Vous m'excuserez si je n'ai pas été très actif sur mon blogue et Twitter ces derniers temps. Je n'ai pas abandonné. Du moins, pas encore. Le fait est que j'héberge de la famille en visite à Montréal pour quelques semaines. Si vous êtes invités chez moi, vous verrez que je traite bien mes convives : j'offre le service de taxi entre la maison et l'aéroport, l'accès au frigo est libre et gratuit, une chambre d'amis et salle de bain privée sont à leur disposition et je laisse même la clé pour aller et venir à leur guise. J'ose croire que ça fait de moi un bon hôte. Ça me fait plaisir de recevoir mais ça vient avec quelques sacrifices : moins d'intimité, reporter le visionnement des séries télé à plus tard, ne pas se promener en bobettes quand bon nous semble (j'ai même acheté un pijama pour l'occasion), laisser sa guitare de côté, voir moins souvent les amis, etc.
L'autre raison est que j'ai effectué beaucoup de temps supplémentaire au bureau. Un projet ambitieux qui a monopolisé une bonne partie de mon temps libre et qui venait avec son lot de stress, quelques cauchemars et de l'insomnie. Que voulez-vous, c'est un pari risqué d'engager un consultant en fin de projet pour faire table rase sur une stratégie qui était sur le point de se concrétiser pour finalement tout remplacer par une solution qui avait été présentée comme magique et qu'en pratique, venait avec ses failles. Remplacer des défauts par d'autres, c'est surtout une question d'accepter ceux avec lesquels on est prêt à vivre avec. Depuis le début, mon avis personnel est que c'était un canon pour tuer une mouche et qu'on y serait venu à bout à moindre coût et surtout plus rapidement. Après y avoir mis beaucoup d'efforts, le projet s'est avéré une réussite. Tous ont beaucoup appris. Le patron est heureux et a parlé de bonus. J'ai déjà hâte d'en voir la couleur, la seule compensation pour ne pas avoir eu de qualité de vie durant un moment.
Dès aujourd'hui, c'est le retour à la normale. Je compte bien en profiter et rattrapter le temps perdu.
samedi 18 février 2012
0 réponse à "Mettre sa vie sur pause pendant un moment"
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)