J'ai visionné ces deux DVD à 1 semaine d'intervalle car disons le tout de suite, ça peut être difficile de se farcir en une seule session les 4 heures et 30 minutes que durent les deux parties.
Ce film biographique sur Ernesto "Che" Guevara a été produit par Benicio Del Toro, qui tient aussi le rôle principal (celui-ci est originaire de Puerto Rico, île située dans les Antilles, à l'est de Cuba). Dans "Che, l'argentin (partie un), on raconte d'abord comment Fidel Castro et lui on pu faire la révolution cubaine alors que la deuxième partie, "Che, Guerilla" met l'accent sur un côté un peu moins connu de l'histoire populaire, à savoir que Che Guevara a aussi combattu en Bolivie pour tenter de créer une révolution latino-américaine.
Et ça s'est mal terminé. D'ailleurs, vous pourrez voir sur la fiche Wikipedia quelques photos prises suite à son exécution. Un trophée pour les militaires (l'armée américaine a formé et soutenu celle de la Bolivie contre les rebelles).
En sachant peu sur cette légende (à part l'avoir vu sur des t-shirts comme tout le monde), ma première question avant même de regarder le film a été : pourquoi était-il surnommé "Che" ?
Son surnom vient de l'espagnol, d'un terme utilisé en Argentine quand ils interpellent les gens amicalement, un peu comme "Hey!" en français. D'ailleurs j'ignorais que Che Guevara parlait couramment le français. Le mot "Che" serait une désignation propre aux gens qui viennent de l'Argentine.
On remet souvent en question le communisme par rapport à l'impérialisme américain. Le Che se battait visiblement pour les bonnes raisons et y croyait vraiment. Sa passion, sa détermination ont fait de lui un héros populaire. Médecin, révolutionnaire, auteur, diplomate, leader militaire, père de 5 enfants... il aurait pu passer son tour et vivre simplement mais il savait qu'il pouvait améliorer les conditions de vie des gens autour de lui. Dans le film, on suit ses traces comme un spectateur, dans les yeux d'un de ses camades, comme si on était sur les lieux. Ça donne place à certaines longueurs.
Somme toute, je juge le film assez réussi, penchant davantage sur le côté de la reconstitution que du documentaire (j'aurais facilement intégré des images d'archives à certains endroits). Del Toro lui ressemble physiquement et il a su reproduire son charisme avec brio, remportant le prix du meilleur acteur au Festival de Cannes en 2008. Jouer le rôle d'un personnage aussi fascinant, d'une icône de la contre-culture et de la révolution cubaine doit être un honneur dans la carrière d'un acteur.
Au générique, ma blonde m'a fait remarquer la présence du québécois Marc-André Grondin qui tient le rôle de Régis Debray (notez qu'il a aussi joué dans Watatatow, Les intrépides mais qu'il a surtout été remarqué pour son rôle dans le film C.R.A.Z.Y., la série Nos étés et 5150 Rue des Ormes). Maintenant que vous le savez, essayez de le repérer dans la deuxième partie. Je ne m'attendais pas à le voir là mais maintenant que vous le savez, ce sera plus facile pour vous.
Enfin, j'ai eu la chance de me procurer les DVD au coût de 10$ chaque chez Archambault durant le temps des fêtes. Maintenant, ils les détaillent 25$ chacun (et on ne parle pas d'une copie Blu-Ray!) alors peut-être que vous seriez mieux d'aller faire un tour au club vidéo du coin.
samedi 6 mars 2010
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