On vit dans une ère où tout devient miniature grâce aux miracles de la nanotechnologie. En lisant un livre sur les technologies du futur du physicien et futurologue Machio Kaku, il est question non seulement de ce que le futur nous réserve mais on découvre aussi beaucoup les prototypes qui ont donné le coup d'envoi vers des limites jamais atteintes encore.
Si on savait que le modèle de guitare Gibson Les Paul avait obtenu sa fameuse notoriété grâce à un assemblage minutieux de ses composants pour atteindre la perfection, on se doutait moins que des scientifiques de Cornell University (dans l'état de New York) se soient amusés en 1997 à élaborer une preuve de concept en assemblant atome par atome une guitare si petite qu'elle ne peut être vue à l'oeil nu.
Cette guitare atomique d'une longueur totale de 10 micromètres est faite de silicium cristallin et comprend 6 cordes de 100 atomes chacune (soit 50 nanomètres, où 1 nanomètre équivaut au milliardième d'un mètre). En théorie, les cordes peuvent être pincées pour être jouées mais la difficulté à l'accorder et l'incapacité de l'oreille humaine à entendre les hautes fréquences font qu'il est plus judicieux de se procurer un modèle populaire pour former son prochain band de garage.
Loin de moi l'idée de vouloir utiliser l'expression "couper les cheveux en quatre" mais il est bon à savoir que 20 de ces guitares pourraient être contenues dans un cheveu humain.