J'anticipais découvrir de vraies petites perles dans ce mince volume qui traite des bonnes parties du langage de programmation PHP. Chez O'Reilly, c'est à croire que le département marketing s'est caché derrière le succès de son équivalent JavaScript : The Good Parts (par l'excellent auteur Douglas Crockford) pour lancer une série et nommer cet ouvrage qui ne mérite pas son titre : PHP: The Good Parts. Sérieusement, ce résumé des bonnes parties semble être le minimum pour faire quelque chose d'à peine fonctionnel et d'inutile! Au moins s'il avait été nommé Apprendre PHP en 7 jours, j'aurais abaissé mes attentes pour être moins déçu. Tout ça pour dire que j'ai fini par survoler le reste du bouquin sans grand intérêt.
C'est un peu ma faute aussi : la mention au dos du livre indiquant "No previous experience with PHP is necessary" aurait dû me mettre la puce à l'oreille mais je l'ai remarquée seulement au moment d'écrire ces lignes. Ça m'apprendra de me procurer un livre sans même l'avoir feuilleté!
Bien sûr, j'ai surligné quelques rares passages, surtout par souci de révision ou pour expérimenter une approche différente dans le vaste éventail des fonctions offertes.
Comme tous les livres de références PHP sortis depuis les 3 dernières années, vous y trouverez là-aussi le classique survol de certains nouveaux concepts propres à la version 5.3 (fonctions anonymes - closures, goto * beurk *, NOWDOC, namespacing, classes DateTime et DateTimeZone).
Même s'il se détaille à moins de 20$, de grâce, gardez votre argent. La presque totalité du contenu se retrouve dans la documentation officielle de PHP (en plus d'y avoir noté quelques mauvaises pratiques agaçantes). Si le développeur novice ou amateur souhaite faire le saut à PHP et veut avoir des repères rapides, il y trouvera peut-être son compte mais j'ai vite considéré que ça représentait une perte de temps pour le développeur intermédiaire ou expérimenté. À mon avis, l'auteur est passé à côté de l'objectif car il y présente qu'une simple introduction et non les meilleures parties que le titre nous promettait.
Si l'auteur a réussi à compresser les "bonnes parties" dans 176 pages, il aura aussi su résumer les mauvaises parties dans une annexe de 4 pages. Selon l'auteur, il n'y en a pas vraiment (LOL), seulement des zones plus particulières (tricky areas).
Un incontournable de la littérature PHP ? Loin de là.
samedi 31 décembre 2011
1 réponse à "Les bonnes parties de PHP, vraiment ?"
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Un petit encouragement à ton égard! C'est bien pour cette raison que j'ai moi aussi laissé tombé ces investissements presque "inutile" au profit des sites très bien conçus comme Php.developpez.com, qui outre les cours qu'ils proposent, possèdent également les forums pour resoudre les petites difficultés rencontrées dans la pratique.