En cette période d'instabilité économique, on apprend que 71 000 emplois ont été perdus au Canada, au mois de novembre seulement (et plus de 500 000 aux États-Unis). Moins d'emplois se traduira inmanquablement par une diminution des revenus dans les coffres de l'état, donc moins d'investissements, tant dans les infrastructures que dans les programmes sociaux.
On devra donc s'attendre à ce que les gouvernements fassent des compressions budgétaires un peu partout pour pouvoir arriver. Si on y réfléchit bien, combien d'argent pourraient-ils économiser s'ils troquaient uniquement la suite Microsoft Office pour son rival gratuit OpenOffice ? En se basant sur les prix de vente affichés sur le site de Microsoft, on peut certainement figurer de quel ordre pourrait se chiffrer les économies pour la fonction publique.
Il existe probablement une entente commerciale à plus ou moins long terme avec le géant Microsoft mais lorsqu'elle sera échue, peut-on s'attendre à ce que les gouvernements révisent leur position ? Ce point a été soulevé en juillet dernier par l'organisme FACIL qui estime que le gouvernement dépense annuellement 80 millions de dollars pour des licenses de Windows. Le débat a déjà eu lieu et personnellement, je ne crois pas que se tourner vers un système d'exploitation comme Linux puisse se traduire par des économies substancielles. Mais il faudrait au moins considérer l'adoption de la suite bureautique OpenOffice.
Plusieurs pays ont déjà fait le saut au logiciel libre mais le Québec sembre prendre du retard à cet effet. Peut-être est-ce le moment approprié pour forcer un changement ? Et qui sait, pourquoi ne pas adopter la même approche dans les Cegeps, universités et les bibliothèques ?
samedi 6 décembre 2008
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