Chaque matin, je me réveille au doux son de la radio où l'annonceur du trafic présente l'état de la circulation dans la région de Montréal : embouteillage, bouchon de circulation, complètement bloqué, congestion. Comme un rhume, sauf que ça dure 5 jours par semaine et que ça se soigne difficilement. C'est le signe que les banlieusards se ruent vers la métropole. C'est le cas de le dire, il faut être un brin malade pour se taper ça quotidiennement.
Sans vouloir juger ceux qui le font, j'ai constalé qu'on perd un temps précieux qui aurait pu être investi autrement. Pour avoir vécu l'expérience de vivre en banlieue et d'aller travailler sur l'île de Montréal, j'avais calculé que je passais 3 heures par jour au total sur l'aller-retour. Ça représente 15 heures de voyagement par semaine et 750 heures par année (à supposer un minimum de deux semaines de vacances). Disons que sur une vie active de 40 ans, j'aurais passé 1250 jours sur la route, simplement pour me rendre au boulot (près de 3 ans et demi). Aujourd'hui, comme je vis à Montréal, la facilité à me rendre au travail me demande au maximum 45 minutes pour le même aller-retour. Extrapolé sur une vie active, c'est l'équivalent 312 jours et demi, soit moins d'un an. Une économie d'un peu plus de deux ans et demi. Et du stress en moins. Merde, c'est du temps quand on y pense ! La vie est trop précieuse pour le gaspiller, non ?
Je dois vous laisser pour aller travailler. Comprenez moi, je commence à 8h. Je viens de me réveiller et mon premier réflexe fût d'écrire ce billet. Je dois maintenant aller prendre ma douche, manger mon petit déjeuner et me rendre au boulot. Heureusement, il me reste suffisamment de temps. Je vous souhaite une bonne journée et à la majorité d'entre vous, une belle heure de pointe !
mercredi 25 mai 2011
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