je sais, tout ça c'est de la pure utopie et ça ne s'appliquerait pas dans tous les domaines d'activités. Mais on a le droit de rêver et de lancer des idées. Certains avaient prédit la société de loisirs et la semaine de travail de 4 jours comme idéal à atteindre. La solution n'est pas de travailler plus mais de le faire avec efficience.

Ces derniers jours, j'étais parmi les 600 personnes présentes à la conférence Confoo Montréal 2012 à l'hôtel Hilton Place Bonaventure, un record d'assistance pour l'événement paraît-il. Le Confoo, c'est trois jours de conférences sur les technologies. Chaque journée est divisée en 5 ou 6 sessions d'une heure où il est question de PHP, Python, Ruby, Java, .NET, bases de données, sécurité, tests, etc. Nul besoin de dire qu'il y avait une forte odeur de geekitude dans la place.

J'aurais voulu tweeter durant l'événement mais j'ai préféré rassembler quelques remarques ici.

Constatation no. 1

Le commanditaire majeur présentant l'événement était Manwin. Qui sont-ils ? Ce sont eux qui ont racheté YouPorn en mai 2011. Come on, ne faites pas semblant que vous ne connaissez pas ça. Si on regarde leur logo comme il faut, le M prend tout son sens (soyez imaginatif un peu). À la fin de la première journée, une présentation (keynote) expliquait comment on peut déployer un site à grande échelle qui compte plus de 100 millions de pages vues par jour.

Du même domaine, Gamma était un autre commanditaire. La compagnie allemande BitExtender ne l'était pas même si un de ses représentants présentait une conférence. Par un jeu de mot avec son nom, on serait resté dans la même thématique.

Constatation no. 2

Beaucoup de références aux ninjas. Trop ? Même dans les biscuits chinois (fortune cookies) de Make Web Not War (Microsoft).

Je pense, donc je suis un ninja du code. #webnotwar



Mention spéciale au code source des conférenciers qui ont su intégrer le nom de Chuck Norris à leurs démos.

Constatation no. 3

Le créateur du Nyan Cat y était! Faux. Michal Budzynski a le crédit d'avoir reproduit l'animation en pur CSS. C'est donc le créateur du CSS Nyan Cat. 81 éléments du DOM et 688 lines de CSS.



Quelques démos cool de sa présentation :

• Avion 3D à essayer avec Safari 5+ (rafraîchir si ça ne fonctionne pas). Contrôler avec les flèches du clavier.
• Icône 3D animé de Mario Bros en pur CSS (Safari 5+). Placer le curseur sur l'animation, l'effet est superbe.
• CSS Panic, le premier jeu en pur CSS. Aucune ligne de code JavaScript, 46 de HTML et... 6387 lignes de CSS ! (fonctionnel sous Chrome et Safari)
  
• Si votre fureteur et votre carte vidéo supportent WebGL, vous pourrez charger cet environnement de Quake 3 directement dans le browser.
• Jouer à Mario Kart à l'aide du canvas HTML5 (fonctionnel avec les flèches), créé avec l'engin Origami3D
  

Constatation no. 4

La gente féminine était minoritaire à l'événement. Ça comporte des avantages pour certaines personnes.

Constatation no. 5

Étaient inclus : déjeuner continental, dîner, café, jus et boissons gaseuses, deux coupons donnant droit à des consommations gratuites au cocktail. Popcorn offert au kiosque de Nurun. Goodies remis lors que la première journée.

Suis-je le seul à avoir remarqué le gars qui a subtilisé une quantité impressionnante de canettes de boissons gazeuses sur la table pour les dissimuler dans son sac à dos ? Des provisions pour du late night coding je suppose. Je ne veux pas lui prêter de mauvaises intentions mais je doute que ce soit la raison pourquoi les organisateurs ont remis un sac à chacun des participants ;-)



Constatation no. 6

Chaque fois que je voyais un participant avec un laptop ou un iPad pendant une conférence, il était occupé à autre chose qu'à écouter la présentation. De façon générale, on a un déficit d'attention, on veut tout faire en même temps mais c'est reconnu, les gars, on a de la difficulté avec le multitâche. Dès qu'un conférencier faisait une pause dans sa présentation, c'est fou la symphonie de tapage sur les touches du clavier qu'on pouvait entendre en musique de fond.

Constatation no. 7

Je n'ai pas utilisé tous mes coupons donnant droit à des consommations gratuites au cocktail. Tant pis.

Constatation no. 8

Le vestiaire affichait un coût de 2,50$ mais semblait inclus dans le forfait. Malgré tout, le panier à pourboire était presque vide. Pensez-y la prochaine fois, les petites madames apprécieront.

Constatation no. 9

Andy McKay était sur place. Andy McKee n'y était pas.

Constatation no. 10

Même en étant dans une autre salle, on savait quand les sessions se terminaient lorsqu'on entendait l'assistance applaudir. Il y en a vraiment une qui n'a duré que 30 minutes ? Dommage...

En conclusion, c'était un événement très réussi malgré l'inégalité des présentations. Pour chaque bloc d'une heure, 10 présentations différentes étaient offertes. Comme c'était pour différentes technologies et que je ne les utilise pas toutes, j'avais parfois l'impression d'être obligé d'aller à des sessions qui m'intéressaient moins, ce qui n'était pas le cas à l'époque des Conférences PHP Québec où tout était orienté vers mon champ d'expertise. Il y avait d'excellents conférenciers avec beaucoup de contenu, d'autres moins motivants, où un simple tutoriel trouvé sur le web aurait pu s'avérer plus formateur. J'aurais apprécié avoir une idée du niveau d'expérience requis avant d'assister à certaines sessions, ça m'aurait parfois évité de me retrouver au mauvais endroit.

Malgré tout, est-ce que j'y retournerais ? Oui, sans hésitation.