Un soir cette semaine, j'ai décidé de faire faux bond au match de hockey (défaite de 4 à 3 du Canadiens) pour visionner le film Slumdog Millionaire que je m'étais procuré sur eBay. Pour la modique somme de 2,99$, c'est certainement plus avantageux qu'une location au club vidéo.
Les critiques étaient bonnes (8.4/10 sur IMDB) et j'appréhendais un divertissement rafraîchissant à la sauce Bollywood (industrie cinématographique indienne). Surtout depuis notre engouement soudain pour les chorégraphies indiennes de Tunak Tunak Tun de Daler Mehndi et Kalluri Vaanil de Prabhu Deva. Kitsch à souhait mais ô combien hilarantes.
Dirigé par Danny Boyle, le directeur qui nous a donné les excellents Trainspotting et 28 Days Later, Le Pouilleux Millionnaire, de sa traduction québécoise, est l'histoire d'un jeune orphelin sans éducation issu des bidonvilles qui a réussi à participer à la version indienne du jeu télévisé "Who Wants To Be A Millionnaire" pour se rendre jusqu'à la question finale et avoir la chance de remporter la somme de 20 millions de roupies (la même devise que dans Zelda ?). Selon le convertisseur de devises xe.com, ce serait l'équivalent à 500000$ canadiens.
Jamal, le héros de l'histoire, connaît la réponse à chaque question (ou presque, puisqu'il peut utiliser ses jokers : appel à un ami, 50/50 et avis du public) et chacune est racontée sous forme de flashback sur des événements, souvent durs et atroces, qui ont marqué sa vie (ça me rappelle vaguement certains passages de Cidade de Deus).
Certains l'accusent de tricher (l'animateur de l'émission tente même de lui glisser une réponse pendant une pause) et il est amené au commisariat de police pour être interrogé. C'est entre autre dans ce contexte qu'il doit expliquer au chef de police comment il a su les réponses et prouver qu'il ne triche pas.
Il retourne ensuite en studio pour répondre à la question finale à 20 millions de roupies : "Quel est le nom du troisième mousquetaire dans le roman d'Alexandre Dumas ?". Et cette fois-ci, il ne connaît définitivement pas la réponse. Vous comprendrez pourquoi en regardant le film.
Je me relis et je trouve que j'en dis beaucoup et loin de moi l'idée de vous dévoiler tous les punchs. De toute façon, le film est très riche, divertissant et assure un dépaysement culturel (même s'il y a plusieurs références à la culture occidentale) qui constitue une initiation aux films de Bollywood (croyez-le ou non, j'ai même réussi à trouver une copie de Pennin Manathai Thottu qui contient la pièce Kalluri Vaanil). D'ailleurs, je ne vous cacherai pas qu'il y a un happy ending qui met en place le nécessaire pour entreprendre une chorégraphie de danse typique, juste pour nous donner satisfaction. On ne peut s'empêcher de sourire.
En conclusion, un excellent film qui, même s'il se dessine sur une trame d'histoire d'amour, plaira autant aux gars qu'aux filles, mais pour des raisons différentes. D'ailleurs messieurs, admirez la beauté de Freida Pinto, récemment classée 50ème beauté dans le palmarès Top 99 Women of 2010 de AskMen. J'ai piqué votre curiosité ?
Je tiens à dire que je ne suis pas vraiment amateur de danse, sauf quand il ne se prennent pas au sérieux. La preuve, appréciez la performance des célèbres prisonniers philippins du CPDRC (Cebu Provincial Detention and Rehabilitation Center), ceux-là même qui nous ont donné Thriller, qui exécutent la chorégraphie de Jai Ho.
samedi 23 janvier 2010
1 réponse à "Slumdog Millionaire"
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Le film n'est pas mal, mais beaucoup trop de choses ont été réécrites à mon goût, par rapport au bouquin, notamment au niveau du caractère du frère (qui n'est pas son frère dans l'histoire d'origine), qui est loin d'être aussi méchant.
Je conseille vivement de lire le livre:
http://www.amazon.fr/fabuleuses-aventures-Indien-malchanceux-milliardaire/dp/2264045337/ref=sr_1_2?ie=UTF8&s=books&qid=1264507933&sr=1-2