Si un collègue de travail commence à inventer un terme inspiré de votre nom, c'est peut-être que vous avez mauvaise réputation. Ou une mauvaise odeur.
Je jetais un oeil à l'édition 25ème anniversaire du livre Hackers de Steven Levy et une des anecdotes racontées fait référence au programmeur Richard Greenblatt.
Reconnu comme le hacker des hackers, il se serait faire expulser du dortoir du YMCA de Cambridge parce qu'il ne gardait pas sa chambre propre. Si on se fie aux rumeurs (et à la légende), la propreté n'était apparemment pas sa plus grande priorité.
Certains hackers se souviennent qu'il ne se lavait pas souvent et qu'ils en ressentaient une forte odeur. La plaisanterie s'est même répandue jusqu'au laboratoire d'intelligence artificielle où une nouvelle mesure scientifique olfactive se faisait appeler le milliblatt. Un ou deux milliblatts était extrêmement puissant et un Blatt complet était totalement inconcevable.
Pour contrer le milliblatts, l'histoire raconte que des hackers l'auraient amené de force au building 20 pour le placer dans la douche d'urgence destinée aux explosions chimiques accidentelles.
Greenblatts a toujours insisté pour dire que son hygiène n'était pas pire que celle des autres.
Dommage qu'on se souvienne de lui pour la mauvaise raison.
mardi 6 juillet 2010
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