Si vous allez faire un tour du côté du marché Jean-Talon ces temps-ci (maintenant que l'hiver est commencé), vous y trouverez une abondance de fruits et légumes sur les étalages. Sans surprise, ils n'ont pas poussé chez nous et la courte saison d'agriculture au Québec nous oblige à nous approvisionner dans de multiples pays qui ont la chance d'avoir un peu plus de chaleur. Qui dit importation rime aussi avec transport, pollution, manque de fraicheur et prix à la hausse.
J'avais vu un reportage à la télé sur les fermes Lufa, une entreprise québécoise d'agriculture urbaine qui a eu l'ingéniosité d'installer des serres sur le toit d'un entrepôt du Marché Central de Montréal, à quelques minutes de chez moi. Si vous circulez sur le boulevard de l'Acadie, c'est du côté du Canadian Tire que vous pourrez les apercevoir. Croyez-le ou non, c'est 6000 lbs de légumes qui sont récoltés chaque semaine.
Frais, local, responsable. Trois mots qui définissent bien ce que je recherchais. Un ami déjà inscrit m'a assuré que le petit panier serait suffisant pour ma copine et moi. Du moins, pour commencer. La semaine dernière, j'ai finalement décidé d'en faire l'essai durant les mois d'hiver. L'inscription est sur une base de 12 semaines, ce qui me garantit des légumes frais, cultivés à Montréal durant la grosse période de froid. Et je l'avoue, ça sera bon de manger santé après s'être empiffré durant le temps des fêtes.
Quelques jours plus tard, voilà arrivé le moment de la cueillette. Je viens à l'instant d'aller récupérer mon panier au point de chute le plus près de chez moi (situé à moins de 2 km de ma maison).
Voici ce que j'ai reçu dans mon 1er panier :
- Laitue Boston et le trio de laitues
- 4 sortes de tomates
- 2 concombres libanais
- 3 piments forts
- 2 gousses d'ail
- 4 pommes
- 1 courge butternut
- 1 pot de confiture biologiques aux bleuets
- Échalottes
- Fines herbes mini-fenouil
Et comme il y aura des légumes surprises à chaque semaine, c'est parfait pour la diversité dans l'assiette et pour être créatif en cuisine.
Entre des légumes qui ont poussé à plusieurs milliers de kilomètres, qui ont passé plusieurs jours en transport et sans doute un certain temps en entreposage versus des légumes locaux frais cueillis le matin même (rien de moins!), le choix est évident. Chapeau pour l'initiative.
Pour la courge butternut, quelqu'un s'est posé la même question que toi :p
http://long.blog.lemonde.fr/2010/12/02/nos-amies-les-courges-partie-3/