Lundi le 24 mai sera la fête de la Reine, la fête de Dollard ou la journée nationale des Patriotes. À votre choix. D'une façon ou d'une autre, ça se traduit par une fin de semaine de trois jours, ce qui est toujours apprécié.
C'est pourquoi il vaut mieux profiter du temps qui nous est imparti, surtout avec la température estivale qui était au rendez-vous. Samedi, nous n'avions rien de prévu au programme. Sauf qu'on savait qu'on regarderait le match de hockey avec un ami à 15h. En début d'après-midi, nous sommes allés le rejoindre sur une terrasse du Marché Jean-Talon. Direction Marché des saveurs pour dénicher une nouvelle sorte de bière à déguster entre amis.
On a accroché sur les grosses bouteilles de la microbrasserie À La Fût de St-Tite, des cruchons de 1,9 litres (environ 17$) qui donnent le sentiment d'abondance. Parfait pour étancher la soif de partisans qui croient encore à un rebond de l'équipe montréalaise. Notre choix s'est arrêté sur La Crique, une blanche aux cerises à 6,7% qu'on s'est partagé avec plaisir. J'avais déjà goûté la Mékinoise du même producteur et quand il fait chaud, une blanche est le choix idéal pour se rafraîchir.
Pour suivre le match, il nous fallait les traditionnels chips d'accompagnement. Quand nous sommes passés devant Tortilleria Maya sur Jean-Talon, on s'est dit que des nachos avec de la salsa maison seraient délicieux (ils sont fait au Québec, à Longueuil plus précisément). Pour 3$ le sac de 280g, mieux vaut acheter local plutôt que de choisir des Tostitos. Saveur recommandée : légumes (plus goûteux que les jalapenos et chipotle).
Comme on était à côté, un détour obligé par Italmelodie s'imposait. Le but : magasiner un module multi-effets pour la guitare. Je me suis finalement laissé tenter par un Digitech RP155 à 109$ (bloc d'alimentation inclut). Comme je suis en appartement, c'est difficile d'utiliser mon amplificateur lorsque j'ai envie de jouer. Je dois positionner le bouton de volume au maximum à 1 pour ne pas déranger les voisins. Alors qu'avec un module qui possède une prise pour écouteurs, je vais pouvoir pratiquer sans souci pour le voisinage (et surtout à l'heure que je veux).
La partie de hockey était sur le point de commencer. Dès la première période complétée, le score affichait toujours 0 à 0. Nous n'avions plus de salsa alors nous avons fait un aller-retour rapide au Provigo pour faire le plein. Et vous savez quand je vois des nouvelles saveurs de chips, je suis le public cible par excellence pour en faire l'essai... On est aussi reparti avec des croustilles au nom aussi évocateur que "Hot dog du stade". Et oui, ça goûte vraiment le hot dog relish moutarde. Dire qu'il y a des mauvaises langues qui disent que je vire émotif quand je parle de bouffe... OK, c'est un peu vrai.
À notre retour, le pointage était déjà 1 à 0 pour l'adversaire. Et ce fût la débandade. Une défaite qui met le CH au pied du mur puisqu'ils feront face à l'élimination lundi. Après le match, nous avions encore toute la soirée devant nous. C'est rare un match en après-midi. L'idée d'aller au cinéma fût lancée, mais il fallait se dépêcher pour choisir un film et s'y rendre en métro.
Sur un coup de tête, même si nous savions que nous serions en retard, nous nous sommes dirigés vers le cinéma Quartier Latin pour voir la représentation de 19h de The Trotsky (version française), un film montréalais suggéré par ma blonde. 19h13... Achat des billets au guichet pour éviter la file et hop, nous voilà assis dans la salle juste à temps pour ne rien manquer (à part les bandes-annonces).
En direction de la salle, j'avais le goût de boire une boisson gazeuse mais j'hésitais à aller commander au comptoir. J'ai aperçu une machine distributrice qui n'affichait aucun prix sur les produits. J'ai inséré quelques pièces pour finalement appuyer sur le bouton de retour de la monnaie quand l'écran m'a indiqué qu'il en manquait pour atteindre les 4$ demandés. C'est fou comme c'est cher dans les cinémas.
The Trotsky raconte l'histoire d'un adolescent aux idées révolutionnaires, Leon Bronstein, qui croit être la réincarnation de Leon Trotsky et qui fout la merde dans son école secondaire de l'ouest de Montréal. Avec Jacob Tierney, Colm Feore et la musique de Malajube. Assez réussit même si ça fait bizarre de voir un film montréalais tourné en anglais et doublé en français quand il y a quelques acteurs francophones (comme Anne-Marie Cadieux).
Sur le chemin du retour, on s'est arrêté pour une fringale au Côte St-Luc Bar-B-Q. Des grosses portions, les frites maison sont bonnes et j'ai très bien mangé même si ce n'était pas aussi fameux qu'on me l'avait laissé entendre (ou que j'avais voulu le comprendre).
Quand je suis arrivé chez moi, j'ai essayé le module de guitare pendant une heure. Vraiment impressionnant.
dimanche 23 mai 2010
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