Initialement, quand j'ai écrit à propos du vendeur imbécile qui était aussi idiot, je comptais résumer en un seul billet différentes anecdotes sur mes mauvaises expériences de magasinage. Finalement, c'était suffisamment long pour me permettre de dédier un billet à chacune.
Celle-ci se passait encore une fois durant ma jeunesse. J'allais magasiner de la musique chez un disquaire local qui revendait aussi des CD usagés (certains titres populaires sélectionnés) qu'il rachetait de ses clients en échange de crédits sous forme de coupons en tranche de 7$. Évidemment, il fallait dépenser dans son magasin ce qui lui permettait de fidéliser sa clientèle. Pourtant, en raison de pratiques d'affaires douteuses, ce fût tout le contraire.
Lorsque venait le temps de les appliquer lors d'un achat futur, l'arnaque était que ce qui n'était pas indiqué nulle part que le crédit était applicable uniquement sur les disques neufs, à raison d'un coupon par item et que le rabais se calculait en se basant sur le prix régulier indiqué sur l'autocollant plutôt que sur le prix vendu. Ce qui faisait que sur la plupart des CD neufs en magasins, le prix de détail suggéré était affiché à 22$ mais était officiellement vendu 14$, ce qui rendait impossible l'utilisation du crédit sur quoi que ce soit!
Je me souviendrai toujours de ce jour là. J'étais avec mon frère, à peine plus agé que moi et sans doute grâce à un excès de confiance dû à sa moustache en duvet, il avait pris ma défense et s'était obstiné avec le vendeur sur l'absurdité de la chose. Et le vendeur, choqué, n'avait trouvé aucune autre réponse à sa défense que de répliquer : coudonc, es-tu son avocat ?
Non, juste deux jeunes qui, par principe, n'avaient pas apprécié se faire prendre pour des cons (cela dit, ce vendeur s'est mérité une place de choix dans mon palmarès de la bêtise). La boutique ferma peu de temps après.
jeudi 29 mars 2012
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