Contrairement à mon habitude, j'ai été inactif pendant trop longtemps sur mon blogue. Rassurez-vous, il n'est pas à l'abandon et j'avais intérêt à avoir une bonne raison pour me justifier. D'abord, j'avais pensé utiliser l'excuse que des ravisseurs m'avaient kidnappé et qu'ils m'interdiraient d'écrire tant et aussi longtemps qu'une rançon onéreuse n'avait pas été payée. Les rumeurs circulent que les représentants de la police des Internets n'auraient pas répondu à leur demande.
Ça manquait de crédibilité, j'en conviens. Coincé dans l'univers de Tron ? Du déjà vu dans le domaine de la science-fiction. Pour lorgner du côté du folklore, j'auras pu raconter que j'avais pilé sur de la tourmentine, cette plante légendaire qui est réputée pour provoquer l'égarement et l'emprisonnement de toute personne qui marche dessus avec ses chaussures. Selon ce qu'on en dit, la victime pourrait tourner en rond pendant des heures, incapable de retrouver son chemin (merci au livre Un loup est un loup de Michel Folco pour la source d'inspiration). Une raison parfaite pour justifier la boucle infinie dans laquelle je me trouve. D'ailleurs, vous pouvez citer ce stratagème à vos enfants pour leur interdire de s'aventurer à un endroit que vous jugez dangereux... À utiliser à vos risques et périls puisque comme pour le bonhomme 7 heures et la fée des dents, ils vous en voudront à mort lorsqu'ils découvriront l'imposture.
Toujours est-il que je ne suis pas mort. Du moins pas encore (référence à la scène Bring out your dead de Monty Python and the Holy Grail) et que je recommencerai prochainement à écrire sur une base régulière. Juré craché.
samedi 26 février 2011
1 réponse à "Par mégarde, j'ai pilé sur de la tourmantine"
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Excellent, le coup de la tourmentine. Effectivement plus crédible que les ravisseurs...
Et la série de Michel Folco sur la généalogie des bourreaux, merci de me l'avoir rappelée. J'adore : "Un loup est un loup, z'est tout !"
Amitiés du pacifique