L'été 2010 aura été une saison exceptionnelle pour observer les Perséides (pluie d'étoiles filantes). Personnellement, j'en ai aperçu 5 ou 6 en l'espace de 15 minutes dans la nuit du 12 août (vers 23 heures). Bien sûr, il y en a eu beaucoup plus mais elles passaient tellement vite que lorsque quelqu'un s'écriait qu'il en voyait une traverser le ciel, sa traînée était déjà disparue et une autre pouvait faire son apparition dans le sens opposé.
Pourquoi est-ce qu'il y en a autant à cette période de l'année ? C'est que ce sont des débris de la comète Swift-Tuttle qui entrent dans l'atmosphère terrestre à tous les ans entre la mi-juillet et la mi-août, avec un pic maximum au milieu du mois d'août. Quel beau hasard que ma présence en ces lieux concorde parfaitement avec ces dates.
Et le nom de Perséides ? Simplement que la comète proviendrait initialement de la constellation de Persée (curieux hasard qu'on ait été dans la même région que le Rocher Percé à ce moment-là).
Pour ma part, c'était la première fois que j'avais l'opportunité de les observer avec des conditions privilégiées (ce n'est pas une activité que j'aurais pu apprécier à sa juste valeur en restant à Montréal). Le ciel était dégagé, sans nuage ni lumière artificielle (ni pollution). C'est un peu l'avantage d'avoir été sur le bord de la mer : bénéficier d'une vue imprenable pour observer la voie lactée. Avec ces conditions, ce fût facile de repérer la classique Grande Ourse tellement sa lumière contrastait dans le noir de la nuit.
Collison avec la Terre
Si vous n'avez pas eu l'occasion d'observer les Perséides cette année, notez la date au calendrier pour l'an prochain. Mais faites vite, car une étude publiée dans le NewScientist indique qu'une collision de la comète avec la Terre ou la Lune pourrait éventuellement se produire (au signal, écrivez des scénarios de films apocalyptiques. GO!).
Station spatiale internationale
On m'a aussi pointé une lumière plus éclatante que les autres en disant que c'était la réflexion de la station spatiale ISS qui est en orbite autour de la Terre. C'est vrai ce truc ? Il semblerait que oui.
Phase lunaire
Toujours en lien avec l'espace, on m'a donné un truc pour savoir, à partir de la partie visible de la Lune, si on se dirige vers une nouvelle Lune ou une pleine Lune.
On peut tirer une ligne imaginaire au centre. Si la partie visible se trouve à droite, c'est qu'elle progresse vers la pleine Lune (qui forme la lettre P). Autrement, si la portion visible se trouve à gauche, c'est qu'elle décroit (lettre D).
Pour quelqu'un qui est entouré à longueur de journée par les technologies, la création de logiciels virtuels, non palpables, le spectacle de la nature auquel j'ai assisté remet tout en perspective. Qui sait si les comètes et les Perséides ne sont pas les débris de Dieu ? Si vous avez lu ce livre, vous comprendrez la référence. Promis, j'en parlerai prochainement.
vendredi 20 août 2010
0 réponse à "Dieu explose et retombe sur nous en poussière"
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