dimanche 3 mars 2013
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S'il devient pape, je souhaite qu'il change son nom durant son règne pour Innocent XIV, en raison de des idées rétrogrades de l'Église catholique qu'il s'entête à défendre (selon un des sens du mot qui veut dire simple, crédule, ou qui a l’esprit faible, borné). Au fond de moi, ça ferait mon affaire qu'il obtienne le poste de souverain Pontife car en tant qu'athée, j'aurais une autre bonne raison pour justifier mon détachement envers la religion : Marc Ouellet est un partisan des Bruins de Boston (équipe de hockey professionnelle de la LNH) depuis sa tendre enfance. Oui oui, les légendaires rivaux des Canadiens de Montréal, les Bruins!
Vous en doutez ? Référez-vous à cette photo d'Ivanoh Demers tirée de l'article de La Presse intitulé Marc Ouellet: le soldat de la foi, sous laquelle on peut lire : À 14 ans, Marc Ouellet joue au hockey avec ses frères. Il est partisan des Bruins de Boston (à gauche sur la photo). Hey Buddy, t'as choisi la mauvaise équipe, c'est le camp de l'ennemi! Au moins ce n'était pas les Devils du New Jersey, sans quoi sa candidature aurait vite été rejetée pour des raisons évidentes.
Ça m'a amené à me demander à quelle date on connaîtra le futur pape et à m'intéresser au processus d'élection lors d'un conclave. Dans un billet intitulé Pourquoi un 75ème conclave s’il y a eu 265 papes ? (curiosités historiques sur les règles du conclave), il est question qu'à l'occasion de l'élection de 1270, les cardinaux avaient mis 33 mois à élire un successeur et à se mettre d'accord sur le choix sur le nom du nouveau pape.
Je cite :
Lassés, les habitants de la ville décidèrent d'enfermer à clef les électeurs dans la grande salle du palais des papes et d’enlever une partie du toit pour les obliger à accélérer leurs délibérations.
Grégoire X disposa que les cardinaux se réuniraient à huis clos, enfermés à clef aussi bien de l’extérieur qu’à l’intérieur (d’où le nom : « conclave » : sous clés), avec une espèce de roue pour faire passer la nourriture, dont la quantité diminuerait chaque jour un peu plus, jusqu’à en être réduite au pain et à l’eau, pour obliger les cardinaux à ne pas tergiverser.
Pour les mêmes raisons, le Camerlingue (le cardinal chargé de gérer les affaires courantes du Saint-Siège pendant la vacance du Siège) confisquait les revenus des cardinaux qu’il remettait ensuite au nouveau pape.
Si c'est ce que ça prend pour s'entendre et régler le problème au plus vite, ne pourrions nous pas appliquer les mêmes règles à différentes situations interminables, comme la commission Charbonneau (collusion dans la construction) ou le Sommet sur l'enseignement supérieur (débat de société sur la gratuité scolaire, grèves étudiantes, etc) ?