Pourquoi parler de poutine aujourd'hui ? Parce que ce plaisir coupable par excellence des québécois vient d'être immortalisé par un groupe de punk/gypsy de Vancouver que je viens de découvrir nommé The Dreadnoughts. Sur son plus récent album, Polka's Not Dead, sorti il y a à peine un mois, la chanson "Poutine" met ce mets à l'honneur.
C'est un peu cliché de penser qu'on est accro à ce junk food qui mélange frite, sauce et fromage en grains mais comme c'est offert dans tout bon casse-croute qui se respecte et ce dans tous les coins du Québec, le touriste en visite se souviendra de cette caractéristique propre à nous. Nous avons même le festival de la poutine qui se tient à Drummondville qui présente des spectacles (oh, est-ce qu'on aurait un concept si on invitatait The Dreadnoughts ?).
Il faut croire que les membres du groupe soient tombés sous le charme puisqu'ils en ont fait le sujet d'une chanson, un hymne à la poutine. Sur leur blogue de tournée, ils confirment que c'est une obsession culinaire qu'ils ont : ils auraient commandé au moins 75 poutines en l'espace de deux semaines, ce qui leur aurait donné un look de femme enceinte... Faut croire qu'il y en a qui aiment ça plus que nous.
Voyez cet extrait de spectacle. Malheureusement, la qualité sonore laisse à désirer. Pour bien comprendre les paroles, mieux vaut l'écouter sur iTunes, Amazon ou tout autre service en ligne (introuvable sur Last.fm, Grooveshark et Pitchfork).
Poutine poutine, j'ai tellement faim. Poutine poutine, c'est ça ou rien!
À l'autre extrémité du Canada, dans le Village Historique Acadien situé près de Caraquet au Nouveau-Brunswick, nous avons goûté à de la "poutine râpée". Servie au restaurant la Table des Ancêtres qui se trouve à même le site, tous les clients autour de nous ont passé un commentaire lorsque nous avons placé la commande. Nous étions encore plus intrigués alors quand l'assiette est arrivée, on a constaté que ça ressemblait à une pomme de terre bouillie, avec du lard à l'intérieur. Comme c'était peu goûteux (ou pour changer le goût curieux de la viande), on pouvait y ajouter de la mélasse ou de la cassonade. Et ce n'était pas meilleur! Nous étions contents d'avoir fait l'expérience mais nous n'en recommanderons pas. Rien ne vaut la poutine de chez nous.
mercredi 3 novembre 2010
1 réponse à "La poutine, d'un océan à l'autre"
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>> le touriste en visite se souviendra de cette caractéristique propre à nous
Et oui, même les Britanniques. Quand j'écoutais l'émission de radio de Bruce Dickinson de Iron Maiden quand il parlait du Québec, il disait Land of poutine.