J'ai reçu hier soir un courriel intéressant d'un lecteur (Ben, pour le nommer) avec qui, de toute évidence, je partage des intérêts musicaux communs. Tout comme moi, il aime John Zorn et l'a vu à quelques reprises en spectacle. Seulement, lui c'était au Festival international de musique actuelle de Victoriaville (Fimav), un événement pour lequel, malheureusement, j'ai toujours "choké" à aller assister malgré la courte distance qui le sépare de Montréal (environ 2 heures).
Avant d'aller plus loin, je dois préciser que le but de son message était de partager le lien d'un site web d'un artiste qui participera au festival et qui constitue en soi une prouesse technique en JavaScript : Shalabi Effect. Admirez le chargement, la transition et l'affichage de l'image en ASCII (sélectionnez en une portion pour constater la taille des caractères). Mauvais pour le référencement mais excellent pour le bouche à oreille !
Voilà c'est dit. Vous pouvez poursuivre la lecture si la musique vous intéresse.
Dans son message, il me dit qu'il a vu 2 fois Fantômas en spectacle et John Zorn à 3 reprises. Chanceux! La dernière fois qu'on m'a dit quelque chose de semblable, c'était une employé de la Bouquinerie du Plateau à qui je jasais et qui me disait qu'elle venait juste d'aller le voir à "Victo". À ce moment-là, j'avais un brin de jalousie en moi. Par la suite, j'ai pu assister à une performance de Zorn avec Masada en 2006 au festival de Jazz de Montréal (Théâtre Maisonneuve) et une autre fois dans une salle obscure dans Lower East Side à New York, The Stone. C'était assez particulier car la salle est minuscule et plusieurs artistes viennent faire de l'expérimentation. Il y en avait un qui a improvisé quelque chose en lançant dans les airs son fil de guitare qui produisait une rythmique lorsqu'il retombait. Essayez d'imaginer la scène !
John Zorn est un personnage difficile à cerner. Même à travers le documentaire Bookshelf On Top Of The Sky, c'est à peine suffisant pour avoir une vague opinion de ce virtuose de la musique. Dommage car même si certaines séquences sont bonnes, la réalisatrice Claudia Heurermann n'aide pas la cause puisqu'il y a à peu près autant de footage d'elle que de son sujet, ce qui a tapé sur les nerfs de la plupart de ceux que je connais qui ont visionné le DVD.
Pour en revenir au Fimav, qui aura lieu du 20 au 23 mai 2010, John Zorn sera absent cette année (zut) mais j'ai vu dans la programmaton que René Lussier présentait un projet avec Michel Langevin de Voivod. Je ne sais pas à quoi on peut s'attendre mais ça devrait être spécial. Je me souviens avoir entendu un truc de Lussier assez expérimental qui me faisait penser à Steve Reich (The Cave je crois, allez savoir pourquoi!). Ça s'appelait Le trésor de la langue.
Une autre promesse que je me suis fait si je passe dans le coin, ce sera d'aller manger une poutine à la cantine Annie. Selon plusieurs personnes, parait-il que c'est un détour obligé.
Cantine Annie
27, boul. Arthabaska Est
Victoriaville
819-751-2756
Cela dit, merci Ben pour ton commentaire.
mardi 13 avril 2010
3 réponses à "FIMAV, John Zorn et la poutine"
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Pour entendre les groupes qui vont être au festival cette année vous pourrez écouter l'émission Délire actuel mardi le 4 et 11 mai à CFLX-FM 95,5 et aussi en baladodiffusion.
Pour plus de renseignements:
http://fimav.qc.ca/fr/
J'ai vu hier qu'ils ont ajouté 2 spectacles de Zorn (Masada Marathon) au Fijm le 1er juillet.
Je crois que je ne manquerai pas ça. Joey Baron est un excellent batteur et Marc Ribot est super lui aussi à la guitare.
J'ai aussi trouvé ce site ce matin:
http://john-zorn.blogspot.com/
Très cool le blog. Le spectacle Masada Marathon semble très très intéressant.
C'est agaçant des frais de services Internet de 15$ pour 2 billets... Faut que je me décide vite, il y a encore des bons billets!