Parmi les questions d'entrevue de Google, il y en a une qui demande d'expliquer la signification du terme "deadbeef".
Il faut remonter creux dans la culture informatique pour être en mesure de fournir une réponse adéquate. Si le mode binaire utilise une base 2 (deux états : 0 et 1), que le système décimal compte 10 états (la base 10 comprend les chiffres de 0 à 9) et que le système hexadécimal est sur une base 16, les 16 états seront exprimés en utilisant les caractères 0123456789ABCDEF.
En utilisant ce jeu de caractères, on peut composer des mots à la mode du Hexspeak. Ceux-ci seront ensuite utilisés comme chiffre magique par les programmeurs pour identifier clairement la mémoire ou les données. Ici, deadbeef fait référence au code 0xDEADBEEF comme valeur de débogage sur les systèmes IBM RS/6000, les processeurs PowerPC / Mac OS 32-bits et le Commodore Amiga (Wikipedia).
Un autre exemple de hexspeak se trouve dans include/linux/reboot.h du code source Linux :
#ifndef _LINUX_REBOOT_H
#define _LINUX_REBOOT_H
/*
* Magic values required to use _reboot() system call.
*/
#define LINUX_REBOOT_MAGIC1 0xfee1dead
#define LINUX_REBOOT_MAGIC2 672274793
#define LINUX_REBOOT_MAGIC2A 85072278
#define LINUX_REBOOT_MAGIC2B 369367448
#define LINUX_REBOOT_MAGIC2C 537993216
...
Comme référence populaire, on pourrait simplement dire que ça ressemble à écrire des mots sur un écran de calculatrice en utilisant les chiffres. En la retournant à l'envers, on verra un mot apparaître. Par exemple, 713705 représente le mot SOLEIL une fois pivotée.
Disons que le hexspeak est une version geek réservée aux programmeurs.
jeudi 7 janvier 2010
0 réponse à "0xDEADBEEF"
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)