Mon billet d'aujourd'hui s'inspire d'une réflexion qui m'est passée par la tête suite à une discussion concernant les congés parentaux au Québec, plus particulièrement ceux de paternité. Avant d'aller plus loin, sachez que je n'ai aucune intention d'annoncer quelque chose de spécial concernant Mme Code 18 et moi-même. Vous le saurez en temps et lieu, promis :-)
C'est que je me disais que comme les pères ont droit à un congé de paternité de 5 semaines, il existe certainement au moins un homme assez excentrique pour avoir fait le calcul qu'en mettant enceinte 10,4 femmes, il aurait droit à une année de congé sabbatique! Vous voyez, même moi qui est normal, j'y ai pensé. Toujours faut-il que la procréation se fasse dans l'espace de quelques semaines pour que les périodes de congés puissent se juxtaposer et ainsi éviter les interruptions et le retour temporaire au travail.
OK, l'idée ne tient pas du génie car j'ai peine à imaginer le prix à payer pour les pensions alimentaires, ce qui serait suffisant pour faire regretter son geste à un père indigne. Il serait néanmoins tiré d'embarras s'il peut posséder un harem, que la polygamie est socialement acceptée ou s'il est gourou d'une secte aux moeurs douteuses. Donc hypothétiquement, si ça avait lieu, est-ce que de donner un congé à long terme au père serait perçu comme un accommodement raisonnable par la société ?
Récemment, j'ai vu la bande-annonce du film Starbuck où le personnage découvre qu'il est le géniteur de 533 enfants suite à un don de sperme. Dans ce cas, quelle est la probabilité que les congés soient rétroactifs ? Aucune idée s'il en est question dans le film car comme vous le savez, j'ai une préférence pour le cinéma de répertoire...
lundi 29 août 2011
0 réponse à "Le chaud lapin qui voulait une année sabbatique"
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