Dans ma bibliothèque, j'avais la deuxième édition du livre Peopleware, Productive Projects and Teams que je me promettais de lire depuis longtemps et je l'ai entamé la semaine dernière. Plus j'avance dans la lecture, plus je sens que ma perception de mon travail change et que je suis loin de vivre une situation comme celle décrite ci-dessous (comme beaucoup d'autres programmeurs ou travailleurs de cubicules). Je recopie ici la fin de la page 34 du chapitre 6 et sa conclusion.
This Is Management
In my early years as a developer, I was privileged to work on a project managed by Sharon Weinberg, now president of the Codd and Date Consulting Group. She was a walking example of much of what I now think of as enlightened management. One snowy day, I dragged myself out of a sickbed to pull together our shaky system for a user demo. Sharon came in and found me propped up at the console. She disappeared and came back a few minutes later with a container of soup. After she'd poured it into me and buoyed up my spirits, I asked her how she found time for such things with all the management work she had to do. She gave me her patented grin and said, Tom, this is management."
Sharon knew what all good instinctive managers know: The manager's function is not to make people work, but to make it possible for people to work.
Bien dit non ? Il me semble que ça serait tellement le monde idéal et pourtant, j'ai souvent des doutes que ça existe. Pourquoi est-ce que les chargés de projets avec lesquels je travaille ne font qu'essayer de mettre de la pression supplémentaire et épier nos moindres gestes, tout cela dans le but que nous soyons plus "productifs" ? Ça ne fonctionne juste pas et c'est tellement démotivant de ne pas se sentir appuyé! La réalité est qu'on rencontre constamment des bogues à régler, qu'on doit répondre à des attentes élevées des patrons et de nos clients et que nous effectuons un travail créatif, donc susceptible à une panne d'inspiration. Un chargé de projet devrait être un complément à l'équipe, un catalyseur qui permet à tous de pousser dans la même direction.
C'est vrai que dans certains cas, c'est à leur avantage de devancer les échéanciers, d'appliquer des contraintes et de nous lancer des défis pour qu'on se surpasse. D'ailleurs, s'ils réussissent, ils auront leur part du gâteau... avant nous. Mais est-ce que ça ne mène pas directement à l'épuisement professionnel ? Où est la relation gagnant-gagnant dans tout ça ? Si vous êtes chef d'équipe, réfléchissez bien à ceci et je vous invite à revoir vos tactiques de gestion. Ce n'est pas une question de hiérarchie ou d'autorité, c'est bel et bien une question d'esprit d'équipe, parce que VOUS en faites partie !