Mon billet d'aujourd'hui s'inspire d'une réflexion qui m'est passée par la tête suite à une discussion concernant les congés parentaux au Québec, plus particulièrement ceux de paternité. Avant d'aller plus loin, sachez que je n'ai aucune intention d'annoncer quelque chose de spécial concernant Mme Code 18 et moi-même. Vous le saurez en temps et lieu, promis :-)
C'est que je me disais que comme les pères ont droit à un congé de paternité de 5 semaines, il existe certainement au moins un homme assez excentrique pour avoir fait le calcul qu'en mettant enceinte 10,4 femmes, il aurait droit à une année de congé sabbatique! Vous voyez, même moi qui est normal, j'y ai pensé. Toujours faut-il que la procréation se fasse dans l'espace de quelques semaines pour que les périodes de congés puissent se juxtaposer et ainsi éviter les interruptions et le retour temporaire au travail.
OK, l'idée ne tient pas du génie car j'ai peine à imaginer le prix à payer pour les pensions alimentaires, ce qui serait suffisant pour faire regretter son geste à un père indigne. Il serait néanmoins tiré d'embarras s'il peut posséder un harem, que la polygamie est socialement acceptée ou s'il est gourou d'une secte aux moeurs douteuses. Donc hypothétiquement, si ça avait lieu, est-ce que de donner un congé à long terme au père serait perçu comme un accommodement raisonnable par la société ?
Récemment, j'ai vu la bande-annonce du film Starbuck où le personnage découvre qu'il est le géniteur de 533 enfants suite à un don de sperme. Dans ce cas, quelle est la probabilité que les congés soient rétroactifs ? Aucune idée s'il en est question dans le film car comme vous le savez, j'ai une préférence pour le cinéma de répertoire...
Je lisais sur le site Technaute que le service de microblogues Tumblr aurait actuellement une valorisation de 800 millions de dollars. Pourtant, les revenus de l'entreprise n'étaient que de 120 millions de dollars en 2010.
Si Facebook entre en bourse au début de 2012, les experts estiment que la compagnie verrait sa valeur grimper à 100 milliards de dollars. Les revenus de Facebook en 2010 : 2 milliards. Déjà mieux, mais est-ce réaliste ?
De son côté, Twitter aurait une valeur de 8 milliards de dollars à la bourse. Revenus estimés de Twitter pour l'année 2011 : 150 millions de dollars.
On parle de gros sous et les investisseurs, attirés par le profit, se ruent sur les opportunités de profits en créent de la spéculation. Et tout ce qui monte finit par redescendre.
Vous vous souvenez de l'expérience MySpace ? Un bref résumé : News Corp l'acheta pour 580 millions en 2005. En 2007, sa valeur était estimée à 12 milliards de dollars. En juin 2011, le site fût revendu à Specific Media pour la mince somme de 35 millions...
Lequel sera le prochain à tomber ? La morale de l'histoire : évitez d'investir dans ce secteur à risque. Démarrez plutôt votre propre projet relié aux médias sociaux, faites gonfler sa valeur artificiellement et revendez au plus offrant avant que la bulle techno éclate.
Nous devons nous y habituer : aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n'y a pas de signalisation.
Le retour à l'école est amorcé pour des milliers d'étudiants à travers la province. Dur retour à la réalité! Leur cheminement sur les bancs d'école sera déterminant pour leur avenir puisqu'ils finiront par être la future force de travail. Malheureusement, pour beaucoup d'entre eux, l'objectif n'est pas d'assimiler des connaissances mais d'obtenir la note de passage pour décrocher leur diplôme. Après tout, une fois le certificat en main, les employeurs ont peu d'outils pour comparer objectivement les compétences des nouveaux diplômés fraîchement sortis de l'école. Heureusement, ce n'est pas une finalité et c'est loin d'être aussi simple!
Comme certaines matières ne sont pas déterminantes pour la pratique éventuelle d'un métier, il ne faut pas se surprendre si certains y mettent le minimum d'effort. Peu importe le moyen d'obtenir la note, l'important est d'en avoir une qui débloque l'accès à l'étape suivante. C'est pourquoi on rencontre si souvent des étudiants dont le seul souçi est de s'assurer que leur nom figure sur la page de présentation d'un travail au moment de sa remise. Gageons que si le correcteur poussait l'investigation plus loin, il se rendrait vite compte que certains auteurs n'ont pas la moindre idée de ce que le document contient!
L'exemple le plus flagrant dont je me souviens remonte à un cours de philosophie au Cegep où le professeur avait demandé à la classe de former des équipes de 4 personnes pour réaliser un travail écrit. Dans notre équipe, mon rôle consistait à fournir les idées et à formuler l'argumentation. Une fille s'était attribué la tâche de retranscrire le texte manuscrit à l'ordinateur et de corriger les fautes. Un autre élève se disait faire l'avocat du diable pour trouver des contre-arguments et finissait par approuver tel quel tout ce qui sortait de ma bouche. Enfin, le dernier prenait la responsabilité de lire le texte devant la classe. Je me rappelle que nous avions eu une bonne note mais pour dire vrai, qui la méritait vraiment ?
Le travail d'équipe comporte ce risque : qu'une personne se ramasse avec la responsabilité du travail au nom du reste du groupe. Et parce qu'elle prend son succès personnel à coeur, tous finiront par partager la récompense. Le plus triste, c'est que les mauvaises habitudes d'hier se répercuteront aussi demain en milieu de travail. Plutôt que d'apporter une contribution à parts égales, ces parasites s'avèrent souvent plus nuisibles qu'autre chose (à eux-même ainsi qu'à leur entourage). Hip Hip Hip Hourra! pour la sélection naturelle, ceux qui se sont le mieux adaptés à relever des nouveaux défis finissent par se démarquer des incompétents.
Au nom de l'esprit d'équipe, jusqu'à quel point faut-il tolérer l'incompétence autour de nous ? Comment peut-on accepter de déléguer du travail à quelqu'un qui le fera moins bien que si on l'avait fait soi-même ? Individuellement, nous sommes tous en mode "survie" et malgré tout le bien qu'on dit de la force d'unité d'une équipe, nous sommes là d'abord pour sauver notre peau mais aussi pour progresser individuellement et se surpasser. Si tout le monde pousse dans la même direction et y met du sien, là oui, nous sommes en présence des conditions gagnantes pour que chacun influence l'autre à s'améliorer. L'apport de chacun est bien sûr différent mais la participation à l'effort collectif est le facteur le plus important.
Ça c'est en théorie, dans le meilleur des mondes. D'ailleurs, un jour j'irai vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien. Même si tous mettent l'épaule à la roue dans un but commun, certains pousseront plus fort que d'autres et se démarqueront du lot. Et puisque notre système capitaliste valorise la performance et qu'elle varie en fonction de la personne, la reconnaissance et la récompense seront attribuées aux plus méritants.
Sachant cela, n'est-il pas plus tentant de privilégier l'individualisme pour son profit personnel ? Ou est-ce plutôt un argument pour mettre de côté son ego et d'encourager les plus forts à partager leur savoir pour aider les plus faibles à niveller vers le haut ? Combien pensent qu'aider l'autre à s'améliorer ou partager une connaissance constitue un risque que l'élève surpasse le maître ?
Quelle est votre opinion ?
Votre performance au travail ne réflète pas votre salaire
Si vous êtes du genre à être performant au travail, vous avez probablement déjà eu l'impression qu'on vous demandait constamment d'en accomplir plus que demandé (et plus qu'aux autres). Pour ce qui vous concerne, l'accumulation d'expérience vous pousse à atteindre l'efficience, c'est-à-dire d'être capable de vous aquitter de vos tâches avec succès sans perdre de temps ni d'énergie. Si vous maîtrisez si bien votre travail au point où ça devient routinier, certaines personnes croiront que parce que vous ne suez pas à grosses gouttes, vous êtes capables d'en fournir plus. Parce qu'une personne aura tendance à rencontrer les objectifs, elle compensera aussi pour ceux qui sont moins fiables. Et du coup, du travail supplémentaire se retrouve sur votre bureau.
La révolution industrielle nous a appris qu'une machine doit tourner à plein régime pour atteindre une production optimale. Après tout, le corps humain n'est qu'une machine sophistiquée. Il suffit de la pousser à bout pour en tirer le maximum. Pourquoi aborder ce sujet ? Parce que j'ai récemment appris le salaire que gagnaient d'autres employés. Je sais, c'est malsain car ça favorise la comparaison. Mais le mal est fait et ça m'a poussé à réfléchir.
Qu'est-ce qui fait qu'un employé nouvellement arrivé, avec moins d'expérience, qui est maladroit et fait des erreurs coûteuses et qui livre une qualité de travail discutable, gagne un salaire à peine plus bas qu'un employé qui se trouve dans une situation opposée ? Je pense à quelqu'un en particulier. Sur papier, disons que son CV indiquait 5 années d'expérience en programmation. En discutant avec la personne, je découvre que la programmation ne représente qu'une infime partie des tâches qu'elle accomplissait dans le cadre de son emploi précédent. Disons 20%. En réalité, pourrait-on conclure à une expérience réelle d'un an en développement ?
Ce qui m'amène à me demander comment un employeur a pu lui accorder un salaire similaire à celui d'un employé de 10 ans en poste qui accomplit son travail avec justesse... Est-ce que c'est parce que le candidat a bien su vendre sa salade et négocier ? Ou est-ce parce que le patron ou la personne responsable des ressources humaines lui a simplement offert le salaire moyen de l'industrie selon une charte prédéterminée et qu'après quelques mois en poste, l'évaluation des compétences sera faite selon les projets livrés ? Dans mon cas, quelle est la possibilité que je sois une aubaine sur le marché ?
Je me souviens à mes débuts au sein de l'entreprise, réaliser un travail X pouvait me demander quelques semaines. Quelques années plus tard, j'étais capable de l'accomplir en la moité du temps. Et aujourd'hui, il me suffit que de quelques jours et la qualité est nettement supérieure. C'est ce que je me dis à chaque fois que je revois le code des plus vieux projets que j'ai réalisé. Pourtant, même en produisant mieux et plus vite, que mes compétences ont progressé exponentiellement, mon salaire lui, ne réflète pas cette situation. Bien sûr, il a augmenté rapidement mais ma performance et mon salaire se sont multipliés selon des facteurs différents.
Un chargé de projet ou un patron peut exercer une certaine pression pour nous inciter à dépasser nos limites. Avec le temps, ça réussit et le standard auquel ils sont habitués s'élève peu à peu pour atteindre des nouveaux sommets. Comme pour le saut en hauteur, le novice ne saute pas très haut. Quiconque peut passer la barre du mètre avec un effort minimal. Encouragé par le coach et avec de la pratique, on met beaucoup d'efforts à se surpasser et jamais la récompense n'est exponentielle. À un certain point, on ne peut hausser la barre que de quelques centimètres car l'être humain a ses limites. Comme un athlète expérimenté, l'employé peut livrer une performance hors du commun. S'investir autant pour obtenir en retour une récompense (salaire) inversement proportionnelle au temps et aux efforts consacrés.
Est-ce que ça en vaut le coût quand on pense que le dernier venu n'a pas le même niveau de stress, pas autant de responsabilités, ni d'attentes démesurées envers lui et qu'il peut malgré tout s'assurer d'un salaire décent ? Juste pour vous donner une idée, j'ai commencé ma carrière de programmeur en gagnant un salaire de 13$ de l'heure. Les nouveaux exigent davantage, sans même avoir fait leurs preuves. Et une partie du problème est qu'ils l'obtiennent. Je suis convaincu que si j'avais fait le saut d'une compagnie à l'autre à quelques reprises, j'aurais pu faire grimper mon salaire artificiellement. J'en connais plusieurs qui l'ont fait.
Comment alors évaluer la vraie valeur d'un employé ? Si on me demande si je suis satisfait de mon salaire, je dirais oui pour mon salaire actuel, surtout parce que je l'ai obtenu par le mérite. Est-ce que les avantages qu'on m'offre me sont suffisants ? Oui, mais en prenant le soin de comparer, peut-être que j'obtiendrais plus ailleurs ? Alors de quoi est-ce que je me plains exactement ? Peut-être juste d'avoir le sentiment de gagner un salaire équitable. Comparativement à l'industrie et par rapport à mes collègues.
Pour le premier, on ne peut s'y fier que pour y percevoir une tendance dans le domaine. Pour le second, plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte. Que vaut la fidélité, une ancienneté de 10 ans pour un employeur de nos jours quand la majorité quittent pour d'autres défis après 2 ou 3 ans ? Comment peuvent-ils s'assurer de bâtir sur du solide s'il y a constamment du roulement d'employés qui voient à court terme ? Ce sont les éléments qui font partis du noyau de l'équipe qui assurent, qui réparent, qui redressent les fautes de ceux qui quittent, qui prennent sur leurs épaules la responsabilité de systèmes complets qu'ils connaissent comme le fond de leur poche et qui forment les nouveaux venus. Il faut encourager ces comportements et les inciter à prendre à coeur les vrais intérêts de l'entreprise. Ceux qui le font sont une rareté et celle-ci vient avec un prix. Et le prix n'est pas celui de se faire prendre pour acquis. Personne n'est irremplaçable à ce qu'on dit, jusqu'à ce qu'on réalise ce qu'on vient de perdre.
Comme un joueur de hockey qu'on tente d'attirer dans une équipe de concession, il faut bâtir une relation gagnant-gagnant, voir et s'assurer de ses services à long terme. La signature au contrat vient avec les avantages qui s'imposent. Comme nous ne sommes pas dans le sport et que je n'ai pas d'agent qui représente mes intérêts, je peux quand même agir à l'image d'un joueur autonome et comparer pour voir ce que je vaux sur le marché. Parce qu'on veut tous améliorer notre sort, j'irai là où l'offre sera la meilleure.
C'est l'histoire de deux gars sur une plage. Le premier essaie de courtiser les filles mais il n'arrive pas à se faire remarquer. Il demande à son ami quel est son truc pour y arriver. Il lui conseille tout simplement de mettre une patate dans son maillot de bain et que ça suffira pour attirer l'attention des filles. Après une journée à mettre en pratique sa nouvelle technique, il constate que ça n'a pas du tout fonctionné comme il l'espérait. Il retourne voir son ami pour lui faire part de son échec et son ami lui répond : "Si tu avais mis la patate en avant plutôt qu'en arrière, tu aurais eu plus de succès!".
Cette pièce a été vue dans une fenêtre au-dessus d'une galerie d'art / boutique cadeaux (à supposer que ça se donne bien!).
Un siège de toilette, un hibou et une fleur de plastique. Si l'art est une forme d'expression qui consiste à arranger entre eux divers éléments en s'adressant délibérément aux sens, aux émotions et à l'intellect, de quel type d'art s'agit-il ? Qu'est-ce que ça évoque ? Les paris sont ouverts.
Cet après-midi, je suis allé faire un tour du côté du Centre d'histoire de Montréal (dans une magnifique ancienne caserne de pompiers) pour voir une exposition sur les quartiers disparus de la ville (en fait, ce serait plus exact de dire qu'ils ont été complètement rasés de la carte). On parle ici du Faubourg à m'lasse, le Red Light et Goose Village. Je vous laisse le soin d'aller découvrir l'histoire et les anecdotes de ces quartiers afin qu'ils ne tombent pas dans l'oubli. Qui plus est, vous aurez droit de visiter 3 expositions pour la modique somme de 6$ par adulte.
En fait, ce qui pourrait intéresser les plus geeks d'entre vous pourra être vu dans la section qui traite du passé de Montréal : un petit détail qui passe généralement inaperçu sur une horloge antique fabriquée par International Business Machines inc, mieux connue sous son acronyme de IBM. Il ne faut pas oublier qu'avant de se lancer dans les machines informatiques, l'entreprise centenaire développait déjà d'autres types de mécanismes.
Voici les photos :
Plaque métallique à l'intérieur :
Selon cette page de référence, la compagnie IBM aurait fabriqué des horloges du 19ème siècle jusqu'en 1958.
C'est la deuxième machine d'époque fabriquée par IBM que je vois qui ne soit pas du domaine informatique. La première étant une vieille caisse enregistreuse à boutons que j'avais remarqué dans un bâtiment du Village Historique Acadien au Nouveau-Brunswick (si ma mémoire est bonne, vers la fin du parcours, un magasin général). J'ai toujours regretté de ne pas avoir pris de photo. Cette fois-ci, je n'ai pas raté ma chance.
Un petit service... Si quelqu'un va à un ou l'autre de ces endroits (ou si vous y travaillez), pouvez-vous SVP demander s'ils connaissent les dates de fabrication ? Merci d'avance !
Ce matin, j'ai glissé la clé dans la serrure, j'ai tourné et voilà, une pièce interne s'est brisée, bloquant le mécanisme. Trop tard, ma clé était déjà tordue. Vous pouvez maintenant imaginer le reste de ma journée (inventez l'histoire que vous voulez tant qu'il y a une introduction, un élément perturbateur, un héros qui ne connaît pas sa force, une péripétie, une résolution et une conclusion).
RIP 2011-2011.
Ça m'est arrivé à quelques reprises d'avoir à travailler avec un composant Flash qui soit paramétré pour faire appel à un script PHP quelque part dans son mécanisme interne (je pense entre autre à Uploadify 2.1.4). Le problème dans ce cas-ci, c'est que lorsqu'une erreur se produit côté serveur, le message explicite renvoyé par PHP est filtré par le composant Flash pour fournir une réponse amicale pour le commun des mortels (du type HTTP error) et ainsi ne rien dévoiler de compromettant. Rien d'utile pour nous aider pendant la phase de développement et de débogage.
Comme d'habitude, je me suis tourné vers Firebug mais comme l'appel à la page PHP est délégué à Flash, il n'apparaît nulle part (ni dans les XHR de Firebug même si au fond, Flash utilise une technique identique). C'est une des rares limitations que j'ai rencontré avec le traçage de Firebug jusqu'à maintenant.
J'ai tenté d'accéder directement au script PHP pour détecter toute erreur de syntaxe, sans rien y trouver. Et comme il est exécuté en dehors du contexte du composant Flash qui l'appelle et qu'on ne voit pas quels paramètres lui sont envoyés, la manoeuvre est biaisée. Il me faut tout voir pour bien comprendre.
Parfois, le meilleur moyen de suivre à la loupe tout ce qui se passe est de capturer et d'analyser les requêtes du protocole HTTP à l'aide d'un Web Debugging Proxy. J'avais déjà essayé Charles il y a quelques années, un outil commercial multi-plateformes, mais pour le moment, un équivalent gratuit nommé Fiddler sera suffisant même s'il est limité à l'environnement Windows.
Assurez-vous d'abord dans la configuration PHP que le flag display_errors soit activé. Autrement, vous ne verrez rien (sauf par le log d'erreur de PHP qui se trouve sur le serveur). Et dans le cas d'Uploadify, ne vous fiez pas toujours à la confirmation de transfert car l'interface affiche parfois un succès même s'il rencontre un warning (difficile à détecter puisque seule une entête HTTP 500 indiquera dans l'interface une erreur côté serveur).
Une fois ceci réglé, on pourra improviser une solution en utilisant la bonne vieille méthode d'impression avec des instructions "echo" ou "print_r" en guise de trace. Dans la portion de gauche, cliquez sur la requête HTTP à décortiquer. Son détail apparaîtra sous différentes vues dans la portion de droite (onglet Inspectors). Si vous avez configuré proprement le report des erreurs PHP et que vous ne les prenez pas en charge par un handler particulier, vous devriez aussi les voir apparaître à droite. Les détails de la requête sont en haut, ceux de la réponse du serveur en bas.
Exemple de trace forcée par le code PHP :
header('HTTP/1.1 500 Internal Server Error');Résultat dans Fiddler (cliquez pour agrandir) :
echo "Étape 1\n";
echo "Valeur A: 123\n";
echo "Valeur B: 456\n";
echo "Valeurs POST: \n";
print_r($_POST);
echo "Étape 2\n";
echo "--> trace ici...";
exit;
J'attire votre attention sur les deux boutons TextView qui seront utiles pour visualiser plus facilement les détails. Pour l'instant, c'est suffisant pour que vous puissiez pousser plus loin votre investigation en cas de problème.
N.B. le logiciel est gratuit mais souvenez-vous qu'un programmeur se cache derrière tout ce travail. Tout comme au restaurant lorsque vous recevez un bon service, vous pouvez laisser un pourboire à l'auteur en utilisant PayPal mais plus original encore, vous pouvez lui donner une commission de 7% (sans frais pour vous) sur votre prochain achat chez Amazon en magasinant à partir du lien du menu $Donate qu'il a glissé dans son application. C'est ce que je ferai la prochaine fois.
Ne vous inquiétez pas si ça ne fonctionne pas correctement. Si tout fonctionnait, vous n'auriez plus de travail.
Plus je lis, plus j'ai le goût d'imiter Umberto Eco en collectionnant les livres absurdes et témoignant de la bêtise humaine. Voici quelques titres suggérés trouvés dans les entretiens de Jean-Claude Carrière et Umberto Eco dans le livre N'espérez pas vous débarasser des livres (passionnant d'ailleurs pour quiconque aime l'objet livre).
- Edmond Andrieu en 1869 publia un livre sur les inconvénients du cure-dent
- Fourmel en 1858 sur la fonction des coups de bâton, allant même jusqu'à fournir une liste d'écrivains et d'artistes célèbres qui avaient été bastonnés, comme Voltaire et Mozart
- le docteur Edgar Bérillon, qui en 1915, écrit que les Allemands défèquent en plus grosses quantités que les français. C'est au volume de leurs excréments qu'on sait qu'ils sont passés par là. On parle de polychésie de la race allemande
- Le sieur Chesnier-Duchen, en 1843, a élaboré un système pour traduire le français en hiéroglyphes, qui pourrait ainsi être compris par tous les peuples
- Le sieur Chassaignon écrit en 1779 quatre volumes intitulés Cataractes de l'imagination, déluge de la scribomanie, vomissement littéraire, hémorragie encyclopédique, monstre des monstres (on y trouve un éloge de l'éloge et une réflexion sur les racines de réglisse)
- Un certain Madrolle qui traite de la théologie des chemins de fer
- Félix Passot qui publie en 1829 une Démonstration de l'immobilité de la Terre
- Le travail d'un certain Tardy qui, en 1878, démontre que la Terre tourne sur elle-même en 48 heures
Pour être certain de ne pas gagner à la loterie , vous avez deux choix : ne jamais acheter de billets ou utiliser la stratégie de mon grand-père.
Quand il choisissait ses numéros à la lotto 6/49 (dont le principe consiste à choisir 6 numéros compris entre 1 et 49), il effectuait constamment sa sélection en utilisant les jours des dates de naissance de certains membres de sa famille. Malgré la superstition attachée à ses numéros chanceux, il ne réalisait pas qu'il réduisait considérablement ses chances de gagner si le boulier sortait par malheur des nombres au-delà de 31. Mais après tout, c'est ça le risque du hasard.
Souvent, une fois le tirage effectué, il prenait plaisir à comparer ses choix avec la combinaison gagnante et réussissait à établir des coïncidences qui auraient pu le mener au gros lot (à la retraite, on se divertit comme on peut!). Par exemple, une différence de quelques chiffres en plus ou en moins sur certains numéros ou une suite de nombre croissant décalée par rapport à celle du tirage.
Je me suis toujours demandé ce qui serait arrivé s'il avait obtenu la combinaison de 5 sur 6 et que le nombre manquant pour remporter le gros lot correspondait à la date de fête d'un/une ex-conjoint(e). J'imagine qu'en cherchant une explication, on doit finir par en vouloir un peu à la personne qui avait laissé son ex né(e) la "bonne" journée...
Contrairement à Boucar Diouf (l'humoriste dont la marque de commerce est de parler de son grand-père), je n'ai aucune inspiration pour vous sortir une parole de sagesse ou une morale à cette histoire. Tant pis.
Si vous êtes un artiste du domaine musical et que vos droits d'auteur sont protégés, ils vous en déplaira (à vous et certainement à votre producteur) que votre musique soit téléchargée illégalement. Même si c'est par des gens qui apprécient le fruit de votre travail. Vous serez d'autant plus choqué si vous apprenez que vos oeuvres sont copiées et redistribuées sans votre consentement.
Dans un défunt projet web ayant rendu l'âme il y a près de 10 ans, j'opérais un site web d'information où j'étais le contributeur principal mais je faisais appel de temps à autre à quelques auteurs pour rédiger des articles originaux. Durant les 5 ans qu'a duré le projet, j'ai reçu beaucoup de commentaires positifs pour ces textes. L'enthousiasme des idées qu'on avançait inspira même le sujet d'un livre qui fût mis en vente alors que nous diffusions la même information gratuitement. Dans d'autres cas, du contenu fût plagié par des sites similaires, dont un plutôt important. J'ai même vu un individu recopier des textes et les republier sur son site en prétendant qu'il en était l'auteur! Comme si une simple manipulation de copier-coller suffisait pour créer du contenu nouveau. Avec du recul, je me sens flatté parce que ça prouvait que le contenu qu'on produisait était de qualité. Remarquez, ce n'est pas vraiment mieux en 2011 puisque la tendance actuelle dans la récupération de contenu est souvent de traduire le texte original d'un site réputé, d'en emprunter même les images et de créditer discrètement la source au bas du billet. Visiblement, ramasser les miettes peut mener à un certain succès.
Bref, ce n'est pas là que je veux en venir. C'est que ce projet dont j'ai parlé avait été copié intégralement à plusieurs reprises au fil du temps par le site d'archives Internet Wayback Machine. Que ce soit la copie de musique ou de textes, jamais on m'a demandé d'autorisation et j'étais bien décidé à en faire retirer le contenu, par principe.
La façon de fonctionner de ce site est simple : ils copient tout ce qu'ils trouvent et si le propriétaire du contenu n'est pas d'accord, il peut demander à ce que le domaine soit exclu de la consultation. Et la procédure s'est avérée difficile puisque le site était hors-ligne et que le domaine n'était plus renouvellé depuis des années. D'abord, j'ai envoyé deux courriels à leur service de retrait, sans obtenir de réponse pendant des semaines. À la troisième communication, j'ai fait valoir mes droits de copyrights et on m'a finalement répondu.
Pour que le site soit retiré, je devais répondre à un des critères suivants :
- envoyer une requête à partir du courriel principal listé sur le site
- leur indiquer où mon information personnelle se trouvait (nom, information de contact, images de moi). Une vérification d'identité pourrait ensuite être faite en envoyant une photo numérisée provenant d'une carte d'identité valide (ils précisent que l'information sensible peut être cachée comme la date de naissance, adresse, téléphone)
- leur transférer une communication entre la compagnie d'hébergement référencé par le nom de domaine. Ici, j'avais encore en main quelque document d'origine
- envoyer un courriel de la personne ayant enregistré le domaine (qui doit être identique à celui dans le WhoIs Lookup)
- mettre en ligne une requête à même le site (le lien doit leur être envoyé)
Pourtant, je ne suis pas contre le libre accès à l'information, au contraire! Mais à l'ère d'Internet, ça devient de plus en plus difficile de valider les sources et d'obtenir le crédit pour le travail accompli. Aussi bien que ça se retrouve dans mon portfolio où je peux prendre le soin de pointer vers les éléments les plus pertinents.